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3,86

sur 2120 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
A mi-chemin entre "Le huitième jour" et "Rain-Man", "Le bizarre incident du chien pendant la nuit" nous amène à une rencontre imprévue et inhabituelle avec Christopher, un adolescent anglais autiste.

Sorti de sa zone de confort, le lecteur est d'abord un peu désorienté par la narration personnelle de Christopher et doit appréhender sa façon de penser, très immédiate, perfectionniste et forcément conditionnée par son état mental, que les uns nommeront "déficience", les autres "débilité".

Wellington, le fameux chien évoqué dans le titre, est retrouvé mort, transpercé par une fourche. Il était le compagnon à quatre pattes de la voisine de Christopher qu'on accuse d'abord injustement de ce crime. A partir de là, découvrir l'identité du vrai coupable devient pour le jeune garçon un objectif dont il n'est pas prêt de se laisser détourner, malgré les difficultés de son enquête.

J'avoue avoir pris peu d'intérêt à cette lecture et ce qui me semble étrange a posteriori, c'est d'avoir été plus attentive à l'environnement social dans lequel évolue Chistopher - la classe moyenne ouvrière anglaise - qu'à son autisme et à son enquête. De même, si la trame réserve bien quelques moments de sentimentalité flattant l'empathie, je n'y ai pas déniché de quoi provoquer le choc émotionnel justifiant de faire de ce roman un phénomène littéraire.

Au final, une lecture qui m'aura davantage ennuyée que fascinée.


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Ce roman reste pour moi, après réflexion, un énorme point d'interrogation. Je peux tout de suite vous dire que je n'ai pas aimé. Je n'ai pas été séduite non pas par l'intrigue, non pas par les personnages et ni par les sujets qu'il aborde mais tout simplement par le style. Et c'est vraiment dommage car il traite de sujets graves avec un humour délicat, pose un regard sincère sur l'autisme. Mais le style trop simple dû à la personnalité du protagoniste principal dessert la narration d'où mon ennui. Place au résumé pour vous expliquer les qualités mais aussi les défauts.

Christopher Boone, quinze ans, trois mois et deux jours, vit une existence plutôt réglée auprès de son père dans une petit bourgade anglaise. Il aime les listes, les mathématiques et la vérité mais déteste le jaune, le brun et ne supporte pas qu'on le touche. Sa vie scolaire est un peu compliqué mais il peu compter sur sa professeure principale pour le conseiller. Car Christopher est autiste. Il est donc parfois la cible de ses camarades, à des réactions imprévisibles et pose un regard interrogateur sur le monde qui l'entoure et le rend donc circonspect.

Un matin il découvre mort, dans le jardin de Mme Shears sa voisine, Wellington le caniche noir de celle-ci. Une fourche planté dans l'abdomen, il reste interdit devant cette découverte. Accusé à tord dans un premier temps, il décide de mener son enquête et découvrir QUI à tué Wellington? Mais son enquête n'ai pas du goût de son père ni celui de la voisine dont les relations se sont, semblent-t-elles, dégradées. A l'avancée de l'enquête, le lecteur est immergé dans le quotidien de Christopher et ses rituels, est plongé dans ses pensées, son mode de fonctionnement qui explique son attitude. Il nous parle avec simplicité et véracité des sentiments et les questions qui le traverse. Il nous parle de sa mère morte deux ans plus tôt, son rêve de devenir cosmonaute, de Sherlock Holmes comme de formules mathématiques. Son enquête va le mener sur une piste qu'il n'aurait jamais soupçonné, va tout remettre en question jusqu'à la fuite et bouleverser son fragile équilibre.

"En plus les gens désobéissent tout le temps aux règles. Par exemple, Père roule souvent à plus de 50km/h dans une zone limitée à 50 km/h, il lui arrive de conduire quand il a bu, et souvent il ne met pas sa ceinture de sécurité quand il conduit sa camionnette. Et dans la Bible, il est dit Tu ne tueras point, mais il y a eu des croisades, deux guerres mondiales et la guerre de Golfe et, dans toutes ces guerres, des chrétiens ont tué des gens."

La mort du chien, vite résolu, n'est qu'un prétexte pour aborder des sujets plus graves comme le rapport de la famille à l'autisme et le dépassement de soi. Toujours d'une logique implacable, Christopher dissèque son aventure avec précision et touche le lecteur en plein coeur. le seul problème; l'ennui. L'ennui parce que la parole du personnage est catégorique, carré, d'aucune fantaisie. La volonté de l'auteur est une immersion totale, malheureusement la lecture est plate malgré un humour sensible. Ce qui m'a achevé sont les exercices de maths, les graphiques et courbes scientifiques illustratives et explicatives de l'esprit logique du personnage... Bref, un sujet touchant et des situations cocasses mais des personnages qui ne m'ont pas touchés malgré une émotion palpable. Dommage! Je me suis donc rabattu sur un chocolat chaud avec guimauves...
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Je n'ai pas réussi à aller jusqu'à l'aube.
L'ennui et une sorte de malaise lié à l'exploitation trop schématique, voire caricaturale d'une maladie "à la mode" ont précipité le bouquin sous mon lit. Il doit y être encore.
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J'ai bien aimé découvrir le monde au travers des yeux de Christopher et la manière dont il tente d'y donner un ordre et un sens. Dommage que l'intrigue ne suive pas: une évolution lente, à l'intérêt très relatif et une fin bâclée en quelques dizaines de pages. J'ai beaucoup plus apprécié "Le théorème du homard", aussi avec un héros autiste Asperger.
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Oui, un bizarre incident de lecture car il m'a été conseillé par une lectrice/autrice de très bon goût dont les recommandations me ravissent généralement. Et là... Je n'ai pas accroché. Je n'ai ressenti aucune empathie pour le jeune héros du livre et si je peux louer la manière dont la pensée d'un autiste peut se manifester, je n'ai pour autant pas été passionné par l'intrigue dont le sujet est en fait bien mince. Il y a au moins 50 pages pour raconter un trajet en transport en commun qui m'ont vraiment ennuyé au point de sauter des pages. Je n'ai pas été touché par la grâce de ce roman. Je lui préfère cent fois "Des fleurs pour Algernon", par exemple.
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J'ai eu du mal à me plonger dans ce livre, car le récit est très plat. le style de l'auteur tente de représenter (je suppose) la manière de penser d'une personne autiste. C'est à la fois intéressant, car la narration change par rapport à un roman classique, mais en même temps, il est difficile de s'attacher au personnage de Christopher, de par sa manière d'être. En outre, il y a certaines longueurs dans le roman qui le rendent assez lourd, malgré quelques rebondissements inattendus et quelques scènes sympas. Je n'ai malheureusement pas été prise dans ce récit, même si je suis allée jusqu'au bout, mais sans grande conviction. Pour autant, je reconnais l'intérêt du livre, mais ce n'était pas pour moi !
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A peine terminé le livre que je suis pris d'un doute : ce roman largement plébiscité serait-il finalement un livre pour enfants ?
Après quelques petites recherches, ce n'est pas clair : l'auteur a l'air plutôt porté sur les livres pour enfants, mais signerait ici son premier roman pour adultes. Pourtant, le livre est également sorti en édition jeunesse.

Et selon moi, c'est bien cette ambiguïté qui domine en refermant le livre. D'un côté, il paraît trop enfantin pour un roman d'adultes, d'un autre côté les situations mises en scène semblent un peu trop complexes pour ne s'adresser qu'à des enfants.

Trop enfantin car en construisant la narration autour du personnage de Christopher, jeune autiste et héros du roman, l'auteur nous donne à lire une écriture réduite au plus simple. le style est basique, pas besoin de dictionnaire à portée de main, ce cher Christopher se fera un plaisir de nous donner la définition de tout mot dépassant les 3 syllabes. Idem pour l'intrigue, aucune chance de rater un indice puisque le jeune autiste, dans sa logique implacable, nous détaillera par le menu son raisonnement. Les différents dessins, graphes ou cartes intégrés dans le texte apportent de l'originalité, mais accentue encore une fois l'impression que le public visé est plutôt jeune.

A l'opposé, les thèmes soulevés par le roman sont plutôt sérieux, parfois durs, et s'ils peuvent être abordés un par un auprès des enfants, la combinaison de tous en une seule histoire me paraît assez complexe pour un jeune lecteur : autisme, famille mono-parentale, aventures extra-conjugales sont autant de thèmes qui doivent soulever une vague de Pourquoi? chez les plus jeunes. Cependant, je ne connais pas suffisamment la littérature jeunesse, peut-être y traite-t-on souvent de problèmes sérieux...

Au final, et en considérant cette espèce de morale insupportable selon laquelle "les petits c'est les gentils, les grands c'est les méchants" (le véritable héros de cette histoire me semble pourtant être le père, qui, malgré ses défauts et erreurs, s'occupe seul de son enfant autiste), le roman m'apparaît vraiment comme un livre pour enfants. Mais dans ce cas, pourquoi a-t-il suscité autant d'engouement ? Clairement, ce best-seller ne m'aura pas convaincu.
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Christopher est un enfant pas comme les autres, doté d'aptitudes à la réflexion et au calcul, d'une mémoire prodigieuse. Il traîne néanmoins avec lui une kyrielle de phobies et de répulsions qui gênent assez son rapport à l'environnement et aux personnes qui l'entourent, entraînant parfois des crises de violence incontrôlées. Il vit seul avec son père dans la croyance que sa mère est morte prématurément d'une maladie cardiaque. Confronté avec les mensonges et les faux semblants des adultes, le jeune garçon est perplexe face à cet univers obscur contre lequel son intelligence a du mal à faire face. Il doit prendre sur lui et lutter afin de grandir et de suivre la bonne direction dans la recherche de sa mère.

Le récit est prise en charge par le préadolescent avec son vocabulaire et les tournures langagières propres à son âge. On a l'impression de lire un livre jeunesse; il y a des belles vérités mais c'est par trop insipide et mièvre. On se demande ce qui peut justifier qu'un tel livre devienne un best-seller. Une lecture sans relief, dont le souvenir sera bientôt effacé par les premières pages du prochain livre.
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Original, peut-être, mais je n'ai pas du tout accroché.

Sur l'autisme de haut niveau, j'ai préféré, sans l'ombre d'un doute, ''Je suis né un jour bleu'' de Daniel Tammet ou, dans un autre genre, ''Le théorème du homard'' de Graeme Simsion.
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Encore un livre précédé d'une excellente réputation. Encore une déception.

L'auteur se met dans la peau d'un jeune autiste doué pour les mathématiques. Il compte mettre son sens du détail à profit pour résoudre l'énigme du chien de la voisine assassiné pendant la nuit. S'ensuit un ensemble de révélations sur l'univers dans lequel évolue l'adolescent. On perçoit également les remous qu'engendre la maladie pour les proches.
Lien : http://toutpeutarriver.wordp..
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