Beau roman avec une histoire qui pourrait se dérouler dans n'importe quel pays. Je trouve dommage que l'auteur évoque le nazisme car franchement c'est 'gonflant' d'évoquer à chaque fois cette période. "Padonner mais ne pas oublier..." certes mais la vie continue...
Au début du roman, la description de l'après-enterrement m'a plutôt fait penser à un roman de littérature anglaise, troublant....
J'ai bien aimé également bien apprécier la description de la maladie de la grand-mère sans rentrer dans l'apitoiement...
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Trois soeurs et la fille de l'une d'elles (la narratrice) héritent de Bertha qui vient de mourir et dont la mémoire se vidait au fil du temps. Iris, la petite-fille hérite de la maison de famille. C'est le prétexte à un retour en arrière pour faire le portrait des femmes qui y ont vécu et déterrer des souvenirs, bons ou mauvais. A chaque tiroir ouvert, à chaque porte fermée ou pas, à chaque pièce visitée sont sauvegardes les larmes comme les joies.
Un roman qui se laisse lire, parfumé des arômes du jardin et des fruits du verger. Un peu trop de détails et beaucoup de répétitions à mon goût mais un roman quand même très touchant.
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J'avais envie d'un livre pas trop compliqué, quelque chose à lire sans avoir besoin de brancher toute ma cervelle...et bien, j'ai trouvé ici ce qu'il me fallait: suffisamment prenant pour ne pas le lâcher, mais nullement complexe, le genre qu'on peut lire dans un train bondé et bruyant, ou dans le fond de son lit avec une crève du tonnerre.
J'ai tout de même été surprise par une tonalité plus sombre que je ne m'y attendais: une surprise positive car cela épice le livre qui serait sinon assez plat, le style ne cassant pas trois pattes à un canard.
L'histoire en elle-même, le retour de la narratrice dans la maison de sa grand-mère, suite à la mort de celle-ci, n'est qu'un prétexte cousu de fil blanc aux portraits de trois générations de femmes, pas spécialement épargnées par la vie.
Cela se lit facilement, avec un certain plaisir, mais je l'oublierais sans doute à toute allure, n'en gardant que l'impression d'un moment de détente.
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Bertha vient de mourir. Elle laisse la maison familiale à sa petite fille Iris, 27 ans. Celle-ci nous raconte alors son retour sur les traces de ses vacances d'enfant. Elle revient passer quelques jours avec ses tantes et sa mère, puis se retrouve seule dans cette grande bâtisse, pleines de souvenirs. Des souvenirs qu'elle prend parfois en pleine tête lorsqu'elle redécouvre les pièces de la maison et le jardin où elle passait beaucoup de temps avec ses cousines. Iris envisage alors de garder la maison, surtout lorsqu'elle retrouve Max, le frère de Mira, son amie d'enfance...
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, il faut être assez concentré, il y a plusieurs personnages féminins et l'on fait de nombreux allers-retours dans l'enfance d'Iris. Mais au final, un récit profond, touchant et une belle atmosphère.
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Iris hérite de sa grand-mère Bertha la maison familiale. Sa mère et ses deux tantes se partagent le reste, somme toute pas grand-chose. La maison, 4 murs et un toit, un potager, un poulailler sur lequel on a tagué "NAZI"... ah, un premier couac dans le récit familial qu'Iris va commencer à livrer en arpentant son héritage.
Chaque pièce, presque chaque meuble, chaque odeur, chaque détail insignifiant pour le lecteur va être le prétexte à évoquer une facette du passé de la famille. Christa, la mère d'Iris, Inga et Harriett les deux tantes, Bertha la grand-mère, Carsten un bon ami de Bertha, Hinnerk le grand-père, Rosemarie la cousine, Mira une amie, Max le frère de Mira, tout ce bel aréopage va se mouvoir dans les souvenirs d'Iris. Mais aussi dans le présent d'Iris, pour Max qui règle les volontés testamentaires de Bertha. le lecteur va donc faire des allers et retours entre le présent et différentes périodes du passé de la famille.
Et le pommier, la compote et les pépins... bien sûr. La vie est faite de pépins. Leur amertume...
Toutes les familles ont des cadavres dans le placard. Peu à peu, ils sortent de l'ombre où les non-dits familiaux les ont relégués. Iris va devoir s'en débarrasser petit à petit, pour décider si elle garde ou non la maison familiale.
J'ai eu du mal à entrer dans le récit que j'ai trouvé lent, plat et insipide. A mesure que l'on progresse dans les réflexions d'Iris, on s'habitue à ce style (mais il reste plat). On voit venir pas mal de choses dans cette constellation familiale, ce qui n'est pas spécialement grave, mais la plupart des "surprises" sont éventées. J'ai donc eu du mal à m'émouvoir pour les destins tragiques de certains membres de la famille. Moi qui ai assez vite la larme à l'oeil, je n'ai eu qu'une envie, finir vite pour passer à un autre livre.C'est là que réside le plus gros hic, pour moi: le fond n'est pas dénué d'intérêt. On a la libération de la femme en filigrane de plusieurs portraits de femmes, sur 3 générations. Cela devrait être captivant. Et cela ne l'est pas vraiment. Je me dis que cela vient du fait que j'accorde personnellement peu de poids au passé, y compris mon passé familial (qui est bien lesté aussi comme celui de la famille d'Iris). J'ai appris à tourner la page et à regarder de l'avant. Même l'épilogue est un regard en arrière se déroulant 11 ans après l'héritage... rassurez-vous ce n'est pas un spoiler. Cet intérêt passéiste me laisse assez dubitatif, pour ne pas dire plus. C'est dommage, les portraits de femmes étaient intéressants.
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Iris a récemment perdu sa grand-mère, Bertha. Elle apprend avec étonnement que celle-ci lui lègue la maison familiale, à Bootshaven. Dans un premier temps, Iris ne souhaite pas conserver la maison. Mais elle se rend quand même sur place quelques jours, faisant remonter les souvenirs du passé. Iris évoque ses grands-parents, ses tantes, sa cousine Rosemarie qui n'a jamais atteint l'âge adulte, leur amie d'enfance Mira qui ne portait alors que du noir,...
J'ai trouvé ce roman bien écrit et j'ai apprécié le cheminement à travers la mémoire d'Iris, ces bribes de moments vécus avec les membres de sa famille. le secret autour de Rosemarie m'a intriguée mais c'est surtout la sénilité de Bertha qui m'a touchée. Cela est évoqué de manière très réaliste, y compris les conflits familiaux engendrés par la situation. C'est un roman, certes, mélancolique mais surtout très contemplatif. Et comme je ne suis pas parvenue à m'immerger dans cette ambiance, je suis passée à côté du livre. Dommage !
Pourquoi ce roman est-il devenu un best-seller ? Je ne détiens manifestement pas la réponse à cette question, lisez-le donc pour vous forger votre propre avis.
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