AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,34

sur 1630 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
À la mort de sa grand-mère, Iris hérite de la maison familiale ; l'occasion pour elle d'un voyage dans le passé, chaque pièce éveillant des souvenirs heureux ou plus dramatiques.
Iris affronte enfin les événements survenus 9 ans auparavant, lorsqu'elle était adolescente, et leur fait face en tant qu'adulte cette fois. Elle va également découvrir quelques secrets de famille, comme toute famille en a.
Ce fût une écoute très émouvante et la voix de Cachou Kirsch sert très bien le texte. Mais comme j'ai mis très longtemps à l'écouter, l'émotion se perdait un peu entre deux écoutes et parfois je ne me souvenais plus des personnages. Cela-dit, l'histoire des trois soeurs a forcément éveillé un écho en moi.
Le personnage de Bertha m'a beaucoup touchée car je suis très sensible aux maladies neurodégénératives et les défaillances de la mémoire m'effrayent particulièrement.
Commenter  J’apprécie          70
Katharina Hagena, linguiste et auteur allemande née en 1967 à Karlsruhe, est une spécialiste de l'oeuvre de Joyce. Elle a enseigné la littérature anglaise et allemande au Trinity College à Dublin, et à l'Université de Hambourg, où elle vit toujours avec sa famille. Son roman, le Goût des pépins de pomme, est paru en 2010.
A la mort de Bertha, ses trois filles, Inga, Harriet et Christa, ainsi que sa petite-fille Iris, enfant de Christa et narratrice du roman, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, un petit village du nord de l'Allemagne, pour la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison et doit décider en quelques jours de ce qu'elle va en faire. Bibliothécaire à Fribourg, elle n'envisage pas, dans un premier temps, de la conserver.
Durant les quelques jours de congés qu'elle s'accorde pour régler la succession, elle va redécouvrir cette maison et ce jardin où elle a passé son enfance ainsi que la campagne riche en lieux d'amusement pour les trois amies qu'étaient Iris, Rosemarie sa cousine et Mira une voisine. Lentement, les souvenirs vont remonter par bribes à sa mémoire. Entre chaque maille, des trous qu'Iris va devoir combler, parfois avec mélancolie, parfois avec douleur, au risque aussi de déclencher des interrogations aux réponses incertaines.
Ce vieux monsieur Lexow qui a entretenu la maison ces dernières années, a-t-il été l'amant de Bertha et le père biologique de sa tante Inga ? Et son grand-père, quel était son rôle durant la guerre, était-il un nazi ? Comment est décédée exactement sa cousine Rosemarie, fille d'Harriet, alors qu'elle n'avait qu'une quinzaine d'années ? Tous les acteurs du roman vont laisser transpirer des secrets enfouis, plus ou moins avouables, comme dans de nombreuses familles. Acteurs, mais plutôt actrices, car dans ce roman les hommes ne sont pas des figures très fortes, à peine esquissés, juste des seconds rôles ou des faire-valoir.
C'est à ce travail d'enquête dans les mémoires que Katharina Hagena nous convie. Nous suivons pas à pas Iris dans ce dépoussiérage des souvenirs. Son écriture toute de tact et de retenue (jamais le mot Alzheimer n'est évoqué pour Bertha), ses phrases bien rythmées, instaurent une sérénité et une douceur mélancolique. L'écrivain joue aussi avec le lecteur, par des ellipses, les situations disent ce que les mots nous taisaient. le récit sait être émouvant et tendre, mystérieux un peu quand plane une interrogation mais aussi – disons-le - nunuche (la scène du vélo et du pot de peinture) voire rocambolesque (dixit la quatrième de couverture !) dans les péripéties évoquées. Heureusement ces défauts sont mineurs et n'altèrent pas l'ensemble.
Commenter  J’apprécie          70
A la mort de sa grand-mère maternelle, la narratrice retourne dans la maison familiale dont elle hérite. Une maison étrange, toute biscornue, avec un jardin et un grand verger, dont les groseilliers et les pommiers sont témoins de tous les événements familiaux, heureux ou malheureux, joyeux ou tragiques... Dans cette maison ont surtout vécu des femmes : Bertha, la grand-mère, et sa soeur Anna ; ses filles Christa, Inga et Harriet ; ses petites-filles Rosemarie et Iris (la narratrice), et leur amie Mira. Il y a quelques hommes, comme le patriarche Hinnerk ou l'instituteur. Mais ils ne partagent que rarement une intimité comme celle des femmes.
En s'installant dans la maison pour quelques jours, Iris revit l'histoire de sa famille. Petit à petit, elle déroule le fil de cette histoire familiale, pour arriver aux événements les plus récents et les plus tragiques. L'oubli et la mémoire sont au coeur de la remontée de tous ses souvenirs dont un élément fort est la maladie (d'Alzheimer sans doute) qui a atteint Bertha après une chute. Pourquoi gardons-nous certains événements dans notre mémoire, pourquoi en oublions-nous d'autres ? L'oubli est-il volontaire ? Ces réflexions ont un "goût" particulier en Allemagne, un pays où la mémoire est un peu troublée après 1945.
Commenter  J’apprécie          70
Il faut dire que ce roman a de jolis moments de fraîcheur dans les vergers et dans les souvenirs d'enfance. Ce côté là est très agréable. En revanche j'ai moins aimé le côté romance, histoire sentimentale. Donc j'ai trouvé ce livre inégal et quand même long et ennuyeux à force.
Commenter  J’apprécie          60
J'ai profité d'un week-end dans la campagne correzienne pour me plonger dans ce livre. La campagne allemande dans laquelle prend place le livre faisait écho à celle qui m'entourait. J'ai bien aimé cette plongée dans l'histoire d'Iris et de sa famille, même si parfois les descriptions et digressions m'ont un peu perdue et ont alourdi inutilement le récit.
Le livre montre bien à quel point l'héritage d'une maison de famille n'est pas anodin et peut faire remonter des souvenirs enfouis.
Commenter  J’apprécie          60
J'ai été assez déçue de cette lecture, peut être y ai je mis trop d'attente. Au début j'ai été dérouté par le style, un coup simple un coup pompeux. Et ensuite je suis entrée dans l'histoire de cette famille qui finalement n'a pas de secret extraordinaire, ils leurs aient arrivé des malheurs mais rien de bien exceptionnel.

D'ailleurs je suis restée sur ma faim quand au mystère entourant Rosemarie, j'ai trouvé ça un peu bizarre sa disparation, on n'en sait finalement pas grand chose.

Mais Hagena, a réussi tout de même à me donner envie de lire son roman à chaque fin de chapitre, ainsi qu'à rendre la grand mère touchante malgré sa maladie pesante.

C'est un roman distrayant mais il ne faut pas s'attendre à des rebondissements et des révélations. Un bon roman d'été.
Commenter  J’apprécie          60
Nous voilà en compagnie d'Iris, la petite fille de Bertha, qui vient s'installer quelques jours dans la maison de famille dont elle vient d'hériter et qui en ces murs va se remémorer un certain nombre de souvenirs. Se trouver dans la petite ville de Bootshaven va également être l'occasion pour elle de revoir de vieilles connaissances et d'essayer de résoudre quelques mystères liées à sa famille. le lecteur est alors baladé entre le moment présent durant lequel Iris se demande si elle va conserver la maison de sa grand-mère et des moments de vie passés dont elle se souvient.
Il m'aura fallut patienter une centaine de pages, voire plus, pour enfin être à l'aise avec tous ces bouts de vie qui s'entremêlent et tous ces personnages, pour qu'enfin je m'y retrouve à peu près et que je mémorise tant bien que mal les divers liens de parentés ou d'amitiés les reliant les uns aux autres. C'est aussi le temps qu'il aura fallut pour que je commence à apprécier ma lecture. Ce qui m'a le plus dérangé, outre le nombre important de personnages cités, c'est la quantité incroyable de descriptions qui se trouvent dans ce récit ! Elles sont longues et ultra détaillées ce qui rend la lecture lassante et lente et m'a parfois fait perdre le fil.
Mis à part cela, j'ai quand même passé un bon petit moment avec ce livre. L'auteure y raconte, avec pour thématiques centrales la mémoire et le souvenir et, à travers des portraits de femmes de trois générations différentes, une histoire de famille touchante et pleine de secrets. Il y a bien évidemment Bertha la grand-mère qui vient de décéder, et sa soeur, mais aussi les trois filles de Bertha, et puis enfin, ses petites filles, Rosemarie et Iris, sans oublier leur fidèle amie Mira. Sinon, j'ai bien aimé la mignonne petite histoire entre Max et Iris, même si on se doute dès le début de ce qu'il va se passer entre eux... Bref, je ne veux pas vous en dire plus pour ne pas vous spoiler et dévoiler le peu de rebondissements du livre :)

En conclusion je dirais que ce roman m'aura procuré beaucoup d'émotions différentes, de l'ennui parfois, mais aussi de l'amusement grâce à certaines anecdotes plutôt drôle, j'ai été touchée par Iris et l'histoire de sa famille.
Lien : http://desflaneriesetdesmots..
Commenter  J’apprécie          60
Je sais que j'ai bien aimé ce livre sans l'avoir adoré... C'est surtout les descriptions de l'ambiance de la maison qui m'ont retenues au début et bien sûr le personnage d'Iris. Mes propres souvenirs d'enfance dans la maison de ma grand-mère se sont mélangés et j'ai pu revivre de nouveau ces merveilleuses vacances... Donc merci !

A lire mais pas forcement à relire
Commenter  J’apprécie          60
En demi teinte pour moi ! le début était extrêmement brouillon ! La multitude des personnages fait qu'on se perd un peu concernant leur lien de parenté, et on ne voit pas trop où on va avec tout ça ! Au niveau du style, rien de très palpitant ou recherché, si ce n'est que quelques fois les descriptions sont assez longues et précises...
On suit l'histoire dans deux époques différentes, l'actuelle et celle des souvenirs qui resurgissent. On essaye de rassembler les pièces du puzzle de cette famille allemande ayant vécu pas mal de "drames", et certains points auraient pu être plus creusés, notamment l'implication du grand père dans le parti nazi. Certains passages m'ont paru sans valeur dans l'histoire. D'autres éléments arrivent pour sauver un peu le lecteur du manque d'attention et du trop d'importance qu'on peut accorder à certains personnages secondaire.
La fin était beaucoup plus fluide et à fait que j'ai bien aimé l'histoire, mais c'était laborieux ! Bref, pas une déception, mais clairement pas un coup de coeur non plus. Une petite saga familiale un peu brouillon et qui se termine sur une note de pomme trop farineuse...
Commenter  J’apprécie          51
J'ai découvert ce livre en "audio".
C'est une histoire de famille sur trois générations, construite entre le présent que vit la narratrice lorsqu'elle hérite de la maison de sa grand-mère et de nombreux flash-back (pas forcément chronologiques) qui racontent des tranches de vies de ses parentes et dévoilent petit à petit des secrets.
Le style est agréable, peut-être un chouia descriptif à mon goût mais comme c'est bien raconté, cela passe plutôt bien. L'intrigue manque quand même d'un peu d'actions, certaines péripéties auraient mérité d'être plus développées et j'ai trouvé la fin un peu abrupte, mais j'ai quand même passé un bon moment d'écoute, principalement grâce à la qualité du style et le talent de la lectrice.
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (3679) Voir plus



Quiz Voir plus

Le goût des pépins de pomme - Katharina Hagena

De quelle nationalité est l'auteure Katharina Hagena ?

suédoise
hongroise
allemande
néerlandaise

10 questions
10 lecteurs ont répondu
Thème : Le goût des pépins de pomme de Katharina HagenaCréer un quiz sur ce livre

{* *}