AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,34

sur 1630 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une histoire familiale racontée par la narratrice revenue dans son patelin natal pour régler la succession de sa grand-mère décédée. Beaucoup de déjà vu dans ce récit convenu sur la sororité et les secrets familiaux enfouis. Une lecture qui ne laissera pas de grandes traces dans ma mémoire littéraire.
Commenter  J’apprécie          91
J'ai trouvé que l'histoire est un peu longue à démarrer, il ne se passe pas grand chose au début et on se demande où l'auteur veut en venir. Puis l'auteur évoque des bribes d'éléments qui nous donnent envie d'en savoir plus sur l'histoire de cette famille, sur la grand-mère, sur cette cousine morte trop jeune... La maison n'est ici qu'un prétexte à évoquer les souvenirs d'Iris et lui permettre de les régler. Petit à petit, on se prend au jeu et on apprécie ce personnage attachant. Ce livre n'est pas un coup de coeur pour moi, car je pense que ce n'est pas mon genre de livre préféré, mais les amateurs de romans familiaux y trouveront sans aucun doute leur compte. le fait que j'en garde un bon souvenir assez précis est aussi à mon avis, un bon argument pour le découvrir.

J'ai également apprécié de pouvoir connaître davantage l'Allemagne, un pays dont je connais finalement assez peu la littérature. Je trouve que les livres sont un bon moyen de découvrir un pays et son ambiance.
Commenter  J’apprécie          90
Autour du thème de l'oubli, Katharina Hagena met en scène une galerie de femmes mais surtout une maison, une atmosphère, des odeurs et des sensations. Plus qu'Iris, je trouve que le personnage central de cette histoire est Bertha. A chaque fois que l'histoire semble avancer et se dérouler comme un ruban, l'auteur nous ramène à elle, la grand-mère, dont le décès a provoqué le rassemblement de ces quatre femmes : ses trois filles et sa petite-fille. Car Bertha, après une chute, a commencé à perdre la mémoire et le sens des choses et a vécu plusieurs dizaines d'années comme cela. Cette situation a marqué durablement et de manière différente ses trois filles et Iris. Aucune n'est sortie indemne de ce “retour en enfance” de Bertha, dont l'auteur dit cependant qu'il n'en est pas un. Iris, la narratrice, multiplie les anecdotes sur des oublis, des manies et l'expression du désespoir de Bertha qui se voit sombrer dans le vide. Petit à petit, on comprend cependant que la famille recèle d'autres secrets, bien plus tragiques.

Ce roman me laisse un goût d'inachevé. J'ai été sensible à l'écriture très “sensuelle”en ce qu'elle fait appel à tous nos sens. J'ai retrouvé des émotions, des souvenirs que l'on peut avoir d'une maison de famille qui vous a marqué dans l'enfance. Mais les personnages ne m'ont pas convaincue. J'ai été frustrée parce qu'ils ne sont qu'esquissés, surtout les trois filles de Bertha, dont on sent que la vie est passé à l'arrière-plan depuis qu'elles s'occupent de leur mère. En fait, j'ai eu l'impression que les retours fréquents de l'auteur sur Bertha, la fin de sa vie, ses difficultés, sont comme un boulet dont aucune des quatre femmes ne peut se défaire, qui revient sans cesse et qui les empêche d'avancer. Et j'avais envie qu'elles avancent… Je vois bien que tout ce que je raconte est un peu flou et j'espère que vous comprendrez ce que je veux dire ! Mais je pense que j'ai eu du mal à suivre le chemin sur lequel l'auteur nous emmène, j'aurais voulu bifurquer et explorer les bois alentours ;-)
Lien : http://passionlectures.wordp..
Commenter  J’apprécie          90
Si je n'avais pas pu lire le goût des pépins de pomme quasiment d'une traite au cours d'un voyage en train, j'aurais sans doute abandonné avant la fin, tant j'ai eu du mal à me retrouver dans tous ces prénoms de femmes, réparties sur 3 générations, et dans toutes les différentes histoires qui s'entremêlent.
Mais, dans ces conditions (une lecture non hachée et sans autre distraction possible!), j'ai été émue par la grand-mère qui s'enfonce tristement dans la maladie d'Alzheimer et j'ai beaucoup aimé, alors que ce n'est généralement pas mon fort, certaines descriptions empreintes de nostalgie: l'équeutage des groseilles, les bruits dans la vieille maison, les vieux carrelages de la cuisine,...
Commenter  J’apprécie          90
À la mort de Bertha, ses filles et sa petite fille se retrouvent pour les obsèques et Iris, la petite fille, apprend qu'elle hérite de la maison de famille. Elle y retourne après de longues années inhabitée et la redécouvre silencieuse et poussiéreuse. Commence alors le récit de cette famille, des non dits, des secrets, souvenirs d'enfance, deuils, tout cela jeté pèle mêle sans vraiment de profondeur, un peu confus, parfois trop long. Roman agréable mais sans plus malgré les bonnes revues. Ce que j'ai préféré, c'est la couverture et l'épilogue :)
Commenter  J’apprécie          80
Iris, jeune allemande bibliothécaire à Fribourg, hérite de la maison de sa grand-mère, qui vivait dans un home depuis plusieurs années, ayant perdu la raison. Iris retrouve cette maison qui lui rappelle tant de souvenirs, qu'elle nous livre dans ce roman très personnel.
Au début, c'est plutôt ennuyeux malgré un style direct, efficace et pourtant empreint de poésie. Peu à peu, Iris dévoile davantage les personnages- surtout les femmes de trois générations de sa famille- , raconte leur histoire intime, et le lecteur se prend au jeu, même si les liens entre eux sont parfois embrouillés et peu crédibles.
Ce roman traite du souvenir et de l'oubli : « Quiconque oublie le temps cesse de vieillir. L'oubli triomphe du temps, ennemi de la mémoire. Car le temps, en définitive, ne guérit toutes les blessures qu'en s'alliant à l'oubli »
Commenter  J’apprécie          80
J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire avant la moitié du livre.
Beaucoup de personnages féminins et de nombreux allers-retours dans l'enfance d'Iris la protagoniste associés à des descriptions parfois trop longues m'ont donné du mal. Mais je ne voulais pas stopper ma lecture quelques chose de plus fort me retenait.
Au final, c'est un récit profond, touchant avec une belle atmosphère.
Commenter  J’apprécie          80
C'est une lecture très sensorielle : les cinq sens sont en éveil, tour à tour, dans les descriptions des sensations de l'héroïne qui redécouvre ce qui a été le lieu de ses vacances d'enfant.
L'histoire de famille "ne casse pas des briques", il y a un suspens assez maladroit autour de la cousine partie trop vite, pour autant, j'ai aimé tout ce qui était relatif à la période de l'Allemagne nazie.
Je reste finalement assez perplexe sur le succès remporté par ce livre auprès des lecteurs, ce qui m'a amenée à le lire.
Mais j'ai néanmoins passé un agréable moment de lecture, peut-être parce que ma grand-mère de 94 ans est rentrée en maison de retraite il y a deux mois après une chute à son domicile cet été : le livre parlera à tous ceux qui vivent le vieillissement d'un être cher ...
Commenter  J’apprécie          80
Dans le cadre d'un café lecture, j'ai récemment eu l'occasion de plonger dans l'univers de "Le Goût des Pépins de Pomme" de Katharina Hagena. Ce roman, encensé par de nombreux critiques et adoré par de nombreux lecteurs, m'a pourtant laissé un sentiment mitigé, voire une certaine déception.

L'oeuvre de Hagena se déploie dans un cadre enchanteur, celui d'une vieille maison familiale, où les souvenirs se mêlent aux parfums des vergers environnants. L'autrice parvient à créer une atmosphère évocatrice, où chaque recoin de la maison recèle un secret, où chaque génération de la famille recèle ses mystères. Pourtant, malgré cette toile de fond prometteuse, je n'ai pas réussi à m'immerger pleinement dans le récit.

Le principal obstacle à mon immersion dans le livre réside dans son rythme. Hagena adopte une narration lente, ponctuée de descriptions minutieuses et parfois répétitives. Bien que cette approche puisse séduire certains lecteurs en offrant une exploration détaillée des émotions et des relations des personnages, elle a eu pour effet de ralentir considérablement ma lecture. À plusieurs reprises, j'ai ressenti une frustration croissante face à cette stagnation narrative, ce qui a compromis mon engagement dans l'histoire.

En outre, les personnages, bien que richement développés, ont échoué à susciter mon intérêt ou mon empathie. Leurs dilemmes et leurs tourments semblaient parfois artificiels, dépourvus de la profondeur nécessaire pour les rendre vraiment attachants. Malheureusement, je n'ai pas réussi à me sentir véritablement investi dans leur destinée, ce qui a entravé mon désir de continuer à tourner les pages.

Bien que l'écriture de Hagena soit indéniablement poétique et imprégnée d'une nostalgie touchante, elle n'a pas réussi à compenser les lacunes que j'ai ressenties dans l'intrigue et les personnages. Malgré mes efforts pour m'immerger dans l'univers de "Le Goût des Pépins de Pomme", j'ai trouvé difficile de maintenir mon intérêt tout au long de ma lecture. Au final, j'ai même éprouvé une certaine difficulté à terminer le livre.
Commenter  J’apprécie          71
Que raconte cette histoire?

Iris, une jeune bibliothécaire de l'université de Fribourg, vient de perdre sa grand-mère maternelle. Cette dernière souffrait de la maladie d'Alzheimer. Elle se rend alors aux funérailles dans le nord de l'Allemagne, à Bootshaven. Après la lecture du testament, elle réalise qu'elle hérite de la maison de son aïeule. Petit problème, elle n'en veut pas. Elle ne désire pas habiter dans le petit village où elle a tant de souvenirs. Avant de prendre la décision de vendre, elle passe quelques jours seule entre les murs. Ces derniers possèdent des souvenirs, des histoires de femmes. Ainsi, elle pense à sa grand-mère et à son vécu, à sa mère, à ses tantes et leurs histoires d'amour, à sa cousine Rosemarie décédée trop jeune, à la meilleure amie de Rosemarie, Mira. Mais encore, elle renoue avec Max, le frère de Mira. Décidera-t-elle de rester ou de retourner à son ancienne vie?

Ce que j'en pense?

Tout d'abord, je ne connaissais pas l'autrice. Je n'avais jamais entendu parler de Katharina Hagena. En lisant la quatrième de couverture, j'ai appris qu'elle est une spécialiste de Joyce et qu'elle est professeure de littérature à l'université. Alors, cette dernière n'est pas une inconnue du domaine littéraire. Par rapport au Goût des pépins de pomme, je suis mi-figue, mi raisin. Autant ce livre se lit facilement, autant c'est cette facilité qui m'a un peu irritée (je n'ai peut-être par saisi toutes les complexités). C'est un roman que l'on peut apporter à la plage ou encore lire au coin du feu en hiver. Alors, je conseille surtout de l'emprunter.

Ce que j'ai aimé dans ce dernier ce sont surtout toutes les réflexions sur l'oubli, la mémoire, les souvenirs en raison de la maladie de la grand-mère d'Iris. En voici un exemple :

Les souvenirs sont des îles qui flottent dans l'océan de l'oubli. Il y a dans cet océan des courants, des remous, des profondeurs insondables. Il en émerge parfois des bancs de sable qui s'agrègent autour des îles, parfois quelque chose disparaît. le cerveau a ses marées. (p.102)
Ainsi, Iris, en errant d'une pièce à l'autre de la maison s'approprie d'une part les lieux à travers ses sens (ça sent à l'intérieur «les pommes et les vieilles pierres)», et d'autre part, elle s'approprie ses souvenirs qu'elle relate parfois avec une touche d'humour. À cet égard, elle revisite les secrets des femmes de sa famille.

Un livre à savourer avec une pomme aux couleurs de l'automne.

Et vous, connaissiez-vous Katharina Hagena? Avez-vous déjà lu un de ses livres?

Bien à vous,

Madame lit

https://madamelit.ca/2020/11/27/madame-lit-le-gout-des-pepins-de-pomme/
Lien : https://madamelit.ca/2020/11..
Commenter  J’apprécie          72




Lecteurs (3679) Voir plus



Quiz Voir plus

Le goût des pépins de pomme - Katharina Hagena

De quelle nationalité est l'auteure Katharina Hagena ?

suédoise
hongroise
allemande
néerlandaise

10 questions
10 lecteurs ont répondu
Thème : Le goût des pépins de pomme de Katharina HagenaCréer un quiz sur ce livre

{* *}