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3,08

sur 414 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans la nuit du 31 décembre 1976 des coups de feu sont entendus dans central-Park; La victime , une adolescente de 17 ans Samantha Cicciaro.
Dans ce labyrinthe qu'est New-York, une ville à l'agonie, à la limite de l'implosion où suinte misère sociale, drogues, violence, dans un décor apocalyptique faite de friches industrielles, de squats, de graffitis bref on est dans "city on fire ".
Pendant plus de mille pages Garth Risk Hallberg nous entraine dans une sorte de jeu de piste. Nous suivons des personnages atypiques qui ont côtoyé de près ou de loin Samantha et son appareil photo .
Regan et son frère William alias Billy three-sticks, Charlie le prophète fan de Bowie, Mercer l'amant de William, Richard le journaliste, Nicky Chaos le gourou des "pots-humanistes" Keith le golden boy marié à Regan , Pulaski le flic bancal...
Tous névrosés, malheureux, seuls.
A travers " city on fire "Garth Risk Hallberg nous fait revivre une époque pas si lointaine où la première crise pétrolière pointe le bout de son nez, et le sida pas encore d'actualité. " City on fire " est aussi un hommage à "big apple" un peu comme " les mystères de Paris " d'Eugene Sue.
" City on fire" c'est aussi les interludes qui ponctuent le récit.
J'ai adoré ce roman pas toujours facile à lire mais qui m'a tenu en haleine jusqu'au black-out final.
ce roman m'a permis de redécouvrir des hits de l'époque comme le fameux " Gloria " de Patti Smith ou le " Marquee moon " de Tom Verlaine ou le fameux " blitzkrieg bop" des Ramones.
" Rien ne meurt; tout se transforme.
Balzac
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City on fire premier roman du jeune romancier américain Garth Risk Hallberg est un vent de tempête incroyable, bousculant notre corps avec fièvre et ferveur, cette oeuvre monumentale Dostoïevskienne transpire l'Amérique seventies, New York son principal personnage s'étouffe dans un marasme financier et de terreur meurtrière, plane le film de Spike Lee Summer of Sam (2000).
Ce pavé de 970 pages livre ces lettres de noblesse à notre cher H. de Balzac, grand travailleur de l'écriture, celle-ci est envoutante, tourbillonnante, ensorceleuse, les mots de Garth Risk Hallberg voltigent dans la fulgurance du génie. Entrecoupé d'interlude City on fire est composé de sept chapitres appelés livre, ces transitions composés de lettre intime, d'article de journaux, de e-mail, de fanzines, donnent de l'épaisseur à l'histoire. Prolixe comme Proust, avec cette légèreté incertaine les personnages deviennent les rouages d'une multitude d'intrigue se bousculant, s'échappant, s'évaporant, s'entrechoquant, s'ignorant dans le mutisme d'un mono dialogue égoïste. Plane la musique, la culture, la politique, l'économie, la société américaine de cette époque lointaine d'une dérive sans fin, le choc pétrolier, New York en faillite, les crimes, la recherche d'indenté... cristallisent ce Roman Fabuleux.
Le black-out final est un bouquet final explosif, où scintillent les lueurs d'une intrigue aux ramifications multilatérales, New York en ébène s'endort dans le tumulte des émeutiers, crache le feu de la colère des manifestants, libère le poison des âmes prisonnières, grave le futur d'une évidence en trois parties-Lien unissant tous les protagonistes -Une oeuvre cristallisant la mémoire de cette histoire.
Bowie avec son Ziggy Stardust envoute l'un des protagonistes de cet opus, comme un fantôme, Patty Smith en ange gardien chante ses conseils, Faulkner effleure ses pages, ce roman va vous happer vers des heures de lectures dévorantes.
Ce roman magnétique vous réveillera pendant la nuit, la journée vous serez esclave de ce livre, prisonnier de vos mains, votre regard perlera la brillance joyeuse de cette lecture sans fin.

Chef d'oeuvre.
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Comment ne pas parler de ce livre ?
Le livre a été acheté par la maison d'édition Knopf à 2 millions de dollars. Hollywood aurait déjà acheté les droits du livre.En France , ce sont les éditions Plon qui ont acheté le livre pour environ 200 000€.
Pourquoi un tel engouement pour un pavé de 1000 pages ?
Ma curiosité est piquée donc je l'achète d'abord en Epub. Les photos , les annotations dans différentes polices,des copies des écrits rendent la lecture désagréable. Donc je l'achète en version papier. J'espère que je ne serais pas déçue car ce livre m'a coûté la modique somme de 40€.

Je l'ouvre et quelques dizaines de pages plus tard , je suis happée dans ce New York de la fin des années 70, en pleine période punk. Je découvre des groupes musicaux que je ne connaissais pas. L'écriture est fluide, agréable , la traduction est exceptionnelle et riche en vocabulaire.

Je m'étais dit que cet énorme pavé allait tirer en longueur mais pas du tout. Les pages défilent bien trop vite à mon goût.
Tout est présent pour que ce livre soit addictif.
Une coupure d'électricité qui dure 24 heures, des tranches de vie de différents milieux sociaux, un meurtre, une ville mythique, un panel de personnages haut en couleur, des soupçons, des trahisons, des vérités, de la musique …

Tout est présent pour en faire MON ENORME COUP DE COEUR de ce début d'année !!
Lien : http://www.eolesenvole.com/?..
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Un livre dont il est difficile de parler et qui se doit d'être lu pour être vécu. Un pavé dense, intense, riche mais passionnant dressant un véritable et brillant tableau social du New York de la fin des années 70. Une immersion dans la ville, dans le milieu punk et sa violence, des chemins et des destins qui se mêlent et s'entremêlent et nous partons à la recherche des liens. Belle exploration de la condition humaine. Une plume talentueuse et vraiment prometteuse malgré quelques inévitables longueurs. Un roman ambitieux et explosif.

Chronique plus complète sur mon blog
Lien : https://bettierosebooks.word..
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Magnifique ! On est happés par ce texte qui résonne en nous bien après l'avoir lu.
pour un premier livre c'est une superbe réussite
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J'ai adoré ! Il fait partie de mes romans préférés du roman ! J'ai dévoré ce pavé en peu de temps, littérature américaine contemporaine comme je les aime.

Tout se déroule autour de plusieurs personnages mais à des époques différentes et autour d'un point central : la tentative d'assassinat de Sam Cicciaro, retrouvée quasiment morte dans Central Park.

Coup de génie de l'auteur où tout nous ramène au même point, où la psychologie des personnages apparaît petit à petit, où l'on comprend des choses en remontant le fil du temps puis en revenant au moment présent...

Selon moi, le livre vaut bien tout le coup de pub qu'il y a eu autour.
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Pour obtenir un beau feu d'artifice, il faut la concordance de plusieurs éléments d'origines extrêmement différentes (poudre noir, baryum, cuivre, strontium, ...) et surtout un artificier pour la mise à feu. Garth Risk Hallberg l'a bien compris et l'ensemble des personnages de ce roman choral sont d'origines sociales très diverses et malgré des parcours très différents leurs destins vont converger en un point d'ignition unique à New-York, le 13 juillet 1977 en plein blackout. La galerie de personnages s'étend de Carmine Cicciaro, génial artisan artificier, à Armory Gould, détestable homme d'affaires opportuniste qui, a sa façon, va mettre le feu aux poudres de cet excellent premier roman. Entre ces deux personnages, le spectre des milieux sociaux est très large puisqu'il s'étend de la haute bourgeoisie des Hamilton-Sweeney aux bas fonds de la scène arty-punk de l'époque. C'est sur ce point que "City on Fire" est remarquable puisqu'il arrive à rester cohérent en liant tous ces éléments à un événement précis qui est la tentative de meurtre d'une jeune fille, Samantha lors du réveillon du Nouvel An. Au final, le rendu est une magnifique peinture du New-York de 1977, en ébullition d'un point de vue artistique et social. N'ayez pas peur de la longueur du roman, l'écriture de Garth Risk Hallberg est nerveuse et "City on Fire" ne souffre d'aucun passage à vide.
J'ai lu ce livre en tant que juré pour le Prix du Livre de Poche 2017.
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A lire les critiques ici et là, on comprend bien qu'il ne s'agit pas d'un livre facile.
Pas à mettre entre les mains de tous les lecteurs, mais aussi pas à lire n'importe quand.
Vu l'ampleur de l'oeuvre, je me suis réservé une période de vacances pour m'y consacrer. 1200 pages, dix jours de lecture. Une immersion dans le NY agonisant des mid-seventies, dans les destins entrecroisés de multiples personnages, tous complexes, reliés par une intrigue, elle-même complexe. Et je ne le regrette pas.
De mon point de vue, tout est parfait dans ce livre. Sa construction, ambitieuse et rigoureusement architecturée. Ses personnages, à la psychologie sans faille. le contexte historique, juste jusque dans ses moindres détails. La langue, précise...
Je comprends que certains aient pu renoncer en cours de route. Mais ne pas tenter l'aventure est potentiellement se priver d'une formidable expérience.
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Tout d'abord, ne pas se laisser influencer ni décourager par la taille du livre (1230 pages) car l'histoire est passionnante et on y plonge très vite. Sous forme d'enquête policière après une tentative de meurtre le soir du 31 décembre 1976, on découvre l'histoire de nombreux personnages, avec des allers-retours altrenatifs dans le présent et le passé plus ou moins éloigné. Différents caractères interviennent dans ce roman avec des riches, des pauvres, des hommes d'affaire, des musiciens, des camés, des blancs, des noirs, des cathos, des juifs, ddes immigrés spécialistes des feux d'artifices, des hétéros, des homos, ... Quasiment youte la société New-yorkaise est ainsi représentés

Des personnages attachants ; Sam (la victime), fille de l'ex plus gros artifier de NY ; Cicciaro, Charlie son meilleur ami (et amoureux transis), William Hamilton Sweeney, riche héritier repenti, ex-leader de l'ex-groupe 'Ex Post Facto" sous le pseudo de Billy Three Sticks, sa soeur Regan avec lauqelle il a coupé les ponts, mais Mercer (son mec) essaie de faire que les liens se recréent, les membres du groupe, la société Hamilton Sweeney et le "frère démon" (Amory Goulg) qui tire les ficelles. Et puis 

J'ai adoré ce roman. On plonge dans l'univers impitoyable des Etats-Unis, une sorte de Dallas littéraire. Et le style du roman est original. On a l'impression d'avoir un dossier de journaliste qui a recueilli de nombreux indices: le journal intime du père Hamilton-Sweeney, le journal de Sam, ... Cela met du rythme au roman et on se sent intégré et acteur de l'histoire. Je conseille sans modération!
Lien : https://lesnourritureslitter..
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Le soir du réveillon du nouvel an 1976, une jeune étudiante, Sam, est victime d'une tentative de meurtre à Central Park. Mercer, un professeur noir qui sortait d'une soirée organisée dans la tour Hamilton-Sweeney, richissime famille dont est issu son petit ami William, prévient la police, qui le suspecte d'abord. Bientôt un journaliste proche du père de la victime, artificier, va découvrir que Sam était devenue membre d'une sorte de bande anarchiste dont le chef est financé par l'oncle de William pour provoquer des incendies dans les quartiers pauvres. Parallèlement, la soeur de William tente d'éviter un procès contre son père, le jeune Charlie essaie d'intégrer la bande de Sam, William disparaît pour se désintoxiquer…
Entre roman choral et fresque dont le personnage principal est bien New York, une oeuvre incroyable qui nous attache à chaque individu, tous liés indirectement via Sam ou William.
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