La Nurse du Yorkshire

J'ai beaucoup aimé ce nouveau roman de Stacey Halls. L'autrice nous balade dans tous les sans, du début jusqu'à la fin. On ne sait pas ici qui croire, qui ment, quelles vérités sont cachées derrière les faux-semblants. L'héroïne, Ruby, est elle aussi malmenée, et ne sait à qui faire confiance... sachant qu'elle a son propre secret à protéger, qui, s'il est découvert, pourrait amener à son renvoi définitif et une interdiction d'exercer en tant que nurse...
Une lecture très prenante, et pleine de rebondissements !

Un roman dont le personnage principal est l'ambiance pesante, selon moi, puis ses protagonistes aussi mystérieux que complexes, qui donne une histoire totalement addictive, l'auteur nous intrigue, nous titille. J'ai beaucoup aimé le parcours de Nurse May, une jeune femme exceptionnelle. L'auteur est douée pour raconter ces femmes d'une autre époque, moins favorable à la condition féminine (cf : Les sorcières de Pendle).
Une très bonne lecture !

Mon humble ressenti post lecture de la nurse du Yorkshire, de Stacey Halls.

1904: C'est l'histoire de Ruby May, nurse diplômée, habituée à l'agitation et au standing des grandes maisons londoniennes. Elle part travailler auprès de sa nouvelle famille au fin fond de la campagne du Yorkshire où l'attendent 4 enfants et des parents indéchiffrables.

Vous me direz « et alors? Quel est l'intérêt de l'histoire ? »

Bien évidemment il y a une intrigue, même plusieurs, un peu longues à mettre en place, mais qui s'intensifient au fil des pages.

Garder à l'esprit : Les apparences peuvent être trompeuses et les histoires de famille ne sont jamais simples.

J'aime beaucoup cette auteure qui sait, par sa plume, installer une atmosphère mystérieuse, et dépeindre les paysages comme si on y était.

J'ai passé un très bon moment lecture avec Nurse May et les enfants England. Je vous le conseille.

Un roman agréable, assez déconcertant. On ne sait pas trop vers quoi on s'oriente au début, puis petit à petit, les mystères sont dévoilés. Dommage que certains passages soient longs et peu intéressants. Je ne me suis pas attachée aux personnages, ni à l'héroïne d'ailleurs, mais j'ai apprécié l'intrigue malgré tout.

C'est le premier roman de cette autrice que je lis et j'ai plutôt bien aimé.
Je n'ai pas eu de mal à entrer dans l'histoire, j'ai aimé l'ambiance et l'époque du roman dès les premières pages.
Malheureusement, j'ai beaucoup moins aimé le coté un peu long et contemplatif de l'histoire, il y a énormément de descriptions que j'aurais préférées moins développées.
Cependant, l'intrigue m'a tenue en haleine tout le long de ma lecture, j'ai adoré l'atmosphère assez pesante voir même parfois étouffante que l'autrice à réussi à instaurer.
Je pense que je me laisserais tenter par un autre de ses romans très prochainement.

Un roman doux, tendre, triste, optimiste, raisonnable. Je ne connaissais pas l'auteur, mais le résumé aussi bien que la couverture m'ont interpellée. Et je ne suis vraiment pas déçue. Même si le rythme ne semble pas, en apparence, élevé, le roman se dévore au fil des page, sans temps mort. Ne pas se fier aux apparences serait un parfait résumé, au sens propre comme au figuré. J'ai vraiment passé un excellent moment empreint d'une certaine nostalgie de l'ère post-victorienne, d'interrogations, d'admiration et de spéculations. Je recommande vivement.

1904. La jeune Ruby est engagée comme nurse par la famille England dans une maison isolée au coeur du Yorkshire. Elle est vite déroutée par cette famille étrange qui semble couver des secrets : des enfants en manque d'affection, une mère effacée et maladive et un père excessivement enthousiaste. Mais Ruby est bien placée pour savoir que les apparences peuvent être trompeuses dans une famille. Au fil des pages, les mystères de plus en plus oppressants la renvoient à sa propre histoire.
Également autrice des Sorcières de Pendle, Stacey Halls est douée pour dépeindre les ambiances et les moeurs d'une époque. Elle illustre la condition féminine d'une période donnée tout en rendant le vécu de ses héroïnes universel.
J'ai rapidement été prise dans une intrigue bien construite, d'abord un peu lente avant que les secrets de famille ne se referment sur nous, nous captivant de manière addictive. Dans cette maison où règne un malaise latent, on ne sait plus qui est sain(e) d'esprit ni qui est bienveillant(e), et cette impression de flou est parfaitement travaillée.
Des thématiques fortes sont abordées : éducation, mariage forcé, santé mentale, manipulation et emprise psychologique.
J'ai eu un coup de coeur pour les personnages féminins. Leur envie de liberté, leur résilience et leur résolution malgré les blessures sont inspirantes.

L'atmosphère brumeuse du Yorkshire est bien rendue mais malheureusement il en aurait fallu plus pour me passionner. de fait, j'ai trouvé l'histoire de Ruby, cette jeune nurse qui arrive dans le mystérieux domaine de la famille England pour élever leurs enfants assez fade. La reconstitution historique est intéressante mais j'ai deviné
ce qui allait arriver…

Je suis mitigé en ce qui concerne cette lecture. le personnage de Ruby est un personnage très intéressant est énigmatique. On ne peut qu'aimer ce personnage surtout en sachant ce qu'elle a subi dans son passé. Par contre le mystère qui entourait la famille England n'a pas vraiment titillé mon intérêt et je pense que c'est surtout car dans cette histoire nous sommes toujours avec Ruby et les enfants qu'elle soigne du coup la révélation finale ne m'a pas subjugué plus que ça.

C'est le coeur lourd que Ruby, jeune diplômée de la prestigieuse école pour nurse du Yorkshire, refuse d'accompagner sa première famille à l'étranger. Elle demande alors à madame Sim de lui trouver une deuxième famille et c'est ainsi qu'elle est engagée auprès des England, descendants de riches industriels et de leurs quatre jeunes enfants, Decca, Saul, Millie et Charley.

Elle est étonnée de la différence entre le chaleureux et jovial Charles England et sa froide et distante femme Lilian. Tandis que Charles accueille au mieux Ruby, son épouse reste un mystère vaporeux aux yeux de la jeune nurse qui va devoir trouver sa place et bien faire son travail chez cette singulière famille.

Il y a quelque chose de « Rebecca » de Daphné du Maurier et de « Seule en sa demeure » de Cécile Coulon dans ce drame gothico-domestique. Un roman d'atmosphère, qui prend le temps pour ses personnages et tient l'intrigue et le mystère jusqu'au bout. En anglais le titre est « Mrs England » … Certes, elle est un personnage torturé et nébuleux mais pour moi le titre français vise plus juste sur la sibylline Ruby, délicate et robuste à la fois, elle est bien plus complexe que sa nouvelle maîtresse.

J'ai adoré ce roman du début à la fin, c'est le troisième Stacey Halls que je lis, et ce fut un enchantement et une immersion dans l'ambiance qu'elle sait si bien créer comme pour « Les sorcières de Pendle » et « L'orpheline de Foundling ». Un régal de lecture qu'on termine trop vite.

« Ma directrice dit toujours que la matière première sur laquelle s'appliquent les nurses est plus fragile que la toile, plus noble que le marbre et plus précieuse aux yeux du monde que la somme des deux. »