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3,63

sur 219 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La couverture de « Green class » me laissait penser qu'il s'agissait d'un survival. Ce n'est pas vraiment le cas. le sous-titre aurait dû me fournir un indice. En effet, ce 1er tome s'intitule « Pandémie ». Au début de ma lecture, j'ai craint qu'il ne s'agisse d'une sorte de « Walking dead » version ados. Mais heureusement, la suite du récit prend un chemin plus original et plus intéressant.
Je passerai rapidement sur le dessin qui n'est pas vraiment ma tasse de thé et dont le découpage manque parfois d'efficacité. Je préfère évoquer le scénario qui est le point positif du récit. Comme je l'ai dit, après un début très classique, le récit prend une tournure assez inattendue. En effet, il ne s'agit pas ici d'une apocalypse zombie, la pandémie dont il est question dans « Green class » est bien plus originale et j'ai trouvé ça bien trouvé. D'autant plus que ça permet à Jérôme Hamon, le scénariste, d'aborder le thème de la contamination sous un angle presque intimiste, en tout cas où les sentiments sont très présents. C'est vrai que le côté ado est assez marqué et que les dialogues ne sont pas très bons mais j'ai été suffisamment séduite par le sujet pour avoir envie de lire la suite.

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Il est méchant, ce Groot ! Fan de récits survivalistes avec un virus mutant, j'avoue avoir directement craqué en regardant les couvertures des deux premiers opus. Je me demandais ce qu'allaient affronter ces jeunes ados : zombies, monstres, aliens, bestioles originales ? Finalement, la réponse arrive dès les premières pages… Il s'agit d'hommes-plantes ! La pandémie du virus HBV2 semble être terrible et implacable : le HBV2 se fixe sur l'ADN de ses hôtes, puis en prend totalement possession jusqu'à les changer en végétaux humanoïdes à la manière du Cordyceps (The Last of Us). Comme pour les morts-vivants, les infectés perdent le langage, leurs repères et oublient tout de leurs proches… Bien que ces éléments soient classiques, j'ai beaucoup aimé ma lecture. Tous les codes du genre Z sont réunis, notamment dans le premier tome qui pose bien les bases de l'histoire, tout en proposant de l'action, du suspense et des passages sensibles.

C'est avec plaisir que j'ai suivi Noah, sa soeur Naïa ainsi que leurs amis Linda, Beth, Sato, Lucas. Ces ados canadiens vont rapidement devoir faire face au virus, puisqu'en quelques pages, on rentre dans le vif du sujet : Noah va se faire infecter et va radicalement muter. On va alors suivre ces jeunes au quotidien que ce soit dans un petit chalet isolé, en pleine nature ou dans un camp de survivants. le moins que l'on puisse dire, c'est que le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer ! Les choses bougent tout le temps et la tension est constante. Certes, on retrouve les thématiques déjà vues/lues (amitié, amour, famille, loyauté, survie, violence, mort, écologie, etc.), mais elles sont plutôt bien creusées. de plus, les auteurs n'hésitent pas à faire une ellipse afin que l'on puisse voir les adolescents évoluer, tisser des liens et s'adapter à ce nouveau monde.

Par ailleurs, bien qu'ils soient sombres, les graphismes m'ont séduite. Les héros sont aisément reconnaissables et ont des apparences ainsi que des origines très éclectiques. Les planches sont assez chargées et énergiques, mais je n'ai pas eu la sensation d'action trop rapide ou de dialogues trop présents. Bien sûr, il y a pas mal à lire, car les personnages discutent beaucoup néanmoins, cela ne m'a pas dérangée. Ces graphismes, l'atmosphère post-apocalyptique et le dénouement surprenant m'ont donné envie de directement enchaîner avec la suite !
Lien : https://lespagesquitournent...
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J'ai découvert cette BD par hasard et j'ai hésité à la lire car ce n'ai pas le genre d'histoire que j'affectionne d'habitude mais j'ai trouvé cette BD intéressante. J'ai apprécié suivre les aventures de ces jeunes canadiens partis en classe verte et qui suite à un virus vont se retrouver coincer dans un pays étranger.
Le graphisme est bien réalisé
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Le moins qu'on puisse dire est que "Green class" démarre sur les chapeaux de roues ! Dès les premières planches, on est témoin de la terrible pandémie qui se répand et de la panique qu'elle suscite. J'avoue avoir été surprise par ce démarrage plutôt brusque. Alors qu'on découvre seulement le premier tome, on a le sentiment de lire le second, de prendre l'histoire en cours de route. Entre les personnages, le lieu de l'action, la pandémie, les dessins... cela fait beaucoup d'éléments à "assimiler" en même temps.

Pourtant, cela ne m'a pas gâché la lecture de ce tome, bien au contraire. Je trouve que les auteurs ont été malins de débuter ainsi leur série. de cette façon, le lecteur se retrouve confronté à la pandémie de la même manière que le groupe d'adolescents au coeur de la BD, c'est-à-dire soudainement et involontairement. L'immersion est donc rapide, efficace.

Pour l'instant, je ne peux pas dire que je me suis attachée aux personnages. Ces derniers manquent un peu de finesse à mon goût. Mais il faut dire qu'il y a tellement de scènes d'action que cela laisse finalement peu de place au développement même des personnages. Pour ce qui est du dessin, je l'ai tout de suite apprécié. C'est énergique, moderne. Les décors comme les personnages sont bien travaillés. J'ai énormément aimé les crayonnés qui sont rassemblés à la fin du tome.

Le dénouement de ce premier tome relance habilement l'intrigue. J'ai vraiment hâte d'en savoir plus sur cette mystérieuse pandémie et ses effets sur l'homme. Car ce qui est aussi intéressant dans cette série, c'est de voir comment l'Homme se retranche dans la violence, dès lors qu'il est confronté à quelque chose qu'il ne connaît pas et ne maîtrise pas...
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De jeunes Canadiens reviennent des marais de Louisiane, où ils étaient en classe verte. Ils sont fatigués, ils puent, en ont marre et ne désirent qu'une chose : rentrer dans leur foyer et prendre un bain.

Oui, mais, durant leur petite virée scolaire dans les marais, une épidémie foudroyante s'est déclarée, transformant les infectés en espère de cousins de "Je s'appelle Groot". Bref, personne n'a envie de se retrouver en sosie De Groot des "Gardiens de la Galaxie".

Comme dans toutes les pandémies, on isole les infectés, on ferme tout et on abandonne les autres derrière un grand mur, version plus grande que celui que Trump voulait construire et surtout, bien plus haut et infranchissable.

Tout le monde accepte la situation, dans notre groupe de jeunes ? Non, 5 d'entre eux décident de rester avec leur pote Noah, infecté.

Ce récit ne manque pas d'action, de rebondissements et ne perd pas de temps à planter l'histoire. C'est brusque, trop brusque. Ce qui rend les choses un peu plus difficiles à comprendre, notamment avec les jeunes qui viennent d'un foyer.

On ne saura pas non plus comment cette épidémie foudroyante s'est déclarée (peut-être dans les albums suivants?).

L'atmosphère est à la "Walking dead", puisque les personnes atteintes par le virus deviennent décérébrées, comme des zombies, avant de virer en créatures bizarres.

Les dessins sont expressifs, je n'ai pas à me plaindre d'eux, mais le scénario de ce premier album, s'il est efficace en action, reste un peu bancal : une bande d'ados qui résiste, qui tente le survivalisme, qui se chamaille sans cesse et qui bien souvent, agissent d'abord et réfléchissent ensuite.

Bref, une bande de têtes à claques qui oscillent entre sympathiques et chiants. Ils sont attachiants et manquent parfois de finesse. Des ados, quoi !

Malgré tout, j'ai apprécié ma lecture, j'ai envie de savoir ce qu'il va arriver à cette bande de gamins, perdus dans la vie, qui se raccrochent à leur petite bande parce que c'est tout ce qu'ils ont, c'est leur famille.

Ils s'engueulent, mais il y a un semblant de solidarité, l'amitié les rassemble et bien que certains regrettent d'être restés derrière le mur, ils vont se serrer les coudes (et serrer les fesses aussi).

Les codes des séries Z post-apo et de pandémie sont réunis, sans pour autant que cela tourne au récit neuneu. On connaît les comportements humains face à ce qu'on ne connaît pas, face à la peur, face à ce qu'on ne maîtrise pas : la violence, les viols, les armes à feu, les meurtres.

Il n'y a que quand un moustique se pose sur un de ses couilles que l'homme n'a pas recours à la violence (et s'il le fait, il en assumera la douleur).

Pas conquise à 100 %, mais j'ai tout de même envie de voir ce que les trois autres albums me réservent, afin de me faire un avis général sur cette série post-apo qui met en scène des ados en marge de la société et les fait affronter une violence qui n'est pas habituelle.
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Le thème est d'actualité, le dessin est très dynamique, j'aime beaucoup les scènes d'action, et elles sont nombreuses. La colorisation est au top, contribue bien à l'ambiance, anxiogène, de cet univers post apocalyptique. le scénario est très accrocheur, on a envie de poursuivre, on se demande bien où cela va nous mener. J'espère que le dénouement, ou au moins la suite, sera à la hauteur de cette entame. En tout cas, j'en serai.
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Green Class est une saga post-apocalyptique présenté sous forme de bande dessinée, dont le scénario est sorti de l'esprit de Jérôme Hamon et les dessins, de celui de David Tako.

Je dois bien avouer qu'en me lançant, j'avais peur d'un énième récit sur les zombies. mais j'ai été agréablement surpris. Suite à un voyage de deux semaines isolés, une bande d'ado retrouve un pays ravagé par une épidémie. Ils sont rapidement mis en quarantaine sans possibilité de s'échapper.

On pourrait très bien donner une issue "zombiesque" à l'épidémie mais, sans trop en dire, j'ai l'impression que c'est plus profond que ça. J'ai beaucoup aimé cette solidarité créée entre les personnages aux caractères bien trempés. Certains demeurent toutefois assez tête à claque et "rustre". Il manque une dose d'émotion positive. On a l'impression d'avoir une bande d'ado assez brute.

Les dessins sont plutôt réussis même si je n'ai pas follement adhéré au style proposé. le texte est dense et est de qualité, ce qui rend cette bande dessinée très mature. D'ailleurs, je conseille cette BD à des collégiens post 5e mais pas à des plus jeunes.

Pour conclure, une belle aventure commence et j'espère que le potentiel sera exploité par la suite.
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Un groupe de jeunes en foyer qui n'ont pas froid aux yeux, un virus "extrêmement contagieux" qui "n'arrête pas de muter", des contaminés à l'allure de monstres végétaux et au comportement zombi, une ambiance post-apocalyptique ("La zone est fermée, ils ont repris la technologie qui avait été développée pour construire le mur avec le Mexique") et des habitants en mode survie ("Les gens ont une telle haine des infectés que les choses ne vont pas tarder à dégénérer") : tous les éléments sont réunis pour une aventure palpitante. Pourtant il m'a manqué un petit quelque chose... Je crois que je m'attendais à être davantage impressionnée par le graphisme, dont j'ai trouvé les couleurs sombres et les personnages maussades.

Le scénario soulève quelques pistes intéressantes, notamment le décuplement de capacités physiques liées à la métamorphose des infestés : de quoi sont-ils capables? Quelle est cette créature gigantesque qui surgit à la dernière scène? Les contaminés perdent-ils complètement leur conscience humaine? le jeune Noah en effet, qui a des moments de lucidité (quand il écoute de la musique), semble prisonnier de son enveloppe végétale mais toujours "présent". La question de l'humanité se pose également pour les personnes encore saines : "On finira tous par choper ce putain de virus... La seule chose qu'on puisse décider, c'est la façon dont on va se comporter d'ici là... Est-ce qu'on va rester humains ou pas ?" Je suis curieuse de voir comment va évoluer l'intrigue!
Lien : https://www.takalirsa.fr/gre..
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Malgré une idée de base assez classique depuis quelque temps, le scénario est bien ficelé et ce qui pourrait tourner au déjà vu prend plutôt un tournant original et intéressant.
Les dessins sont tout à fait adaptés au public visé ( plutôt grand ado) et au scénario.
J'espère que la suite sera à la même hauteur.
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Le HBV2 se répand comme une traînée de poudre. Avec la particularité de se fixer sur les gènes, il transforme rapidement son hôte en une sorte d'humanoïde végétal ! clairement cela m'a fait pensé à Groot. Seul bémol, la personne infectée perd peu à peu la mémoire et devient un « monstre »

C'est dans cet univers post-apocalyptique, ou plutôt en pleine pandémie, qu'on fait la connaissance d'une bande d'adolescents placés en foyer qui rentre de classe verte. mais l'un des leur est contaminé et bien que québécois on ne leur laisse pas franchir la ligne jusqu'à l'aéroport. un choix titanesque les attend : Fuir au Canada par le dernier avion ou rester avec leur pote Noah qui est infecté !

Green class, le titre me faisait pensé à un titre sur l'écologie mais on tombe plus sur une version « adolescente » de Walking dead si les humanoïdes sont comparés à des zombies. le graphisme est très sympa, l'enchaînement plutôt logique et embarquant. L'évolution des infectés est rapide et leur transformation colle à l'idée qu'on se fait de ce nouveau virus. Pour un premier tome, me voilà plutôt emballée et curieuse de voir la suite !
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