J'ai lu les échanges épistolaires entre Hélène Ranff et Franck Doel d'une seule traite tant les découvrir était plaisant et rempli d'un charme pour le peu désuet mais si touchant.
J'ai aimé ce contraste entre l'exubérance assumée d'une Hélène Ranff passionnée d'ouvrages antiques et anciens et le flegme tout en retenu d'un Franck Doel investi par sa mission de dénicher des livres anciens avec humour et dévotion.
Ces échanges d'une durée de 20 ans sont riches d'histoire où l'on ressent le contraste très fort entre une Amérique, en 1949, capable de nourrir 3 personnes pour un diner et le rationnement concret et réel dans une angleterre sortant à peine d'une guerre terrible.
Et puis il y a cette passion commune pour la lecture d'ouvrages connus voire inconnus, cette verve aussi réjouissante que délectable d'Hélène Ranff qui entre remontrances, générosité et humour ne cesse de taquiner Franck Doel dans sa recherche inépuisable de livres d'histoire incroyables.
J'ai trouvé leurs échanges touchants, terriblement attachants, drôles souvent et puis toute une vie quasiment qui passe sous nos yeux jusqu'au dénouement....
C'est une très belle empreinte historique de l'après-guerre, des nouvelles sociétés en devenir et de cette passerelle entre américains avides de grandiosité et de britanniques tout en flegme et retenue.
Un ouvrage stimulant et profondément humain qui donne envie de se balader du coté de Charing Cross Road !
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J'ai trouvé cette correspondance très intéressante.
D'une part par l'humour que l'on retrouve dans les lettres, et d'autre part de comprendre la situation dans laquelle chacun se trouve dans leur pays.
Cette correspondance est aussi impressionnante du fait de sa durée, 20 ans c'est quelque chose, mais aussi car ils ne se sont jamais rencontrés.
A travers cette correspondance, on rit mais pas seulement, on suit aussi les déboires et uns et des autres.
Le livre se lit tout seul !
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Un petit livre que j ai lu à l occasion d'un challenge sans rien savoir de celivre
C'est un échange de lettres écrit e,n majorité en 1949.
Quelle correspondance !!!
Un humour que je qualifierai de grinçant pour cette américaine qui souhaite se procurer des livres anciens originaux pour leur édition .
C'est l'univers du livre donc en tant que lectrice je n'ai pu qu'admirer cette collectionneuse qui achète que quand elle a lu(original n'est ce pas et qui jette les livres je vous laisse découvrir pourquoi malgré cela elle m'a été sympathique.
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Une relecture, pour moi, qui n'en fais que très peu parce qu'il y a tant à découvrir et à lire. Mais , une relecture qui m'a fait passé un bien joli moment ; je ne me souviens plus de mes pensées lors de la découverte de ce livre, il y a un certain nombre d'années. J'ai comme l'impression que je l'ai apprécié davantage parce que je prends conscience avec les années de la place des livres dans une vie.
Les livres comme "amis", les livres comme autant de liens qui se tissent autour d'eux, les livres comme messagers au moment des choix de vie, les livres juste pour savoir qu'ils sont là et nous accompagnent, toujours.
Une belle histoire que celle de l'amitié entre une jeune femme de New York désireuse de rattraper le temps perdu et "d'apprendre" sur la littérature anglaise et les employés d'une librairie d'occasion qui n'auront de cesse que de la contenter dans ses demandes de livres épuisés ou abordables.
Une histoire sur le temps qui passe, les vies qui se défont, les absences qui surviennent... et les livres qui demeurent prêts à circuler entre d'autres mains en attente.
Une belle histoire pour dire le merveilleux de ces livres d'occasion, déjà lus, annotés et qui enrichissent encore davantage "leur propriétaire" du moment.
Finalement : relire, c'est porter un autre regard et c'est bien également.
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Régulièrement, Helene incendie depuis l'Amérique la librairie anglaise qui lui fournit ses livres d'occasion. de même, elle s'insurge contre les conditions difficiles dans lesquelles vivent ses libraires... préférés, et leur envoie même des colis de nourriture : l'Angleterre des années 50 impose encore le rationnement.
Cette correspondance épistolaire qui s'établit entre le vieux continent et les États-Unis ne manque pas de piquant, et de tendresse aussi. le livre y trouve sa place naturellement, en tant que témoin d'une relation entre les lecteurs et ceux qui permettent la circulation de cet objet très particulier.
Rythmée, l'histoire tisse avec finesse et humour des liens entre les deux continents. Un moment léger qui aborde des thèmes historiques et qui rend au livre broché toutes ses lettres de noblesse.
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