Nuit sur la ville.. Ou le bouquin que tu prends parce que tu ranges ta bibliothèque par genre ( enfin t'essaie) et tu te souviens plus si tu l'a lu ou non...
Pitch :
Tokyo, Sawazaki est un privé... il a son bureau même si sur la porte y a pas son nom... Mais un autre ( ça lui amène pas mal d'emmerde d'ailleurs).... Et puis voilà un jour y a un nom qui va pas arrêter de faire surface, par plein de gens différents, Saeki... Mais qui donc est-ce ce Saeki ? Pourquoi donc tout le monde lui en parle, pour une raison ou pour une autre ?... Ah ça...
En fait je l'avais déjà lu, mais j'en avais aucun souvenirs.. et ça... bon y a deux solutions dans ce cas-là :
1 c'était pas terrible
2 je lis trop de trucs... et mon cerveau n'est pas un disque dur infini... il fait de la place tout seul, même avec les trucs bons...
Bin en fait c'est entre les deux... Parce que ce n'est pas un mauvais polar, une histoire de disparition/assassinat/politico/divorce/journalisme et fumage de clope et donc des cendriers tous plus dingues les uns que les autres.. un cendrier c'est un détail important pour un fumeur ^^... oui y a tout ça dedans... et plein d'autres trucs ( mais ça ferait un peu inventaire à la
Prévert aussi j'arrête là..^^).
Mais c'est pas non plus hyper transcendant, le côté: "oh je l'avais pas vu venir, je suis sur le cul.. avec le clignage de yeux et le sourire jubilatoire".. Non....
Mais soyons aussi objectif je n'ai peut-être pas eu ce côté parce que je l'avais déjà lu, aussi...
Par contre et c'est rigolo parce que le titre date de 1988 pour le Japon, et à un moment les Beatles sont mentionnés et ne sont pas connus par les protagonistes du moment... et heu... à ce moment là je me suis demandé à quelle période se passait cette histoire dans le temps.. Parce que quand même pas connaître les Beatles, et je m'interroge...
Alors oui, je me disais bien qu'avec certains personnages y avait un truc louche, mais objectivement je ne sais pas si c'était des réminiscences de ma première lecture ou juste que « forcement, j'avais bien vu » et donc la surprise moyen...
Des fois c'est un peu sac de noeuds, mais j'ai bien l'impression que leur système politique est un peu sac de noeuds ( j'ai pas compris grand chose à ce niveau-là, je peux bien l'admettre)...
L'écriture n'est pas désagréable, et ce Sawazaki pour un privé est franchement bien sérieux entre le roman noir américain et le feutré de Madame Christie...
Et j'ai été étonnée mais c'est bien la première fois que je lis un roman japonais où on ne parle pas de bouffe...