Le Scorpion sensibilise aux aspects socio-économiques de la sexualité, au marché, comme aux marchandages auxquels elle donne lieu. Le signe porte également à en percevoir la dimension universelle et à penser que sa finalité est d'attiser la compétitivité pour mieux perpétuer l'espèce -au moins dans les mondes végtal et animal. Dans son ouvrage Les Plantes : amours et civilisations végétales, le chercheur Jean-Marie Pelt s'est penché sur la sexualité des végétaux et sur leurs stratégies amoureuses. Dans l'Homme imaginant, le biologiste Henri Laborit a insisté sur l'importance des déterminismes génétiques, biologiques, sémantiques et socioculturels, pour en arriver à se demander si les hiérarchies humaines et animales n'étaient pas d'abord basées sur des compétitions sexuelles.
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"Ceux qui survivent, affirme Steven Spielberg, sont ceux qui apprennent à s'unir, en eux-mêmes d'abord, aux autres et à la nature ensuite." La première et dernière synthèse à laquelle devrait tendre chaque être humain, est contenue tout entière dans le symbole par lequel la Tradition représente le dernier signe d'automne. Il s'agit d'unir le cavalier et son cheval, autrement dit de maîtriser -sans les refouler- les pulsions animales grâce à la conscience , pour mieux accéder aux hauteurs que suggère la flèche qu'envoie le centaure vers le ciel.