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4,09

sur 770 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Oups... Je ne vais pas ajouter ma voix au concert de louanges des Babéliotes, car je crois que je suis totalement passée à côté de ce roman !
Ces histoires d'amour contrariées et pourtant hautement prévisibles m'ont clairement ennuyée, le personnage féminin ayant tendance à m'agacer. A mon goût, cela traîne trop en longueur, même si je reconnais que cela fait partie du style et de l'ambiance, que les caractères des personnages sont recherchés (ce qui les rend quand même attachants), mais j'avais envie de mettre des calottes à Bathsheba de temps en temps ! On pardonnera les petites piques misogynes dues à l'époque de l'auteur, on appréciera les descriptions de la campagne.
Au final, une très grosse déception pour moi. A oublier. Ou à relire en de meilleures dispositions !
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Une belle jeune fille impétueuse, bien résolue à éviter le mariage et à mener seule, de main de maître, la ferme à la tête de laquelle la Fortune l'a placée, se retrouve l'objet des convoitises amoureuses de trois hommes. Un simple berger qu'elle a autrefois éconduit et qui a le bon goût de travailler pour elle sans trop évoquer ses sentiments (le gentil garçon fidèle). Un riche voisin qui perd un peu l'esprit devant la violence de ses sentiments et veut à toute force l'épouser (le boulet insistant). Un bellâtre de soldat, veule, fat et frivole, qui l'entortille en trois compliments ridicules et qu'elle épouse sur un coup de tête, parce que c'est bien connu, les belles jeunes filles volontaires, il suffit de leur dire qu'elles sont charmantes en frétillant de la moustache pour qu'elles se métamorphosent illico en gourdasses sans cervelle. Il faut dire que la petite vaniteuse se regardait dans un miroir dès le premier chapitre, elle était mal partie !
Evidemment, le mariage ne sera pas heureux et au bout de 250 pages, l'affaire commence à devenir vaguement intéressante, sans cesser de rester assez franchement agaçante.

Si ce roman a pu correspondre, autrefois, à une sensibilité tissée de puritanisme pastoral, de mièvrerie romanesque et d'aimable paternalisme misogyne, je peine en revanche à comprendre l'engouement qu'il suscite encore aujourd'hui. Certes, il y a de belles descriptions de la campagne anglaise, une présence puissante de la nature qui dépasse de très loin les simples passions humaines, mais rien, dans l'étude des personnages, ne vient donner de profondeur à ce qui pourrait être le scénario d'un mauvais roman de gare. Les personnages masculins ne dépassent guère le stéréotype, Bathsheba/Barbara aurait pu sortir du lot si l'auteur ne s'était englué au passage dans un enchevêtrement douteux de préjugés sur les femmes, d'autant plus contrariants lorsqu'une héroïne prétendue forte se révèle simple potiche. Tous, en tout cas, sont unanimement agaçants et leurs malheurs n'ont pas su me toucher une seconde.
Quant au style, je lui laisse le bénéfice du doute - la traduction que j'ai lue est ancienne, peut-être trop (ma bibliothèque n'avait que celle-là), et le résultat un peu plat, voire carrément ridicule lorsqu'on en arrive aux dialogues, entre effets d'humour ratés autour des paysans benêts et déclarations d'amour pathétiques qui font saigner les yeux.

Tout compte fait, je préférais encore l'adaptation de Vinterberg, vue l'an dernier au cinéma, qui avait le mérite de donner plus de poids au personnage de Bathsheba/Barbara et d'offrir au spectateur de très belles images.
Je sens que je ne vais pas redonner sa chance à Thomas Hardy de sitôt...
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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Comment le dire ...Je n'ai pas du tout aimé ce roman...
Bathsheba-quel nom- est très jolie jeune fille, mais très vilaine : elle se regarde dans la glace !!! ô vanité ! Et ce devant un fermier très loyal, très honnête, très droit, qui désapprouve un tel comportement, mais qui aimerait bien -elle est trop mignonne malgré ses gros défauts de coquetterie-l'épouser pour qu'elle devienne parfaite sous sa gouverne, pauvre petite fille ...
Il se propose, et elle refuse ...puis la roue tourne, Bathsheba devient une riche héritière, et le fermier est ruiné...mais son amour est intact. Il la retrouve, devient un de ses bergers, mais il n'est plus question de l'épouser ...
Et puis entre en scène le voisin -mon Dieu quel fou furieux- et un capitaine sexy mais très frivole ... Que va devenir Bathsheba entre ces trois andouilles ? Comment s'en sortir ?
Voilà le roman le plus surévalué que j'aie lu depuis longtemps !!! Un roman ponctué de petites remarques sexistes sur la folie des femmes, leur manque de logique, tous les clichés les plus rebattus du XIXème siècle sur les femmes, alors que le seul personnage cohérent ici, c'est bien elle, Bathsheba. Les trois hommes-à l'insu de l'auteur on dirait-sont trois nullités caricaturales, incapables de sortir de leur système de pensée sclérosé. Et pourtant, il faut bien qu'elle se débrouille avec eux, la pauvre Bathsheba. On la plaint, et on plaint avec elle toutes les femmes de son siècle.
Mais ce que je reproche surtout à Thomas Hardy, c'est de ne pas comprendre que ce n'est pas son fermier qui est le "bon" personnage, mais bien la fille. Voilà pourquoi je trouve le roman surévalué. Hardy est beaucoup moins subtil que ses consoeurs (Austen, Brontë etc ...), ou même qu'Anthony Trollope, qui n'est jamais dupe des clichés masculins sur les femmes (sans doute bien éduqué par sa mère). Il ne parvient pas à les dépasser, à mettre tous les êtres sur le même plan, à dévoiler leurs petites ruses, la construction du féminin, du masculin, il prend tout au premier degré, comme le fermier voisin, finalement, et les minuscules fautes de la femme sont mises à égalité avec la folie des hommes (moralisatrice pour le premier fermier, obsessionnelle pour le voisin harceleur, inconsistance, inconscience, cruauté, vénalité pour le capitaine sexy). Cette folie des hommes, on dirait que Thomas Hardy ne la voit pas, ou que, s'il la voit, il lui paraît naturel que Bathsheba s'y soumette, par la voix du fermier moralisateur qui va quand même jusqu'à culpabiliser Bathsheba et l'inciter à épouser un fou furieux, parce qu'elle lui a envoyé une carte de Saint Valentin ! Et c'est lui, le héros !! La folie, je vous dis...
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Je sors une relique de ma PAL. C'est un peu compliqué de rentrer dedans du fait du style, il faut s'habituer.
J'ai voulu le lire parce qu'il fait partie de ce qu'on appelle les classiques mais malheureusement je n'ai pas adhérer...
Ni à l'histoire, ni à l'héroïne (outre le fait que je n'arrivais pas à prononcer son prénom dans ma tête) !
Du coup, j'ai tout lu mais j'ai survolé ma lecture, je ne pense pas que ce roman me laissera un souvenir impérissable.
Certain.e.s voient ce livre comme une grande épopée romanesque, ce ne fût pas mon cas... le point positif est qu'il se lit vite comparé à d'autres classiques.
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Voici un livre que je ne n'aurais jamais eu l'idée même d'ouvrir la première page si le club de lecture ne l'avais pas choisi ce mois ci.

C'est une histoire d'amour romanesque à l'ancienne. Une fille d'un fort caractère dont le personnage m'a saisie dès le début par sa simplicité, son aisance naturelle, sa joie de vivre. D'un autre côté, le personnage du fermier Oak est un gentil jeune homme, qui s'éprend très rapidement d'elle dès lors qu'il m'aperçois...

J'ai été énormément séduite par tous les personnages de ce roman car ils ont tous un très de caractère bien particulier et ils sontmis en scène de manière prenante et leurs pensées m'a bien distraite.

Mais... Nous restons dans des histoires d'amour, bourré de description et de longueurs avec peu de réelles actions.

Toute la beauté de ce roman est (et je me répète) dans les personnages maisun gros manque d'action pour ma part. Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de chose et ce livre me démontre que mes goûts littéraires ne sont pas prêt de changer.

Aucun regrets de l'avoir lu et puis comme on le dis souvent avec une amie : "Il faut sortir de sa zone de confort pour progresser!"
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J'ai voulu continuer la découverte de Thomas Hardy avec Loin de la foule déchaînée.
J'ai été très déçue.
Il ne se passe rien ou presque et que de longueurs, de descriptions inutiles, même les dialogues sont parfois sans intérêt pour l'histoire ! sans intérêt tout court.
466 pages pour enfin arriver à la fin que l'on imagine dès les premières pages du roman.
J'ai espéré un rebondissement, une surprise, jusqu'à la dernière page, en vain.
Seul point positif, le style de Thomas Hardy, c'est ce qui m'a motivé pour aller jusqu'au bout.
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J'ai cru que je n'en viendrais jamais à bout. Acheté et lu sur la foi des critiques très élogieuses des Babelionistes, je me suis ennuyée comme jamais. Je ne comprends pas les éloges...? Pour moi ce livre est de l''essence de cucugnetterie. A aucun moment je ne suis rentrée dans l'histoire et dans l'époque, trop de décalage. L'héroïne ne m'a donné qu'une envie : la gifler.
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Bathsheba est une femme pourtant fougueuse qui perd sa liberté et son assurance. Une femme qui devient faible par amour et soumission. Un roman bien loin de toute modernité, sans rythme. le dénouement sauve le reste.
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