Starling House

Je n'ai pas réussi à aller au bout de la lecture, même s'il y avait de chouettes aspects à cette urban fantasy. le gros point noir pour moi a été la lenteur : l'action ne commence réellement qu'à la moitié du livre. Et bien que ça s'annonçait sympa (mais sans plus), la première partie m'a tellement essoufflée que je n'avais simplement plus envie 😅

Les points chouettes qu'il faut quand même souligner :

• l'ambiance : l'histoire se déroule dans une petite ville américaine polluée par une centrale électrique et régulièrement envahie par le brouillard… l'ambiance est sombre et inquiétante.
• les héros sont laids 😅 C'est pas moi qui le dit, c'est vraiment comme ça. Ça participe à l'ambiance générale mais surtout, ça ancre le récit dans la réalité (je ne dis pas qu'on est tous.tes laids, mais disons que ça change des fantasy où les personnages sont tous plus beaux les uns que les autres).
• l'héroïne, Opal, est pauvre et moralement grise. C'est une « white trash » qui vit dans un motel et qui n'hésite pas à voler pour joindre les deux bouts. À nouveau, ça change de d'habitude et c'est un personnage sympa à découvrir,
• La maison a une conscience.

C'est une fantasy qui marche bien. Elle casse pas des barres mais elle est agréable à lire.
Ce que j'aime particulièrement dans ce livre c'est la maison vivante avec laquelle les personnages peuvent communiquer.
Enfin l'autre point que je trouve assez beau c'est toute la réflexion sur ce qu'est une maison et ce que ca représente. Est-ce que c'est une bâtiment ou des personnes.
Je trouve que c'est bien fait

Dans ce livre la rage féminine est aussi très bien exploité.
Je recommande donc ce livre. Il est court et plutôt facile à lire