La Table des enfants

Pas convaincue par ce roman. Pas fait pour moi je pense...

Certe il est bien écrit, les sentiments mère fille sont bien détaillé.
Mais je n'est pas réussi à m'attacher aux différents personnages, au début si le personnage d'Agnes m'a parut attachant, j'ai surtout était bouleversé par ce qu'il lui arrive mais à la longue... Et bien c'est trop long...

Il y a des passages très intéressant qui donne envie de continuer mais à d'autre moment c'est plat..
Bref, un roman pas fait pour moi ! Malgré tout le travail de l'auteur que je félicite car beaucoup de renseignements donné.

Un magnifique titre... nostalgique, joyeux, qui en dit long mais ne révèle rien. Et au-delà, une histoire construite étrangement. Un drame profond. Des émotions savoureuses. J'ai aimé. Et pourtant, un bémol important : l'écriture. Je l'ai trouvée maladroite, immature. Dommage.

Une mère, la petite soixantaine, écrivain de polar célèbre, perd sa fille aînée (la trentaine) dans un accident de voiture. Son gendre décède aussi dans cette voiture. Elle est le légateur testamentaire, elle se retrouve avec 2 enfants, ses petits enfants, une maison en Allemagne, et surtout de grosses énigmes : pourquoi sa fille refusait de la voir depuis qu'elle était adulte ? Comment va-t-elle gêrer sa vie maintenant ? Va-t-elle rentrer à Bruxelles et réintégrer le domicile conjugal ; ou bien va-t-elle enfin quitter ce mari volage ? Elle va aller de découverte en découverte : le mariage de sa fille est une facade : son gendre est homosexuel et avocat, il s'est acheté une respectabilité avec ce mariage ; sa fille écrit elle-aussi, elle a été publié en Allemagne et a connu un petit succès dans ce pays, sa fille a un amant qui est le père des 2 enfants et aussi un chef d'orchestre réputé à la vie personnelle compliquée : sa femme a fait un AVC et il s'occupe d'elle depuis des années. Bon, à raconter, ça donne envie de lire l'histoire mais bon, c'est :
1 - un peu long
2 - ils sont tous riches
3 – ils sont tous beaux
4 – ils ont tous réussi, dans leur travail tout au moins
5 – finalement ça fait un peu livre harlequin, c'est lisse, bon, je suis méchante mais ce livre ne m'a pas touché plus que ça.
Un livre sur les relation mère-fille.

Beau récit où l'auteure sait trouver les mots pour des sentiments complexes : l'amour maternel, l'amour tout court, la culpabilité, l'injustice de la perte, le besoin de comprendre, la quête du bonheur... En toile de fond une agréable musique de Bach et l'Allemagne d'après la réunification qui m'a beaucoup intéressée.
On y est cependant un peu trop "entre femmes" à mon goût, les hommes (à une exception près) étant soit décédés soit volages soit homosexuels,
et entre ces femmes attachantes j'ai finalement surtout apprécié la belle-mère.

En temps que mère, mais aussi en temps que fille, j'ai retrouvé la dualité des sentiments que l'on peut ressentir pour ces deux êtres qui sont particulièrement chers dans une vie de femme.
J'ai beaucoup aimé cette recherche de l'autre : la comprendre, savoir, vouloir partager, alors que chacun à besoin de vivre sa vie avec ses mystères, ses joies et ses peines à partager mais aussi parfois à garder pour soi.

Chaque individu à besoin de sa part de vie secrète, de créer une sorte de cloisonnement, pour se retrouver dans l'une ou l'autre partie indépendamment, sans mettre en relation les êtres que l'on côtoie de part ou d'autre. Un peu comme dans des mondes parallèles.
D'ailleurs, ce sentiment, cette envie d'indépendance sont bien décrits dans ce roman. Une fille veut vivre sa vie loin de sa mère, sans que celle ci n'en connaisse rien, parce qu'elle en est trop proche et peut se sentir prisonnière de ce sentiment si fort, si intense.
Pourtant, en même temps, elle organise tout pour que celle ci suive le jeu de piste de sa vie et découvre les différentes versions de sa « vraie » vie, les individus qui la jalonnent, les événements, leur enchaînement. Comme si elle avait en même temps besoin d'être reconnue par sa mère à travers cela !
Ce sentiment si fort qui attache le plus souvent une mère à sa fille, et une fille à sa mère, est bien dépeint ici. Avec cette complexité des sentiments, qui pourraient être des sentiments amoureux : envie d'être reconnue, de vivre intensément avec l'autre, mais en même temps d'être libre, indépendant.
Et puis il y a l'injustice de la mort, mais surtout cette injustice devant la mort d'être si jeunes, et surtout la mort d'un enfant, où le parent qui reste est à la limite du sentiment de culpabilité devant cette injustice : pourquoi elle et pas moi ! !
Un beau roman sur des relations et des sentiments complexes, forts, intenses et si importants dans une vie. D'une écriture très agréable qui donne envie d'aller plus loin.