J'ai beaucoup de mal avec certaines bd. C'est simple : je lis et je n'arrive pas à entrer dans l'histoire. Tout me rebute à commencer par le dessin où on ne verra jamais le visage du protagoniste principal. C'est une vraie lecture prise de tête sans un quelconque intérêt.
L'histoire pourrait apparaître comme absurde mais cela ne sera pas le cas puisqu'on découvrira le sens à savoir le méchant patron qui licencie sans prévenir ses salariés et qui semble fuir ses responsabilités. Cela ne sera pas forcément une bonne vision très enchanteresse du patronat.
Il est également clair qu'on ne fabrique plus les boîtes de sardines comme avant grâce à de nouveaux procédés d'ouverture assez révolutionnaire. Beaucoup d'entreprises d'antan ont dû fermer car elles ne se sont pas adaptées aux nouvelles technologies et ont été dépassées par d'autres.
Bref, les amateurs apprécieront à l'image d'une couverture assez inventive où se dessine la tête de mort. En vérité, c'est une allégorie sur la mort sociale dont le message ne sera pas forcément simple et compréhensible pour le lectorat.
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Euh…
…
Une fois n'est pas coutume, j'ai recherché des critiques de cette BD avant de commencer à rédiger la mienne. Et je ne comprends pas. Les quelques critiques que j'ai vues sur Babelio l'encense carrément. Sauf que moi, j'ai détesté. Y'a un truc que j'ai dû louper. Mais je ne sais pas quoi.
Au niveau de l'histoire, je dois avouer que je l'ai trouvé plate, sans intérêt. Nous suivons un homme qui n'est qu'une silhouette noire et qui… comment dire ?... qui débloque totalement ? Je ne sais pas, il est bizarre. Il vient de se faire larguer par sa copine et on a un peu l'impression que c'est la fin du monde pour lui. Au début, encore, ça reste à peu près cohérent dans l'histoire. Mais rapidement on tombe dans quelque chose qui semble plus absurde qu'autre chose. J'ai eu l'impression d'être complètement perdue et de n'aller nulle part. Ça doit être à un niveau de compréhension qui dépasse mes capacités je pense.
Niveau illustration, ça n'est pas mieux. Je n'aime pas ce style. C'est trop brouillon, trop chargé. Et les couleurs ne facilitent pas la lecture. Elles sont tellement fades, tellement proches les unes des autres que j'ai parfois eu du mal à savoir ce qui était représenté. Par contre, il y a une certaine originalité dans l'enchaînement des cases. Nous avons ces lignes noires qui séparent la page en plusieurs cases bien régulières et toutes de taille identique, mais les scènes ne se contentent pas toujours du cadre qu'on leur impose. Elles s'étendent aux cases voisines, s'imbriquent les unes dans les autres. Mais c'est bien la seule chose à peu près intéressante que j'ai trouvé à cette BD.
Non, franchement, pas une réussite à mon goût.
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Voyage ancré dans la créativité à l'état brut, format 3 cases par 5 , où les scènes se suivent et s'entremêlent, et le dessin avec. On se prend à s'arrêter pour contempler et regarder la BD à bout de bras.
On y suit le parcours du protagoniste, ombre noire.
L'histoire hyper-realiste et délirante à la fois nous promène au fil de ces cases.
Excellente découverte.
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Acide, sur le fil du rasoir d ela réalité
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Deux errances qui se croisent au bord d'un chemin, pour une soirée tragicomique aux effluves de liberté absolue. Graphisme radical et ton engagé au programme.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Finement pensé et réalisé avec une maestria et une inventivité de tous les instants, Mort & Vif s’avère captivant à plus d’un titre.
Lire la critique sur le site : BDGest
Grâce à son humour caustique, ses dialogues bien tournés et surtout son intelligence visuelle, on dévore avec délectation cet album largement accessible.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Une comédie absurde aussi sociale qu’interrogative.
Lire la critique sur le site : BDZoom
La mort ne vous concerne ni mort ni vif : vif parce que vous êtes ; mort parce que vous n'êtes plus.