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3,06

sur 400 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Oh la, la, quelle déception !
Et si je dis ça c'est parce que je fais partie de celles qui ont adoré La Fille du train, de celles qui ont bien aimé son deuxième aussi, et puis son troisième aussi, et là : non ...

Déjà , il est trop court ( 132 pages à peine) et du coup, on a un goût de trop peu.
Trop peu de détails sur les personnages, pas de précision, pas de psychologie et du coup pas d'incarnation ...
Trop peu de suspens, Forcément quand l'autrice ne s'étend sur rien, ton coeur ne palpite pas ,tu n'as pas le temps de faire les montagnes russes, que le mot fin est tombé. Et parlons-en de la fin... Une fin sur tapis rouge ,qui arrive 18 mois plus tard, vite fait mal fait.

Et une page plus loin, le prénom Marian écrit au milieu, et une autre histoire commence. Une nouvelle de 6 pages .Aucun rapport avec la première !
Sauf que moi, pour ne pas me faire spoiler, je n'avais pas lu que l'histoire courte était suivie d'une nouvelle . Une nouvelle qui s'appelle Marian, mais dont quelques lignes font référence à un angle mort. Sauf que ça , c'est le titre de la première histoire. Forcémment, ça embrouille ! Bref, je lis cette nouvelle , je ne comprend pas le rapport entre ces personnages et ceux d'Angle mort (la vraie histoire, enfin...je veux dire la première ! )

Qui raconte quoi, cette première histoire ? Et bien celle de deux gars, une fille.
Forcément ça va mal finir, un des gars est mort, , le deuxième est arrêté, la fille est malheureuse, et il y a un quatrième personnage. Sauf qu'au début, l'auteure nous raconte que la fille a fait connaissance des garçons, suite à une décision de ses parents : un déménagement pour se rapprocher de sa soeur hospitalisée.

Aussi, quand le personnage féminin devient veuve et hyper seule, je me suis demandé où étaient passés les parents et la soeur...
Il aurait alors été facile, de s'apesantir sur le chagrin d'Edie, de nous rendre empathique avec sa peine , mais je n'ai pas eu plus de sympathie que ça pour elle. L'autrice rendant l'histoire ambigüe. Edie est-elle en couple avec l'ami du couple, Ryan ? Voulait-elle se séparer de Jake ? Trop de flou, comme si l'auteure ne savait pas trop où aller et se gardait des "cartouches "pour plus tard...
Deuxième bourde : les flics passent au crible ordinateur et téléphone portable de la victime. Sauf , que la police n'a pas vu les" traces " qu' a laissé le méchant de l'histoire , Ce qui au passage , leur aurait permis de trouver le coupable... C'est impossible que la police scientifique passe à côté . Ni l'auteur, ni la maison d'édition n'ont tiqué ? C'est la première chose qu'on apprend en regardant Les Experts ou autre :-)

Sonatine nous parle d'une roman obsédant. je n'ai pas trouvé.
Sonatine nous parle d' un décor gothique... Pour que ce le soit, il aurait fallu plus de descriptions. Non, une maison moderne meublée de bric et de broc par des occupants sans argent, pas loin d'une falaise, ne fait pas gothique.
Je n'ai pas reconnu Paula Hawkins, son talent, son originalité,
Je n'ai pas compris l'intérêt de nous offrir une petite nouvelle à la suite du "vrai" roman.
C'est étonnant de la part de cette maison d'édition si sérieuse. Je crois que la mode, l'habitude, maintenant, c'est que les auteurs à succés publient un livre par an, et bien peut-être, devrait-on ne rien exiger d'eux, la création ça ne se commande pas...
Bref, vous aurez compris que je n'ai pas aimé , mais je serai au rendez-vous pour son prochain livre, parce que La Fille du train, c'était juste , whaou...
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46//2023

J'avais des doutes, j'avais des craintes, mais c'est confirmé : Paula Hawkins est bien la Patrick Hernandez du thriller, et ne s'est toujours pas remis de son premier tube La fille du train 🥹

Après 2 romans on ne peut plus quelconques, ici on touche le fond avec un roman type téléfilm de l'après-midi sur le satellite :/

Le trio d'origine est bousculé par un meurtre, les 2 restants sont suspects, puis au milieu de ce très court roman on bascule en mode Souviens toi l'été dernier, à base de soirée d'ados où une fille a dégusté et revient se venger plus tard...

Le constat est affligeant, il y a 4 personnages donc tout est gros comme une maison, c'est du vu et revu, la fin est un loupé sans nom, bref ce livre est un massacre total.

Mais là où je ne comprends pas l'entêtement d'une extraordinaire maison d'édition comme Sonatine, c'est qu'en plus de continuer à miser sur l'autrice, ils lui offrent la possibilité de rajouter une nouvelle de 6 pages qui justifie le titre du roman, et qui est d'une vacuité abyssale.

A fuir donc, même si cela me désole de descendre à ce point un livre qui probablement trouvera ses fans, c'est ce que je peux lui souhaiter de mieux...
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Sans blague ? Des auteurs touchent des royalties pour ça ? Moins de 100 pages, ce qui permet de dire que ça se lit d'une traite ; on peut admettre que la valeur n'est pas forcément proportionnelle au nombre de pages. Mais en l'occurrence, les défauts se cumulent dans Angle mort en faisant synergie : aucun style, aucune ambiance, aucune psychologie, des dialogues nuls et non avenus. Un personnage sévit dans le « scenario télévisé» avec plus ou moins de réussite, la seconde est assistante de direction dans « une grosse boite » et le troisième est « dans la finance » et venant d'un milieu aisé « a toujours eu le goût des belles choses », contrairement sans doute à ceux qui n'aiment que le moche en raison de leur basse extraction. Ils se sont rencontrés au collège alors qu'Edie et ses parents venaient de déménager pour se rapprocher de l'hôpital où sa petite soeur était prise en charge pour un « cancer pédiatrique particulièrement rare », ça a failli être émouvant. Sic ! Ca c'est de l'analyse sociologique.


Bref, un mort... Qui qui l'a tué ? Qui qui l'a pas tué ? La fliquesse ne s'endort pas debout malgré d'évidentes aptitudes. Bon, je ne la fais pas plus longue pour que mon commentaire ne soit pas plus long que ce synopsis, brouillon, pense-bête... Rayez les mentions inutiles. Une lecture dont on peut se passer sans dommage en attendant un roman-culte rédigé sur un post-it. Sonatine ne sort pas grandi !
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Ayant beaucoup aimé "La fille du train", je me suis plongée de le nouveau roman de cette auteure en toute confiance.
J'ai été très déçue. L'historique est basique, le dénouement prévisible quasiment dès le début. Aucune surprise, des personnages plutôt fades.

Heureusement que c'était court.

Ça n'engage que moi.
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Profondément abasourdie par la nullité de ce livre…
Même si j'avais beaucoup d'a priori en le commençant parce que 150 pages pour 17,90€ c'était déjà assez offensant de la part de Sonatine…

J'avais adoré La fille du train et Au fond de l'eau, les précédents romans de Paula Hawkins alors malgré le format j'avais tout de même hâte de découvrir Angle mort.

Pour l'histoire, très peu de personnage. L'intrigue tourne autour d'un trio : un couple, Edie et Jake et leur meilleur ami, Ryan.

Jake est assassiné et tout accuse Ryan. Pourtant Edie refuse d'y croire. Alors que s'est-il passé ?

Vaste blague. Il n'y a aucune profondeur dans ce court récit. C'est fade à n'en plus finir, 90 pages d'ennui avant qu'un nouveau personnage apparaisse… et on comprend directement la tournure que va prendre l'histoire…

Heureusement que c'est court parce que c'est très mauvais. Il n'y a aucune sympathie ou attachement possible pour les personnages. L'histoire ne comporte aucun suspens, aucune angoisse.

J'ai lu jusqu'au bout, je me suis dit de toute façon c'est tellement court, ça ne peut que terminer par un final grandiose. Eh bien non, la dernière scène ne m'a provoqué aucune once d'émotion.

Le calvaire de cette lecture aurait pu suffire mais après l'épilogue, nouvelle partie intitulée « Marian » et je me suis retrouvée à lire huit pages sans aucun intérêt et rapport avec l'histoire ??
J'ai rien compris, achevé ma lecture et après renseignement compris qu'il s'agissait d'une nouvelle.

C'est indiqué nul part sur la couverture et la quatrième de couverture. La seule information se trouve juste avant le titre Angle Mort dans le « roman ». Il s'agit donc d'une nouvelle parue dans le New York Times le 20 décembre 2015… La seule explication que je vois à cet ajout est l'augmentation du nombre de pages. Personnellement, je trouve cela totalement inutile voir lamentable, ça ne rajoute rien à l'histoire.

Bref, très mauvaise lecture mais ayant adoré les précédents ouvrages je compte tout de même lire Celle qui brûle de l'auteure et espère que ce sera bien mieux !
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Un trio amical, Ryan, Jake et Edie qui se définit comme à part des autres, le mode “c'est nous contre le reste du monde” est activé.
Edie est (mal?) mariée à Jake, à bout d'une énième dispute et de leur lieu de vie, elle part se réfugier chez Ryan.
Un Ryan qui, à lui-seul est un condensé caricatural qui rend le personnage imbuvable.
Edie, elle, semble subir tout au long du récit.
Elle subit sa vie, sa maison, son mari, son amitié et toi, de l'autre côté du livre, tu as envie de la secouer.
Le personnage de Jake est très vite expédié puisqu'assassiné dans la maison qu'Edie déteste tant.
Que s'est-il passé? Qui est le meurtrier et pourquoi?

Je ne rencontre aucune difficulté face à roman très court mais j'en attends une intensité et une profondeur acceptables.
Sauf que pour cet angle mort, je n'y ai trouvé que de la surface, des dialogues presque juvéniles et un arrière-goût de slasher mal dégoupillé puisque les ficelles sont d'une limpidité accablante.
La plume est fluide mais hélas, le récit est trop empressé, le sentiment d'avoir lu le résumé littéraire d'un roman qui était prometteur.

Selon des propos qui n'engagent que moi et en tant que simple lectrice, le fond était alléchant quand on aime ce registre mais la forme est dépourvue de consistance, de dimension.
La plume de Paula Hawkins m'a époustouflé dans la fille du train, j'ai également beaucoup apprécié celle qui brûle mais là, je dois volontiers admettre (et sans doute à contre-coeur) que c'est sur une déception que j'achève cet angle mort.
Si je dois clore mon avis avec un seul mot ce serait indiscutablement : FRUSTRATION.
Et c'est dommage.

Néanmoins, merci à Netgalley d'avoir permis de me faire un avis sur ce roman.
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Qu'on me pardonne si ce commentaire sonne creux mais les mots me manquent pour dire mon ressenti à la lecture de pareille abomination ! Une fois de plus avec ces productions insipides au possible, la quatrième de couverture est un chef-d'oeuvre d'humour involontaire ; n'annonce-t-elle pas "un nouveau portrait de femme d'une émotion rare" alors qu'il n'y a pas plus de portrait de femme que d'émotion dans ce "thriller" que le ou la comique préposé.e à sa rédaction a osé qualifier d'"obsédant" ?!!!
Inutile de donner des précisions sur une intrigue sans la moindre saveur mais qui présente l'intérêt d'entrer dès la première phrase dans le vif du sujet : "Jake Pritchard était mort." La suite ne va guère plus loin dans la finesse des descriptions, jusqu'à un dénouement dont le grotesque nous confirme qu'il n'y avait décidément rien à sauver dans cette production qui interroge quant à l'éthique d'un l'éditeur prêt à publier n'importe quoi pourvu que l'auteur ait acquis une certaine notoriété.
Cerise sur le gâteau, comme si un doute subsistait sur la satisfaction du lecteur de ce très court roman, on lui offre à la fin du livre une petite histoire dont le seul point commun avec une nouvelle est la longueur du texte.
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