Fétiches

un nouveau Mo Hayder engendre toujours un peu de fébrilité et d'impatience, mais là au fil des pages c'est l'ennui qui gagne. Depuis 3, 4 ouvrages, l'histoire tourne en rond, on n'en terminera donc jamais avec ce cadavre caché et cet accident (et non vu encore ce qui se trame, on repart pour y avoir droit la prochaine fois !! ) .
Et ce n'est pas l'intrigue dans un hôpital psychiatrique (on a voulu faire son Shutter Island), avec son lot de couloirs tristes, de patients déglingués et d'employés traumatisés qui arrange les choses. La terrible Maud fait plus rire qu'autre chose, le suspens s'évente, la conclusion est grotesque. Bref, pas un bon cru et ça dure depuis un petit moment déjà. le prochain Hayder, j'attendrai la version format poche car 22 euros pour ça, je dis : remboursez !

On m'avait conseillé «Tokyo» du même auteur, j'ai préféré prendre «fétiches», au final je suis déçue.

Le résumé m'attirait beaucoup mais finalement, j'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans l'histoire.
J'étais intrigué par ce qui se déroulait à Beechway, au début ; mais le côté centré sur AJ et Melanie ralentissant peu à peu l'histoire a fini par me perdre...
Les personnages de Flea et de Jack Caffery n'ont pas pu redonner du punch à ma lecture puisque je les ai trouvés totalement inintéressants.
Au final, seul le personnage de Mère Monstre aura sû se démarquer.

Enfin, pour ce qui est du suspense ... je le cherche encore ; une fin assez attendue et finalement... beaucoup trop de longueurs.

En conclusion, une lecture décevante, ne présentant pas grand intérêt. S'il y a un livre à lire de cet auteur, ce ne doit pas être celui-ci.

Ce livre est épouvantablement nul. Je n'en reviens toujours pas. C'est le premier Mo Hayder que j'ai lu et c'est une véritable déception. J'ai eu beaucoup de peine à le finir alors que la quatrième de couverture m'avait donné envie de le dévorer. Une quatrième de couverture qui est totalement trompeuse, stupide et erronée, puisque ce roman n'a rien d'un huis clos et ressemble encore moins à une oeuvre peinte " sans concession de la violence ". J'invite les gens à lire un seul bouquin de Ryu Murakami juste pour comparer... le style est beaucoup trop féminin, trop sirupeux et incongru dans une oeuvre qui veut se donner une dimension d'épouvante ou simplement de malaise. Mes souvenirs ne sont plus très frais, je l'ai fini il y a deux semaines (en trainant des pieds). Les personnages sont ratés, la relation entre la tante et son neveu sont d'un chiant incommensurable, le personnel de l'hopital est inexistant a part un gros jamaicain sympa appelé La Baraque, quid des autres ? Les patients sont la caricature de tout ce que l'on retrouve dans les films touchants de près ou de loin le monde psychiatrique " la mère monstre aux troubles psychotiques, l'obsédé sexuel, le gogol surdoué qui fait des "poppets" , l'obèse méchante qui se fait caca dessus"... et j'en passe. Je n'ai toujours pas compris ce que venais foutre ici l'histoire à dormir debout de la starlette morte qu'une détective tente de cacher dans une grotte pour couvrir son frère. du GRAND n'importe quoi ! L'histoire se finit par un "et ? " ... c'est bien la seule chose à redire sur ce bouquin... "et ???" !

Je trouve que Mo Hayder s'essouffle. Ce roman est lent, et sans réelles surprises. Il y a trop d'indices permettant de savoir qui est coupable de tout.
J'ai d'abord eu beaucoup de mal à entrer dans le livre. Je trouvais que ça traînait. En général, j'aime que l'auteur prenne le temps de planter décors et personnages. Ici, il m'a semblé que c'était long. Surtout qu'à part les personnages récurrents (Jack Caffery et Flea), les autres ne sont pas vraiment creusés. AJ (le membre du personnel de la clinique que nous suivons), l'est un peu, mais cela ne contrebalance pas les défauts que j'ai trouvés. En outre, s'il est creusé, je l'ai trouvé un peu benêt. Il est vite évident (même pour lui, au fond) qu'il se fourvoie sur un point important.
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