La saison du péché, tome 5 : The Earl Takes a Fancy

Pour continuer la saga, il faut lire en VO car l'éditeur français n'a pas daigné poursuivre la traduction, et c'est dommage.

Angleterre, fin du XIXe siècle : Fancy est la plus jeune de la fratrie Trewlove. Contrairement à ses frères et soeurs, elle n'a jamais manqué de rien, car ses frères avaient commencé à faire fortune alors qu'elle était encore très jeune. Enfant chéri, toute la famille a rêvé d'un bel avenir pour elle, et lui a offert la meilleure éducation pour qu'un jour elle puisse épouser un lord. Pourtant, elle est née bâtarde, un stigmate repoussant dans la société de l'époque. À l'aube de l'âge adulte, son frère lui a offert la librairie dont elle rêvait tant, mais elle prépare sa première saison avec enthousiasme.

Matthew est un comte désabusé : très jeune, il s'est vu contraint d'épouser la fille d'un industriel qui l'a pris au piège au détour d'une situation compromettante. Sa propre mère avait elle aussi trahi la confiance de son futur mari, le père de Matthew. Sa femme est morte, mais il s'est depuis longtemps retiré de la bonne société et a une piètre opinion des femmes.

Il entre dans la boutique de Fancy, est attiré par elle, jusqu'à ce qu'elle lui dise qu'elle va faire son entrée dans le beau monde pour épouser un lord. Mais Fancy se lie d'amitié avec lui et l'impressionne par sa bonne humeur et sa gentillesse, ainsi que son envie d'aider les autres.

Cette romance prend son temps et réserve peu de surprises, malgré tout elle se lit avec plaisir. Au-delà des caractères et des aspirations des personnages, on est dans un jeu qui a des règles subtiles et parfois cruelles : les nouveaux riches qui aspirent à intégrer la noblesse, les faux pas qui vous ferment les portes de la bonne société, ou encore le peu de choix offerts aux femmes quant à leur avenir.

Il n'en reste pas moins que cette histoire est tendre et optimiste. Ça fait du bien, parfois.

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