Dans la forêt

Dans la forêt raconte l'histoire de Nell, qui, à travers son journal intime retrace sa vie avec sa soeur dans leur maison complètement coupée du monde.
En effet, avant leur naissance, leurs parents ont décidé d'acheter une maison qui se situe au coeur de la forêt, à plus d'une cinquantaine de kilomètres de la ville la plus proche. Toutefois, à la suite d'événements inconnus, l'électricité et le téléphone vont être coupés, les stations essence ne vont plus être approvisionnées, plongeant la société dans le chaos.
Nell et Eva vont vivre tous ces événements de loin mais elles vont nous raconter les répercussions sur leur vie.
J'ai trouvé l'idée originale et intéressante. Tout au long du roman j'ai eu envie de connaître le dénouement. J'ai beaucoup aimé le fait de n'avoir que le point de vue de Nell et de ne savoir que ce qu'elle sait et qu'elle écrit dans son journal. Ainsi, on apprend petit à petit ce qu'il s'est passé dans sa vie que lorsqu'elle se sent prête à l'écrire. le fait d'avoir parfois peu de contexte rend le tout mystérieux, on est dans la même situation qu'elle, on ne sait pas si ce qu'elle entend comme rumeurs sont réelles ou fausses.
De plus, j'ai trouvé que ce roman permet de se questionner sur ses propres réactions, comment aurions nous réagit à la place des protagonistes ?
Malheureusement, je n'ai pas toujours adhéré au caractère de Nell et la relation qu'entretiennent les deux soeurs ne m'a pas toujours convaincue. Puisqu'elles ne sont plus que toutes les deux il y a forcément des hauts et des bas mais je ne me suis identifiée à aucune d'elle.
Enfin, j'ai trouvé certains passages assez déroutants. La situation est compliquée donc forcément il y a des moments difficiles mais j'ai trouvé certaines réactions déconcertantes. La fin du roman notamment m'a paru peu réaliste. Je pense qu'il y a beaucoup de métaphores que je n'ai surement pas saisies.
Pour conclure, cette lecture était agréable, elle apporte énormément de réflexions, ce que j'ai beaucoup apprécié.

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Je me suis inscrit au Prix du roman CEZAM Inter-CE 2018. Avec un choix de minimum trois lectures à faire sur 10 livres sélectionnés, dont Dans la forêt. C'est une belle occasion de découvrir des romans différents de ceux que l'on aurait choisi soi-même !
J'ai entamé ce livre, très motivé par la lecture des avis presque tous unanimes sur ce roman. Et comme cela arrive parfois quand on a lu trop de bien d'un ouvrage ou d'un film ; j'ai été déçu. Je n'ai jamais vraiment été emporté par cette histoire qui s'étire mollement et il m'a manqué quelque chose pour adhérer. On comprend rapidement l'idée de l'auteur, qui va nous démontrer que nous surconsommons et que nous pourrions presque tout aussi bien vivre avec 100 fois moins. L'idée est louable, mais au final, j'ai trouvé que l'histoire ronronne. Il y a de beaux passages, le style est agréable, mais je me suis ennuyé, n'étant pourtant pas insensible à cette idée que nous brûlons nos réserves à vitesse grand V et que nous devrions prendre soin de notre Terre.
De plus, et même si c'est un détail, le format du livre est assez indigeste. Pas de chapitre, pas de respiration, juste parfois un petit séparateur. Je dirais qu'on étouffe. Mais c'est peut-être voulu, pour rendre l'atmosphère pesante ? J'aurais pourtant apprécié un texte plus aéré. J'ai aimé par contre le fait que l'auteur ne s'étend pas sur le « «pourquoi » de la situation. Notre société comme on la connait n'existe plus, mais ce n'est pas le sujet du roman, et c'est très bien ainsi.
Au final, des personnages auxquels je ne me suis pas du tout attaché, et un livre que j'aurais volontiers évité (j'avoue avoir lu un peu en diagonal pour finir ce roman).

Spoilers.

ATTENTION : cette édition contient une scène faisant l'apologie d'une relation sexuelle incestueuse entre les deux soeurs comme acte de résilience après le viol que l'aînée a subi (p. 237).
Voir ma citation pour le passage exact.

Partant de là, bien que j'aie beaucoup apprécié ma lecture jusqu'à cette malheureuse scène, j'ai été dégoûtée et ai refermé définitivement ce livre. Évidemment, il est banni de mes étagères car pour moi il est impossible de mettre à disposition de mes collégiens (!) un tel livre, alors qu'il est recommandé pour des 3e. Une édition scolaire "abrégée" existe, c'est-à-dire censurée : apparemment, le passage incriminé n'y apparaît plus.
Néanmoins, je déconseille, ou seulement après lecture préalable pour un choix éclairé.

Ça commençait plutôt bien, mais ça n'a pas tenu la distance. Écrit par quelqu'un qui, apparemment, n'a jamais mis les pieds en forêt, ce livre, plutôt bien rédigé, s'avère lent, laborieux et surtout truffé de clichés écologistes peu crédibles. Tout y est : l'idéalisation de soeurs, élevées « à la maison » et en forêt, que l'auteur tente de dépeindre comme des prodiges (à l'instar de ce ratage qu'est Captain Fantastic), mais qui, évidemment, rêvent de devenir, l'une danseuse étoile, l'autre admise à Harvard, en passant par des considérations écologistes moralisatrices stupides et scientifiquement infondées.

Le rythme du livre est lent, se concentrant presque exclusivement sur les relations entre les soeurs. Ce n'est pas un défaut en soi. Toutefois, le cheminement lent et poussif des héroïnes, culminant avec la découverte effarante qu'il est possible de subsister en forêt (pour des génies, ça se pose là...) est absolument horripilant et enlève les derniers rameaux de crédibilité à un livre déjà passablement effeuillé. Berk.

Deux filles, plus de parents et un monde qui a périclité.

Les critiques à propos de ce livre ont toujours été bonnes et bon nombre de personnes qui l'ont lu sont d'accord que cette histoire mérite d'être connue. J'ai lu l'histoire et je n'ai absolument pas été transcendé ni même enchanté. Une lecture qui a été difficile à mettre en route parce que je n'ai pas été attiré par la plume de l'autrice ni par le début de l'histoire ni par l'histoire tout court. Même si ce livre est aussi classifié dans la catégorie Nature Writing, genre que j'apprécie beaucoup, j'ai quand même eu du mal à prendre plaisir à le lire.

Pourtant le concept est bon. Une survie dans la forêt sous forme de quête de soi et d'apprentissage. Que demander de plus ? Bah, je ne sais pas. Je n'ai pas eu d'empathie pour Eva immature avec sa peur de l'abandon et Nell est carrément chiante avec sa personnalité du genre contrôlant. Pas mal de choses sont en suspends. On ne sait pas trop ce qui se passe exactement dans la ville ni le pourquoi ni le comment. C'est élimé et tout cela est dommage.

Cependant, j'ai aimé la fin. C'est probablement le truc que j'ai le plus apprécié.

Bref, je suis allé jusqu'à la fin de ma lecture, mais je préfère littéralement prendre la route vers l'Est. J'aime l'autarcie, mais il ne faudrait pas abuser.

Je n'ai malheureusement pas été captivée par la lecture de ce roman. Pourtant, le résumé m'intriguait car les thèmes de la nature et de l'écologie me tiennent à coeur. J'avais hâte de connaître le dénouement de cette histoire futuriste. Au final, ce n'est qu'un lent récit sans action de deux soeurs qui tentent de survivre sans électricité, coupées du monde dans leur maison familiale au coeur de la forêt. Je ne me suis pas attachée aux personnages que j'ai trouvé parfois agaçants. de plus, un évènement entre les soeurs m'a choquée et je l'ai trouvé totalement inutile.
Cette histoire est tout de même une belle réappropriation de la nature à l'état brut : les héroïnes doivent utiliser les richesses cachées de la forêt pour se nourrir et se soigner. On s'y croirait grâce aux magnifiques descriptions de l'autrice, mais cela ne m'a pas suffit.
J'ai été étonnée d'apprendre que ce roman avait été publié en 1996. Plus de 20 ans après, l'histoire est malheureusement toujours d'actualité. Réaliste et crédible, elle ne tombe pas dans le fantastique. Avec la surconsommation de notre société actuelle, c'est un peu comme ça que j'imagine la fin de la civilisation : les ressources qui disparaissent progressivement, les citoyens qui ne se sentent pas concernés et font comme si la normalité allait revenir.
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Première fois que je ne finis pas un livre... J'ai vu beaucoup de bons avis sur le livre, mais je n'ai pas réussi à me plonger dedans. Après 145 pages lues, je trouve ce texte trop descriptif, trop loin de l'action... Dommage car le sujet m'intéressait et la vision de L'auteur me paraissait intéressante.

Déception!
C'est écrit avec beaucoup trop de naïveté malgré le sujet intéressant. J'avais l'impression de lire un roman à l'eau de rose. Il faut attendre les 2/3 du livre pour retrouver un peu d'action et encore je trouve que l'écrivaine ne connais pas assez son sujet et n'entre pas en profondeur, ça en devient embarrassant à certains moments. C'est un timide roman alors qu'on aimerait pouvoir se plonger dans plus de psychologie et de reflexion.

Nell et Eva sont deux soeurs vivant avec leurs parents à l'écart de la ville, dans une petite maison au sein d'une clairière perdue dans la forêt. Lorsque survient une succession de catastrophes globales dont il n'est pas important de savoir grand chose si ce n'est qu'elles induisent un retour en arrière de cent ou deux cent ans, elles se retrouvent livrées à elles-mêmes et à leurs habitudes du monde moderne. Plaisant dans sa dernière partie par l'intégration, la communion avec la forêt, sa faune et sa flore, ce roman me laisse un goût de superficiel voir d'artificiel quant aux relations interpersonnelles et aux psychologies des personnages. Certaines scènes sont surréalistes, à tout le moins étranges, me laissant au bas du chemin de ce qui aurait pu être un beau voyage.

Pas désagréable mais rien de bien remarquable. J'ai trouvé assez superficiel . Sur le thème d'un monde parvenu à sa fin et sur le même mode "nature", j'ai incomparablement mieux aimé "La constellation du chien", d'une poésie bien plus aboutie, avec des personnages et psychologies bien plus travaillées - et le suspense en plus !