Dans la forêt

Un roman présenté comme un immense succès de librairie et qui m' a navrée. Je suis allée cependant aller au bout de la lecture pour voir à quel point on peut se moquer du monde en surfant sur la vague écolo, épuisement des ressources planétaires,etc.... sans rien apporter de neuf à la reflexion.
Bref, histoire on ne peut plus banale de deux soeurs âgées de 17 et 18 ans obligées de se débrouiller seules, en autarcie, dans leur maison isolée située à une cinquantaine de Km de San Francisco . L'intrigue est palpitante et à faire pleurer dans les chaumières , comment ces deux filles vont elles pouvoir survivre
alors qu'il n'y a plus d'essence, que les magasins sont fermés faute d'approvisionnement, et surtout que faute d'électricité, plus de lumière quand on appuie sur l'interrupteur et, comble de l'abomination , plus de téléphone ni d'ordinateur non plus.
Terrible vraiment quand on dispose d'un poulailler, d'un potager, d'un verger, d'eau potable en abondance, d'outils divers et de la presence d'une immense foret au fond du jardin. Et en prime ô miracle d'une encyclopédie universalis complète .
Ces demoiselles vont devoir se reapproprier au prix de multiples questionnements les gestes ancestraux des campagnards et découvrir, au bout de six bons mois , qu'il y a des champignons, des châtaignes, des herbes et du gibier dans la forêt.
Pour conclure, un livre pour bobos californiens ne sachant pas comment faire pousser une salade . Et cette ritournelle qui m'a poursuivie pendant la lecture: Savez vous planter des choux à la mode, à la mode?

Débile. Une espèce de Ravage, moins l'intelligence et le talent. Un parfum de sous-littérature destinée a priori à la revente rapide sous forme de scénario de nanar. Les atermoiements de deux bobotes adolescentes la tête pleine de beaux rêves (l'une voulait faire Harvard, l'université de la gauche caviar, et l'autre devenir danseuse de ballet!) qui se retrouvent pour cause de switch pull à faire du survivalisme en carton-pâte dans une "forêt" où il ne faut jamais avoir foutu un pied pour y croire. Quand je pense que j'ai paumé une heure à lire cette crétinerie alors que j'ai du bois à fendre... Pour les originaux, lisez ou relisez Daniel Defoe et René Barjavel. Sur la société de consommation, lisez Guy Debord. Pour le survivalisme, essayez Wilderness Survival de Greg Davenport et, surtout Outdoor Survival Skills par Larry Dean Olsen. Sinon, restez-en à My Little Pony. Les amies, c'est magique! Ceci dit, si on cherchait précisément un croisement mélo bas de gamme genre Les Deux Orphelines X Collection Harlequin, le niveau est atteint.

L'idée de départ est bonne. C'est bien comme ça que j'imagine une fin du monde. Vraiment très crédible. MAIS. Et oui, il y a un mais...
Pas un instant je me suis attachée aux personnages. J'ai trouvé ces 2 soeurs terriblement froides et pas crédibles.
Beaucoup d'incohérences aussi dans cette histoire, dans leurs vies, dans leurs sentiments, dans le peu d'événements qui arrivent.
Ensuite, l'histoire est d'une lenteur terrible. Une espèce de sable mouvant où plus rien ne bouge par peur de s'enfoncer encore plus.
Bref, encore un livre encensé par la critique que je n'ai pas aimé. Je me demande si je ne ferais pas mieux d'éliminer de ma PAL tous les livres qui sont bien notés...

La 4è de couverture et le résumé qui y était fait étaient alléchants : une histoire un peu post-apocalyptique, mais sans cataclysme nucléaire ou naturel. Plutôt une lente mise en pause, où petit à petit, tout s'éteint. Jusqu'à ce qu'il ne reste plus que la survie, et les jardins. Et dans tout ça, une famille, le père et ses deux filles, dans une maison dans la forêt qui s'organisent pour survivre le plus longtemps possible.
Et en fait, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Je les trouvais très lointaines, je n'arrivais pas à rentrer dans l'histoire, qui pourtant est plutôt intéressante. Ce n'est pas spectaculaire comme peut l'être un roman comme Sur la Route, puisqu'il décrit une situation individuelle, celle de deux soeurs qui décident de ne pas bouger, parce que là où elles sont, elles ont de la nourriture et elles connaissent le terrain, ce qui est plus simple pour organiser leur survie. Et pourtant, au bout d'un moment, je me suis rendue compte, qu'en fait, le sort de ces deux filles ne m'intéressait pas (oui, c'est cruel), que j'en avais lu la moitié, mais que finalement, bah c'était pas grave. le texte m'est resté distant, avec une espèce de froideur dans la narration.

Dystopie dont nous ne connaissons pas le point de départ, les protagonistes vivaient en pleine forêt très à l'écart d'une ville, ne le savaient pas vraiment non plus !

Deux soeurs, jeunes adultes, se retrouvent seules après les décès de leur mère puis de leur père lors d'un accident de tronçonneuse et l'une d'elles écrit son journal.

Pour moi ce livre a trois parties. La première qui est la mise en place de l'intrigue et la connaissance de la famille qui m'a bien intéressée. La seconde où nous nous apercevons que pour des personnes ayant choisi de vivre à l'écart de tout et tous, les filles sont dans l'incapacité la plus totale de survivre par leurs propres moyens, elles ne connaissent absolument rien de la nature et c'était tellement en décalage et improbable que ça m'a plutôt ennuyée !

La troisième partie est celle où la narratrice commence enfin à se dire qu'elle devrait apprendre à utiliser la nature, comme le faisait les amérindiens qui vivaient dans la région avant. J'ai un peu mieux aimé et j'ai du coup terminé sur une note plus positive mais c'est dans l'ensemble moyen, peu crédible sans vouloir aller jusqu'au survivalisme !

Challenge MULTI DEFIS 2021
Challenge MAUVAIS GENRE 2021

oh mais quel ennui !!! quelle froideur ! quelle distance !!! pour être honnête, j'ai tenu quelques pages supplémentaires car je me suis dit : « la couverture me plaît tellement ! » 😅 Mais sinon , rien ne m'a donné envie de m'attacher aux personnages, ni à leur absence d'histoire, ni à rien … désolé mais la vie est trop courte pour attendre 100 pages avant de se dire « allez courage, ça peut encore être intéressant …. »
dommage, l'idée de départ promettait du captivant, je n'y ai finalement trouvé que du vide et de l'ennui…

Voici un livre à ne pas lire. Pourtant, cela commençait bien. Avançant dans la perception d'un monde qui s'est effondré sur lui-même, nous découvrons deux soeurs qui tentent de survivre avec les moyens du bord. L'une continue de danser, rêvant toujours d'être danseuse étoile ; l'autre est plongé dans les livres, dévorant l'encyclopédie qui restait à la maison. Cette dialectique nature et culture présageait un livre profond.
Mais hélas, cela vire à la niaiserie. le succès de ce livre est trompeur … ou alors révélateur précisément d'une niaiserie grandement appréciée, hélas. le duo central – les deux soeurs – occupe le coeur du livre : relation décrite avec platitude, qui vire même à une relation homosexuelle entre elles ! La place donnée à la culture au début du livre s'effondre puisqu'à la fin elles brulent la maison de leurs parents, avec les livres, et retournent vivre enfin dans la forêt. Voilà le message débile que nous laisse ce roman. La culture disparaît, sans doute parce qu'elle avait déjà disparu dans la vie de l'écrivain.

On m'a offert ce livre en me disant : « Tiens, comme tu as adoré le film Captain Fantastic, tu vas aimer ce bouquin, ça parle de la même chose… » Ben non en fait, pas du tout !

Ici, deux soeurs se retrouvent livrées à elles-mêmes dans une maison isolée après une catastrophe dont on ne connaît pas trop la nature, cependant la notion de monde post-apocalyptique est bien présente.

C'est vrai que c'était une bonne idée, et que j'ai pris plaisir à lire les conditions de leur survie, leurs questionnements et états d'âme tout au long du temps qui passe.

Et puis d'un coup d'un seul, au milieu de tous les trucs horribles qui leur arrivent (ben ouais, faut pas se leurrer, c'est une histoire de survie, c'est pas hyper gai), elles décident de baiser ! Ensemble ! Des soeurs !

J'suis pourtant pas coincée, mais qu'est-ce que ça fait là ? je me le demande encore…. du coup y'a beaucoup de coeurs qui se sont évaporées dans la nature à cause de ce fantasme de l'auteur. Et puis je le fous au troc, et toc !

Un roman présenté comme un immense succès de librairie et qui m' a navrée. Je suis allée cependant aller au bout de la lecture pour voir à quel point on peut se moquer du monde en surfant sur la vague écolo, épuisement des ressources planétaires,etc.... sans rien apporter de neuf à la reflexion.
Bref, histoire on ne peut plus banale de deux soeurs âgées de 17 et 18 ans obligées de se débrouiller seules, en autarcie, dans leur maison isolée située à une cinquantaine de Km de San Francisco . L'intrigue est palpitante et à faire pleurer dans les chaumières , comment ces deux filles vont elles pouvoir survivre
alors qu'il n'y a plus d'essence, que les magasins sont fermés faute d'approvisionnement, et surtout que faute d'électricité, plus de lumière quand on appuie sur l'interrupteur et, comble de l'abomination , plus de téléphone ni d'ordinateur non plus.
Terrible vraiment quand on dispose d'un poulailler, d'un potager, d'un verger, d'eau potable en abondance, d'outils divers et de la presence d'une immense foret au fond du jardin. Et en prime ô miracle d'une encyclopédie universalis complète .
Ces demoiselles vont devoir se reapproprier au prix de multiples questionnements les gestes ancestraux des campagnards et découvrir, au bout de six bons mois , qu'il y a des champignons, des châtaignes, des herbes et du gibier dans la forêt.
Pour conclure, un livre pour bobos californiens ne sachant pas comment faire pousser une salade . Et cette ritournelle qui m'a poursuivie pendant la lecture: Savez vous planter les choux, à la mode, à la mode ...

Un vrai coup de coeur, un livre que je garderai précieusement dans ma bibliothèque. Il m'a fait penser par certains aspects à "La Route", "Into the wild", "Le Mur invisible", "Sukkwan Island", toute une série de livres qui nous racontent une cohabitation, voulue ou forcée, avec la nature.
Je suis rentrée à petits pas dans le récit de Nell qui nous offre son journal. Ce confident nous permet de suivre son évolution dans un environnement, la forêt, qui lui est familier (elle y a toujours vécu) mais qui, petit à petit, devient son seul horizon, son refuge. le monde extérieur est en train de s'écrouler : il n'y a plus d'électricité, bientôt plus de vivres et plus d'essence donc impossible de rejoindre la ville, fort éloignée, et plus de contact avec le monde extérieur. Et par là même, les rêves d'avenir des deux soeurs vacillent chaque jour un peu plus. Un véritable enfermement, dans la forêt, dans la maison de leurs parents.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Nell, entière, courageuse, persévérante, moins celui d'Eva, sa soeur, qui se replie chaque jour un peu plus dans son monde de la danse et par cette attitude renforce le sentiment d'isolement de Nell.
J'ai progressé dans le récit un peu en mode survie moi-même, vers une fin qui n'en est pas vraiment une en soi, qui est un recommencement mais tellement douloureux, une immersion totale laissant libre cours à l'imagination de chaque lecteur.