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J'ai adoré retrouver la bande de bras cassés sous les ordres de Anne Capestang.
J'apprecie leurs particularités qui sont bien sûr légèrement stéréotypées, mais cela les rend tellement attachants et drôles.
Les personnages, anciens et les nouveaux sont très bien campés.

J'ai apprécié le scénario dans son ensemble. L'actualité a du marquer l'auteure. Elle a réussi à utiliser ce fait divers de façon intelligente et surprenante.
Pour revenir au scénario il y a quand même quelques passages un peu poussifs.

C'est une série pour laquelle, je prends beaucoup de plaisir, car l'humour y est bien présent. J'ai même éclaté de rire sur un passage donné, au grand désarroi de mon entourage.

Ce tome 4 n'est pas mon préféré, mais il reste de très bonne facture.
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Deuxième immersion dans la joyeuse bande des Poulets grillés de Sophie Hénaff, ces flics au rebut marginalisés dans un appart' cour des miracles rue des Innocents, que le commissaire Capestan tente de garder en alerte malgré leur placardisation.

« Anne Capestan fixa le barbecue et se demanda à partir de quel moment son commissariat avait viré à la maison de campagne (…) Si la commissaire n'y prenait pas garde, un de ces jours, l'un ou l'autre de ses lieutenants irait coller leurs cellules en location sur Airbnb. »

Dans Drame de pique, confrontée à un serial killer qui pique mortellement ses victimes en plein jour au coeur de Paris, la bande à Capestan va trouver une occasion de redorer son blason, surtout que le nouveau boss de la PJ laisse entrevoir un retour en grâce prochain.

Enlevé, dynamique, sympa, l'ensemble fonctionne, autant pour l'intrigue que pour l'empathie instantanée que dégage cette improbable bande aux caractères barrés, mais si complémentaires.

C'est ce qui fait le socle des sagas qui durent et, sans être accro à ces poulets, j'ai plaisir à m'en griller un de temps en temps.
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Un excellent retour de nos poulets grillés auxquels on s'attache de plus en plus.
L'auteur a un talent fou pour croquer des personnages pour le moins originaux et mène tambour battant l'action parfois abradacabrantesque dans laquelle se débattent ses héros !

Au niveau du style, c'est nettement le haut du panier par rapport à tout ce qui sort en matière de cosy mystery en ce moment. La prose est tout à la fois efficace, colorée, dynamique et pleine d'humour. Ce nouvel opus est très réussi et l'on compte bien y regoûter une prochaine fois !

Résumé :

Juin 2022.
Le phénomène dit des « piqûres en soirée » prend de l'ampleur sur le territoire. Alors que l'ensemble des polices s'active sur l'affaire, l'hétéroclite brigade des « Poulets grillés » poursuit ses parties de cartes dans son appartement-commissariat des Halles. Jusqu'à ce que deux femmes meurent soudainement près de l'Opéra. La brigade criminelle lie immédiatement les homicides à la piste des piqûres, mais les Poulets, eux, pensent qu'un ancien serial killer, nommé La Main de Dieu, utilise la psychose à ses fins. Il vient justement de sortir de prison…
La commissaire Anne Capestan et ses poulets sont mis au premier plan de l'affaire, mais s'ils parviennent à la résoudre ils devront quitter leur cocon des Halles et intégrer le Bastion, le nouveau siège de la PJ, dans le quartier des Batignolles. Ce qui leur pose un grand dilemme : arrêter un meurtrier ou poursuivre leur paisible retraite…?
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C'est le genre de roman, policier ou pas, dont il faut lire les volumes de manière rapprochée, si c'est possible bien évidemment car avec autant de personnages "principaux" c'est quasiment impossible de se souvenir de toutes les particularités !

L'intrigue est basée sur le phénomène des "piqûres en soirée" qui ici tourne au meurtre dans les rues de Paris !

L'équipe de Capestan va mener une enquête pas tout à fait officielle mais qui, en cas de réussite, pourrait les faire réintégrer le Quai des Orfèvres.

J'avais ri avec le premier tome puis souris avec les suivants mais l'humour est ici usé, épuisé même et c'est devenu un banal polar avec des personnages désaxés et mis au placard !

Peut-être le livre de trop pour cette série !
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Lorsque j'ai, dans le même temps, une envie de polar et une envie de légèreté, je file direction les « Poulets grillés ». Cette série à succès (qui a même été adaptée à la télévision) apporte une pointe de drôlerie dans ce monde si sombre du roman policier et me permet de reprendre un peu d'oxygène. Ce quatrième volume ne déroge pas à la règle.

La brigade est de retour pour une nouvelle affaire. Cette fois-ci, c'est un tueur en série qui leur donne du fil à retordre. Leurs investigations les emmènent sur des pistes diverses et les enquêteurs ne sont pas au bout de leurs surprises.

Même si l'intrigue est bien ficelée et pleine de rebondissements, elle se révèle n'être qu'un prétexte à l'intervention de l'équipe de choc. Ces flics, mis de côté par l'administration, interviennent en parallèle des forces de police officielles. Pour arriver à leurs fins, ils utilisent des moyens pas toujours légaux et se retrouvent souvent dans des situations impossibles. Et comme ils sont tous aussi déséquilibrés les uns que les autres, ils ont des compétences particulières et le résultat de leurs actions est souvent improbable.

J'ai retrouvé avec un certain plaisir le côté déjanté qui m'avait tant plu dans les premiers épisodes. Capestan et ses collègues hauts en couleur s'en donnent toujours à coeur joie pour nous divertir. Grâce à une narration facile d'accès, des dialogues savoureux et des scènes rocambolesques, Sophie Hénaff continue de me faire rire. Les ingrédients sont identiques, la recette est maîtrisée, le plat est donc aux petits oignons. J'entre dans ses livres le sourire aux lèvres et je ne quitte pas jusqu'à la fin.

Je vous conseille cette lecture si vous voulez passer un bon moment avec une énigme exaltante mais sans prise de tête. Ce livre pourrait être le parfait compagnon de vos vacances !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Quatrième tome des aventures des Poulets Grillés.
J'avais aimé l'humour du premier tome, les deux suivants avaient, pour moi, une baisse de régime.
Ce quatrième tome arrive bien des années plus tard avec un titre que je trouve accrocheur.
J'ai quand même eu plaisir à retrouver ces bras cassés et l'humour de l'autrice.
Toutefois, je trouve que cette fois, elle se concentre plus sur l'enquête. Même si tout reste assez invraisemblable, elle est quand même très prenante.

L'autrice a utilisé l'histoire vraie des piqûres que les victimes subissaient lors de soirées en boite de nuit...sauf qu'un criminel s'en détache et on ne sait comment utilise un produit pour tuer.
On ne compte pas les victimes puisque, comme dit l'adage "Quand on aime, on ne compte pas". Sans compter, non plus, les problèmes d'intendance de l'équipe.
L'utilisation du Wifi de l'immeuble est la partie la plus drôle de l'histoire.

379 pages et quelques longueurs, tout de même, pour savoir qui et pourquoi. le comment reste flou. Les Poulets Grillés restent tout fous.
Je ne sais pas pourquoi, ces romans me font penser aux romans de San Antonio. Pas de vulgarité ou de mots mal placés. Peut-être un côté polar-humoristique.
Agréable de temps en temps. Finalement, l'autrice fait bien de nous faire patienter.

Si vous ne l'avez pas encore découverte, n'hésitez pas à lire la première enquête des Poulets Grillés, premier titre de leurs aventures.
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Je ne lis que des récits policiers (ou quasi) et je ne suis jamais contre un peu d'humour, de toutes les formes qu'il soit. de plus, j'ai une passion toute particulière pour les personnages récurrents.

Aussi, il était tout naturel que je m'intéressasse (avec beaucoup de « s ») à la série littéraire « Poulets grillés » de Sophie Hénaff.

J'ai, d'ailleurs, beaucoup apprécié le premier opus éponyme et le second, « Rester groupés ».

Par la suite, j'avais goûté moyennement le troisième épisode, « Art et décès » et pas du tout l'adaptation télévisuelle qui était le pilote d'une probable série à venir en cas de succès.

Le succès ne fut pas de mon côté et si les critiques n'étaient pas dithyrambiques, l'audience était suffisamment présente pour inciter à une nouvelle tentative puisque, un an après cet épisode pilote fut tourné un second épisode, « La Belle et le Clochard » dont la date de diffusion n'a pas encore été communiquée.

Bref.

J'étais curieux de me replonger dans la saga à la sortie du 4e opus littéraire : « Drame de pique » et de savoir si le troisième épisode n'était qu'un faux pas ou un tournant…

Le nombre de « piqûres » dans les concerts et les boîtes de nuit commencent à inquiéter les autorités d'autant qu'un nouveau phénomène se greffe sur celui-ci et que des décès s'enchaînent. Un nouveau patron à la PJ décide, par manque d'effectif, de faire appel aux « poulets grillés » du commissaire Capestan, une bande de pestiférés mis de côté pour des problèmes de comportement, d'alcool, psychologiques et autres…

Devant la promesse du boss de leur faire réintégrer le Bastion avec leurs confrères, Anne Capestan est plus motivée que jamais et, avec son équipe, elle ne tarde pas à découvrir une piste intéressante. Mais entre un tueur en série qui commence à jouer avec eux et un chef qui a un vil intérêt à faire dégager la brigade de l'appartement qu'ils occupent, les poulets grillés vont avoir du boulot…

On retrouve donc toute l'équipe ou presque des épisodes précédents (Orsini, bien qu'à la retraite, fait même une apparition) et force est de constater que, si j'adore les personnages récurrents, je préfère quand ils sont peu nombreux.

J'avais déjà regretté le fait que l'équipe s'agrandisse avec Saint-Lô, lors du précédent opus et je constate que je suis toujours dérangé par le trop grand nombre de personnages récurrents. Difficile pour l'auteur de faire vivre chacun et difficile pour le lecteur que je suis de me rappeler les attributions de chaque personnage ou d'associer un nom à un personnage.

On appréciera (ou pas) que l'auteur place à chaque fois ses héros dans le temps et que ceux-ci vieillissent avec les lecteurs.

Il est également à mettre au compte de Sophie Hénaff de proposer une intrigue qui résonne avec l'actualité (au moment où elle écrit son roman) en mettant en avant le phénomène des piqûres et en évoquant le retour à une vie presque normale après les confinements en raison du Covid.

Certes, l'humour est toujours présent même s'il me semble moins loufoque que dans les deux premiers épisodes (j'avais déjà moyennement apprécié le troisième).

Pourtant, là encore, comme dans « Art et décès », l'enthousiasme des premières lectures n'est plus présent sans que cela ne sombre pour autant dans un ennui poli.

L'intrigue ne m'a pas séduit particulièrement et je pense qu'elle aurait été plus intéressante si le mobile du meurtrier avait été plus clair et plus direct.

De plus, encore une fois, je suis gêné par la narration alternée, par le fait que l'auteur coupe l'enquête avec de courts chapitres dévolus aux pensées du tueur ou d'un proche de celui-ci.

Et je suis d'autant plus gêné par ce parti pris que, dans ce cas précis, ces passages ne servent strictement à rien et, même, desservent totalement le récit.

Après la lecture de ce quatrième opus, alors que je viens de le terminer cette nuit, je serais totalement incapable de dire qui de Évrard et Rozière est la joueuse compulsive ou l'écrivain (enfin, si, me semble que l'écrivaine est Rozière), à quoi sert Merlot, quel est le personnage qui a un rat et à quoi sert Saint-Lô.

Heureusement, Dax et son franc-parler ou le chat noir Torrez rehaussent un peu le niveau de la brigade.

Pour le reste, j'ai un peu l'impression que Sophie Hénaff se retrouve un peu le cul entre deux chaises avec une double intrigue très sérieuse (celle autour des meurtres et celle autour du tueur) et l'esprit léger et l'humour parfois potache que se doit d'avoir les épisodes de la série.

En résulte un mélange qui a du mal à se faire et donc un roman qui peine à séduire.

Au final, une série qui s'essouffle la faute aux trop nombreux personnages, à un mélange qui a du mal à se faire et, peut-être, à un auteur pas assez investi par ses héros, ce qui expliquerait le temps qui passe entre deux épisodes.
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Voilà près de 4 ans que nous n'avions plus de nouvelles de la team poulets grillés... les retrouvailles étaient donc attendues ! Et pas de déception après cette longue attente, bien au contraire : ce "drame de pique" est un très bon cru ! Une histoire bien menée de piqûres (une actualité pas si éloignée...) qui mobilise la brigade, laquelle doit compter avec un nouveau directeur de la police judiciaire un brin retors. Humour, personnages originaux et complémentaires, tout le charme des poulets agit de nouveau. Et cela fait bien plaisir !
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Nous retrouvons avec plaisir les poulets grillés, cette brigade de flics déchus, avec à sa tête la commissaire Anne Capestan, qui se voit promettre un retour en grâce, et en attendant plus de moyens, pour mener à bien une enquête sur celui ou celle qui terrorise le tout Paris : juin 2022, un "piqueur" (ou une "piqueuse") "officie" (et tue) avec un produit vétérinaire très dangereux.

Nos poulets grillés font le lien avec un serial killer, Jacovitch, ancien photographe de guerre en Yougoslavie, surnommé La Main de Dieu.

(Précision pour @Isidoreinthedark et @Michel69004 : Rien à voir avec Maradona. )

Jacovitch vient de sortir de prison, où il a passé plus de 20 ans. Son épouse, qui était vétérinaire, a disparu au moment de son incarcération. Sa fille a aussi été vétérinaire, avant de faire fortune dans la chirurgie esthétique. Devenue adulte, elle est toujours paumée : son père était-il vraiment le serial killer ? Pourquoi sa mère l'a-t-elle abandonnée ? Elle se sent « comme ces joueurs de loto qui cochent des grilles perdantes depuis vingt ans et continuent de vibrer tous les mercredis soir ».

L'enquête d'aujourd'hui bouscule les certitudes d'hier.

« Jacovitch éprouva un léger vertige, il se concentra pour planter ses pieds au sol pendant que les dominos chutaient les uns derrière les autres dans sa tête ».

* * *

Le serial killer joue avec les nerfs des enquêteurs, qui se font piéger, avant de décider de suivre Dax, l'un des flics de la brigade. Aux pensées que personne ne peut anticiper.
« Toi, Dax, tu ferais quoi ?
(…)
- Heu… Je sais pas. J'irais à la quincaillerie, c'est eux qui vendent les caches pour les fils.
- Mais c'est complètement con, observa Rosière.
- Non, c'est parfait, on va faire comme ça, décida Capestan. »

« On doit penser autrement. Et pour ça, c'est lui le plus fort.
(…)
- Dax, mon chou, tu ferais quoi, toi, maintenant ?
- J'irais bien prendre une douche. »


* * *

De l'humour, de l'action,

« - J'appelle les pompiers, dit Capestan.
Rosière laissa échapper un grognement.
- Je veux ceux du calendrier ».


Et une mission :

« C'est un commissariat, que tu le veuilles ou non, on n'est pas chez nous. On est chez le contribuable qui attend un service en retour : qu'on lui attrape les assassins quand il demande gentiment. le contribuable, il veut boire son mojito sans prendre une seringue dans la fesse et c'est normal. »
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Quel plaisir de retrouver ces poulets grillés ! Anne Capestan revient aux commandes de sa brigade de bric et de broc, toujours reléguée le plus loin possible des affaires sensibles.
Le covid est passé chez eux aussi et la brigade est bien clairsemée quand commence le roman. Heureusement, les vrais flics de la Crime ne peuvent pas toujours être partout et une psychose sur des piqûres inexpliquées ajoutée à la sortie de prison d'un serial killer vont redonner à Capestan et sa bande le goût d'enquêter avec leurs manières bien à eux. Toujours placardisés, ils n'ont pas à se soucier de respecter les règles puisque personne ne croit en eux. L'enquête est, comme il se doit, pleine de rebondissements et de faits à peine crédibles, le sel du roman se trouvant surtout dans les dialogues et les traits de personnalité de chacun. Une lecture très sympathique qui ne manque pas de piquant !
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