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EAN : 9782854800784
456 pages
Charles Corlet (01/01/2003)
2.8/5   5 notes
Résumé :
illustration de philippe Déterville

Or, ils eurent la surprise d'apprendre que ces militaires n'étaient autres que des Canadiens français.

Descendant, pour la plupart d'entre eux, de colons normands ayant fait souche en Nouvelle France, au cours des XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles, ils avaient volontairement traversé les mers, dans un admirable élan de leur jeunesse en fleur, pour venir délivrer la "vieille mère-patrie" de l'occupat... >Voir plus
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
A cette époque dramatique, le major-général Georges Vanier, ambassadeur et futur gouverneur général du Canada – citoyen d’honneur de la ville de Honfleur, berceau de ses ancêtres , parlant aux Français par la voie de Radio-Alger, prononçait cette phrase que les Normands entendirent avec une profonde émotion :
Après la nuit, la lumière se fait enfin sur la France. Les premiers rayons dorent la terre de Normandie d’où, il y a trois siècles, mon ancêtre Guillaume Vanier s’embarquait pour le Canada. Vous comprenez maintenant à quel point je partage votre joie. Au Canada, on chante encore « Je veux revoir ma Normandie ». C’est un rêve réalisé pour beaucoup de Canadiens qui luttent en ce moment près de Caen. »
Près de 5 000 Canadiens avaient débarqué le 6 juin sur la Côte de Nacre, dont bon nombre en chantant - nous l’avons rappelé – l’hymne composé par Frédéric Bérat, mais, hélas ? ! le général Vanier prononça les paroles que nous évoquons, combien de centaines d’entre eux avaient déjà répandu leur sang généreux comme une eau lustrale destinée à purifier le sol normand de la souillure hitlérienne ? Et des milliers de leurs camarades allaient encore jalonner de leurs corps meurtris le long chemin qui devait les conduire des rives de l’Orne aux rives de la Bresle : la « Voie sacrée » de la délivrance…
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Le normand ne s'incline pas facilement devant la force brutale. Il s'oppose par nature aux lois qu'on veut lui imposer lorsqu'elles portent atteinte à ses libertés. Il devient inflexible lorsqu'elles lèsent ses intérêts; aussi, dés le début de l'occupation ennemie, des signes de rébellion commencèrent-ils à se manifester dans les villes et dans les campagnes de sa province.
Le vieil adage: "En Normandie, chacun est sire de sé" hante les esprits. Il signifie "chacun est son propre souverain" et maître chez lui. Les gens du pays qui, au Xe siècle, a su conquérir ses propres conquérants ne purent admettre que des étrangers vinssent les commander et appliquer leurs lois !
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Farouchement accrochés à leur sol ancestral, les Normands en étaient venus à le considérer comme inviolable....
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