Jeremiah, tome 25 : Et si un jour la terre

Drôle d'histoire... Jeremiah et Kurdy sont bientôt à court d'essence, et cela les pousse à accompagner un groupe de 5 personnes dont les intentions apparaissent de moins en moins avouables à mesure que le voyage se déroule...

Déjà, ils semblent retenir une jeune fille prisonnière dans la voitutre. Et quand celle-ci sort, c'est pour débiter un charabia mystico-religieux, salmigondis d'ésotérisme mâtiné à la sauce "si tu crois celle-là"... Si l'on vous avoue que l'étrange illuminée est ravissante, vous aurez vite compris que les hormones de Kurdy vont le travailler ferme. D'autant que la belle dévoile son sourire vertical à ... Jeremiah, bien sûr. ZE bogosse qui ne doit même rien faire pour que les filles lui tombe toutes cuites dans les bras (et aileurs). Mais cette fois, Jeremiah a le nez fin, et il met quelque distance...

Le décor est réellement apocalyptique... de quoi rappeler au lecteur que nous sommes dans les Etats-Unis d'après la bombe... Hermann nous avait déjà ravis avec cette forêt pétrifiée, vitrifiée...

Ici, il remet le couvert avec un ennemi implacable qui poursuit les deux compères et s'en amuse. le magicien et son singe... eh oui, lui ! Défiguré, revanchard, plus dérangé que jamais...

Voilà donc Jeramiah et Kurdy pris entre deux feux... Un peu dépassés par les événements, ils s'en sortent de justesse, mais se font coiffer au poteau par la belle mystique... Toujours se méfier des femmes, nous dit Hermann.

Un tome oppressant, dans des décors dantesques. Mais un scénario un peu plus faiblard que d'habitude. Sorte de western post-apocalyptique.