Indignez-vous !

IL faut pour survivre à notre société être un Homme révolté comme Albert Camus peut le dire ....alors Indignez-vous

"Créer c'est résister, résister c'est créer" ! Tout est dit. Stéphane Hessel, bardé de son expérience inestimable, de sa traversée du siècle avec ses malheurs nous livre une analyse incroyablement lucide et réaliste sur notre présent et sur ce qu'il ne faut surtout pas oublier de faire... S'indigner !

Petit livre, mais grand livre je dirais. Si un peu plus de gens s'indignaient et agissaient, tout comme vous Stéphane Hessel, le monde irait beaucoup mieux. La lecture de Indignez vous ! il y a quelques mois m'a donné envie d'une réponse, comme une lettre ouverte. En lien, ci-dessous, sur mon blog.
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je l'ai lu d'une traite, je l'ai lu pour me rappeler qu'il faut se battre et ne pas se laisser aller aux pensées d'autrui. s'indigner toujours, ne pas trouver normal de régresser, de voir de plus en plus de révoltes, de guerre, de drogue,d'alcool, de chomage, de pauvres, de SDF. ça m'a redonné de l'espoir et de la confiance, et malheureusement, on en manque dans notre monde.

Dans ce livret, qui vous coûtera 3 euros pour 14 pages écrites par Stéphane Hessel, 16 avec les notes et 4 pages en postface de l'éditeur, vous trouverez une demande, une envie, un désir de l'auteur à mettre en avant l'idée de s'indigner pour une insurrection pacifique. Il nous présente son indignation à propos de la Palestine. Il nous parle de l'Indifférence comme la pire des attitudes. Nous donnent deux visions de l'histoire, celle de son époque et celle de notre époque. N'oublions pas que Stéphane Hessel a 93 ans ! Il écris alors que le motif de la résistance, c'est l'indignation. Et termine en demandant la non-violence, le chemin que nous devons apprendre à suivre.
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Vous qui lisez beaucoup… » m'a dit la personne qui m'a mis cet opuscule entre les mains …

Un titre énorme comme un ordre, un conseil, une supplique …
« Indignez-vous ! » …. N'aurais je pas préféré « Indignons-nous ! » …
En très petit le nom de l'auteur et en haut à droite entourant des cercles concentriques, ces quelques mots «Ceux qui marchent contre le vent », nom de la nouvelle collection, emprunté aux Omahas, peuple indien des plaines d'Amérique du Nord ...

Une fois ouvert, une oeuvre de Paul Klee dans laquelle le philosophe allemand, Walter Benjamin, voyait un ange repoussant « cette tempête que nous appelons le progrès. »

En quelques pages, Stéphane Hessel, plus proche de la fin de sa vie que de son commencement, nous
« fait une piqûre de rappel ».

La démocratie, la France libre, les droits de l'homme … rien n'a été acquis avec facilité, sans lutter …
Ne nous laissons pas endormir par la facilité, bougeons si nous pensons que ce que nous voyons, entendons, vivons, ne correspond pas, plus, « à l'ensemble de principes et de valeurs sur lesquels repose(rait) la démocratie moderne de notre pays (page 9). »

On peut reprocher au propos de Monsieur Hessel d'être trop court, pas assez approfondi, pas assez fouillé, de ne rien nous apprendre …
Il faudrait peut-être se poser la question du but de cet ouvrage. Si Monsieur Hessel voulait toucher un large public, faire « bouger » le plus de gens possibles, il lui fallait rester accessible, ce qu'il a fait …
Le passage sur la Palestine et la bande de Gaza est, en ce sens, adapté à un large public.

Et puis, et puis, s'il vous fait réagir dans un sens ou un autre …. il fait parler de son livre ….

En conclusion, je trouve courageux, à 93 ans, de prendre la plume pour faire passer un message, nous rappeler ce qu'on a reçu en héritage et à quel prix …, nous redire aussi d'ouvrir les yeux et de regarder au-delà de nos frontières

Lien : https://wcassiopee.blogspot...

L'énergie et la vitalité de S. Hessel font du bien.

Indignez-vous ! a l'air de rien à première vue, il a plutôt l'air de prêcher des convaincus, ce qui en soi n'est pas d'une avancée phénoménale.
Il aborde des thèmes qu'on connait tous plus ou moins et sur lesquels nous avons déjà plus ou moins une opinion. Alors à quoi sert ce livre ?
Il s'avère que l'intérêt de ces quelques pages ne réside pas dans son contenu (d'où la très faible épaisseur) mais dans sa forme. Là sont toute la subtilité et toute la profondeur de l'engagement de Stéphane Hessel dans cet ouvrage. Car faire la révolution n'est pas l'affaire d'un combat, d'une guerre. du moins, ça ne l'est plus.
Aujourd'hui, et demain plus encore, nous sommes dans une époque qui se désolidarise et qui n'adhère plus les uns aux autres. Nous sommes surtout dans une période où se trouver un "ennemi" devient de plus en plus flou.
Hessel nous invite à l'indignation permanente, à raviver sans cesse la flamme de la colère pour que celle-ci soit sans cesse et sans faiblir transmise de génération en génération. Et cette transmission ne peut se faire qu'à travers un outil qui est le pivot essentiel de ce livre : le langage.
Le langage doit parler au plus grand nombre et pour cela, il doit se renouveler.
Dans le fond, il ne sert à rien d'ouvrir ce livre. Contentez-vous de lire le titre. Remplacez-le par le mot qui vous convient le mieux. Révoltez-vous ? Battez-vous ? Opposez-vous ? Il y en aura un qui vous parlera et réveillera votre conscience, la seule qui vous est propre et qui n'est pas forcément celle du voisin, mais dans tous les cas la seule qui vous rendra digne et l'envie de défendre votre place et vos valeurs.

Stéphane Hessel est un nonagénaire qui force le respect. Ancien grand résistant, co-rédacteur de la Déclaration universelle des Droits de l'homme et Commandeur de la Légion d'honneur nous donne à lire un petit texte intitulé « Indignez-vous ! » qui en dit long. Il cherche à donner les moyens personnels d'un nouveau positionnement social même s'il ne le prend pas toujours à son propre compte. Je suis entièrement d'accord avec ce manifeste à mettre dans toutes les mains et bon pour tous les esprits.

Stéphane HESSEL était un grand homme, je le respècte pour l'étèrnité. Dommage qu'il nous à quitté, il était d'une colère qui lui était bénéfique.
ADIEU monsieur HESSEL, vous serez toujours là dans vos livres.