Bébé Canard et les méchantes lunettes

Quand j'étais petite, Sous la pluie avec Bébé Canard était sans conteste mon album préféré. C'est donc avec nostalgie qu'un dimanche, mes parents m'ont rapporté d'une brocante Bébé Canard et les méchantes lunettes.

Ce pauvre Bébé Canard n'y voit pas bien et doit désormais porter des lunettes. Seulement voilà, elle ne se reconnait plus et craint également beaucoup que ses lunettes tombent et se cassent : elle n'ose même plus sautiller et danser !
Heureusement, Grand-Papa va encore sauver la situation, comme il l'avait fait dans l'autre album avec les bottes et le parapluie Jeannot Lapin (que l'on aperçoit d'ailleurs sur l'une des premières pages). En effet, Grand-Papa a lui aussi des lunettes rouges ! Il n'en fallait pas plus pour dérider Bébé Canard, qui découvre avec plaisir qu'elle peut courir, s'asperger, tournoyer et que ses lunettes ne tombent pas ! Mais ce n'est pas tout : Grand-Papa a apporté une surprise...

Quel bon petit moment j'ai passé, retrouvant Bébé Canard avec vingt ans de plus ! Comme autrefois, l'histoire m'a faite sourire ; l'air boudeur de Bébé est tellement comique, mais tout est bien qui finit bien.
Un bel album pour enfants.

Livre lu chez l'opticienne qui a eu la bonne idée de le mettre à la disposition des enfants et des adultes dans l'espace d'attente. La petite cane du livre n'aime pas ses nouvelles lunettes et n'ose plus bouger de peur de les faire tomber et de les casser. Ses parents ne parviennent pas à la consoler. Son grand-père s'aura l'aider tout en douceur.
Ces canards humanisés font passer le message : les lunettes ne sont pas faciles à accepter, mais avec elles on voit beaucoup mieux et au fond elles ne sont pas si fragiles.
Ce livre est traduit de l'américain et le texte est probablement plus rythmé et ludique en version originale. En français il perd de son charme, mais le plus important c'est de toucher les enfants à travers l'histoire.