L'équation de plein été

J'ai découvert Keigo Higashino avec la maison où je suis mort autrefois que j'ai beaucoup apprécié et j'ai poursuivi cette découverte avec le dévouement du suspect X et un café maison qui m'ont enchantée. Je suis moins enthousiasmée avec l'équation de plein été que j'ai lu avec moins d'empressement.
On retrouve le professeur Yukawa qui arrive dans la petite station balnéaire Hari-plage pour des raisons professionnelles. le soir de son arrivée , le seul autre client hébergé dans l'auberge dans laquelle il séjourne va disparaître et être retrouvé mort sur les rochers au bord de mer. Ce client n'est autre qu'un ancien policier de Tokyo. lusieurs enquêtes vont être menées en parallèle. A côté de l'enquête classique menée par les policiers, le professeur Yukawa va avec intelligence et sensibilité comprendre ce qui s'est passé. Sa relation avec Kyohei , le neveu de 10 ans en vacances chez son oncle et sa tante , propriétaire de l'auberge va apporter une touche de « tendresse » à l'histoire.
La difficulté de retenir les noms n'a pas facilité mon immersion dans cette petite ville au bord de mer , d'où peut-être mon avis mitigé sur cette lecture qui l'avait été encore plus avec la prophétie de l'abeille.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas plongé dans le rythme long et lent de Keigo Higashino.
J'ai acheté ce livre il y a plusieurs mois et depuis, il est resté me narguer tranquillement avec sa tranche noire et rouge dans les différentes piles d'ouvrages non lus qui ont changé de place plusieurs fois dans la maison.

J'avais perdu l'habitude de prendre le temps
Venant d'autant plus de terminer un thriller à succès qui répond aux must du genre. Vite ! Fort ! Sang ! Larmes ! Émotions !
J'ai eu du mal à rentrer dedans.

Alors j'ai pris le temps
De faire une pause
De le lire
Jusqu'à ce que je rentre dans l'histoire
Comme on rentre sans se presser dans la langueur des grandes vacances d'été quand on est môme

Et si ce n'est pas mon préféré de l'auteur, j'ai apprécié cette pause hors de mon réel un peu trop effréné.
Les livres parfois se sirotent.

J'aime bien l'écriture ainsi que les intrigues concoctées par Keigo Higashino. On ne voit pas le temps passer et on ne peut pas deviner les tenant et les aboutissant de l'intrigue ; voilà des romans policiers bien menés avec des énigmes qui tiennent la route sans scène gore, comme je les aime. On peut même s'autoriser à s'attacher aux meurtriers quelquefois ! Ceci dit, je ne sais pas trop comment vous résumer un peu l'affaire dont il est question, et il faudra vous contenter de la 4ème de couverture une fois de plus pour vous mettre en appétit. Pour les polars, c'est toujours pareil, si on en raconte un tant soit peu, c'est déjà trop. Je vous souhaite bonne lecture et si vous aimez « L'équation de plein été » je vous conseille aussi « Un café maison » où on retrouve les mêmes enquêteurs.

Beau titre à lire par grande canicule, isn't it ?! de cet auteur de polars nippon j'avais lu et beaucoup aimé La maison où je suis mort autrefois (autre beau titre), dont l'intrigue était très originale et l'atmosphère particulière. Il paraît que les deux enquêteurs de L'équation de plein été apparaissent déjà dans deux autres de ses ouvrages que j'ai, du coup, hâte de lire.

J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire qui progresse lentement, en douceur, et du mal surtout avec tous ces noms japonais qui (pour moi) se ressemblent trop...

Le physicien Yukawa débarque dans une auberge de la petite ville de Hari-Plage, et tisse des liens avec Kyohei, neveu des propriétaires venu passer quelques jours à la mer. Peu de temps après on retrouve le corps d'un autre homme venu passer la nuit à l'auberge en bas des rochers… L'enquête s'avère assez laborieuse et c'est Kusanagi qui s'en charge aidé en cela par le physicien. le lecteur adopte selon les chapitres des points de vue différents, donc celui du petit garçon de 10 ans, et peu à peu se dessine une histoire très complexe, ancienne et douloureuse.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Yukawa et à la fin, lors du dénouement, très touchant, de cette histoire, on comprend le sens de tout ce qu'il a cherché à enseigner au petit garçon. L'extrait suivant est tout à fait représentatif de la pensée du physicien :

« – … Si l'on me demandait quel est l'intérêt de ce genre de recherche, je serais forcé d'admettre qu'elles n'ont aucun impact sur la vie quotidienne.
– Mais alors pourquoi faire des recherches à leur sujet ?
– Par désir de comprendre, répondit immédiatement Yukawa. Tu t'es servi d'un plan pour venir ici, non ? Il t'a permis d'arriver sans te perdre en route, n'est-ce pas ? de la même manière, le genre humain a besoin de plans détaillés pour comprendre où en est l'univers et progresser dans la bonne direction. Ceux dont nous disposons aujourd'hui sont presque inutilisables parce qu'ils sont loin d'être complets. Voilà pourquoi, même au XXI ème siècle, nous continuons à faire des erreurs. S'il y a encore des dettes, si l'environnement continue à être détruit, c'est parce le les plans que nous avons ne sont pas encore complets. La mission des scientifiques est de trouver ces parties manquantes. »

Un bon moment de lecture pour fêter le début de l'été !
Lien : https://dautresviesquelamien..

J'ai retrouvé avec plaisir le duo improbable du physicien et du policier, cette fois-ci sur une belle plage du Japon.

Si l'enquêteur préfère fouiller le passé de la victime, le physicien creuse plutôt la piste locale, pour tout deux arriver à la même conclusion.

Malgré tout, j'ai trouvé ce récit un peu plus poussif que le précédent "Un café maison", et le procédé moins imaginatif. La narration moins imaginative que dans "La maison où je suis mort autrefois".

Il me reste encore les tout premiers romans de cet auteur à lire, chic !

L'image que je retiendrai :

Celle de la petite ville de Hari-plage où la mer est la plus belle du Japon.
Lien : http://motamots.canalblog.co..

Dans le train qui l'emmène à Hari-Plage, où il doit passer une semaine de vacances, un garçon âgé d'une dizaine d'années fait connaissance avec le professeur Yukawa. le physicien, qui doit séjourner dans la station balnéaire, décide de descendre dans l'auberge tenue par l'oncle du petit.
Ainsi débute l'histoire, un bref huis-clos à l'intérieur duquel l'auteur, Keigo Higashino, se meut, écoutant, observant. Et cachant à bon escient LE détail, tout en se rapprochant toujours plus des suspects, du coupable.
Ce roman policier japonais sait jouer avec certains stéréotypes - un peu mangas, un peu dessins animés dans la façon dont les personnages expriment certaines émotions. Parfois, la traduction est visible, ajoutant une note nippone qui va bien plus loin que la seule gestualité ou la gastronomie.
Finalement, agréable à lire pour l'été.

Une très belle traduction, une enquête nippone toute en légèreté, une belle estampe japonaise, une fin inattendue....