Les doigts rouges

L'enquête, rondement menée par l'inspecteur Koyichiro, n'est qu'un prétexte, la trame du livre se concentrant sur la distention des liens familiaux, ceux qui unissent le couple, les parents à leurs enfants, les enfants à leurs parents. Une plongée au plus profond de la société japonaise...

Je poursuis ma découverte de la littérature japonaise mais côté polar cette fois ci. Et je n'ai pas réussi à lâcher le livre , signe de sa qualité .
Jusqu'où peut on aller pour protéger notre enfant ?
L'enquête est menée en douceur , pas de violence , pas de sang …. Tout est calme , minutieux . Même dans le polar on retrouve la sérénité japonaise.

Un texte dans le même style que les autres, froid, épuré, distant, factuel.
Et donc passionnant. J'ai été prise par cette ambiance si propre à @higashino , même au bout de ce 3e tome lu en quelques mois seulement.

Cette histoire est intime, plus dérangeante encore que toutes celles que j'ai lues de cet auteur.
Ce n'est pourtant pas loin d'être ma préférée.

Excellent

Tout paraît très ordinaire dans ce quartier pavillonnaire où vivent la famille Maehara. Un couple, une grand-mère, un ado.
A un petit détail près, dans le jardin, un corps d'une petite fille se trouve sous une bâche, morte, étranglée.
Dilemme comment cacher ce corps ?
La famille se prépare à toute éventualité et cache avec naturel leur secret. Mais rien n'arrête les deux enquêteurs.
Tout devient oppressant, compliqué… un jeu de chat et de souris !

L'écrivain tisse une histoire à l'apparence très simple, mais dévoile à chacun de ses personnages une profonde noirceur, des secrets, des liens perdus. La famille a toute son importance dans ce roman, autant chez les accusés que chez les enquêteurs.

C'est bref, pointu, la mort est trop proche …

J'ai vu lu il y a quelques temps l'équation de plein été que j'avais beaucoup et du coup je voulais retrouver l'univers de cet auteur.
J'ai cette sensation bizarre de j'ai bien aimé ce livre mais....mais d'un autre côté il me manque quelques choses ! Mais quoi ? Je dirais peut-être plus d'action.

J ai adoré ce roman policier qui se lit d'une traite. Keigo Higahino est définitivement l'un de mes auteurs préférés. Il arrive à nous embarquer dans des histoires alliant complexité et simplicité. Il joue aisément avec notre raison pour nous provoquer des retournements de situation innatendu. Un conseil, procurez vous rapidement les oeuvres de Higashino mais attention, il est difficile de s'arrêter.

Je découvre enfin la plume de cet auteur Japonais et ce fut une très bonne lecture. 

C'est une enquête policière sans aucune scène macabre. C'est intelligent, subtil et méticuleux. Ici, l'auteur ne s'embête pas avec des descriptions. Il se concentre principalement sur la résolution de l'enquête et sur les interactions sociales entre les principaux personnages. C'est très bien écrit et, malgré que j'ai vite découvert certains pans de l'histoire, le dénouement final a tenu ses promesses.

Ceux qui sont fans d'hémoglobine, vous pouvez passer votre chemin. 

Pour ma part, ce fut une petite bouffée d'oxygène et je continuerai à découvrir la suite de son oeuvre. 

Et vous ? Jusqu'où pourriez vous allez pour couvrir un de vos proches lors d'un meurtre ?

La subtilité du raisonnement du détective, un huis clos de couple, les apparences trompeuses de la vie privée du détective: l intérêt de ce livre plein de subtilité ne tient pas dans le suspense mais dans les cheminements de pensée des différents personnages.

Depuis ma lecture de l'ouvrage de Keigo Higashino « le Nouveau », je savais que je retournerais rapidement vers cet auteur et son personnage de Kaga Kyoichiro.

En me promenant dans les rayons de la médiathèque Françoise Sagan (10è, Paris), je me suis arrêté dans le coin Polar et j'ai trouvé ce livre que j'avais repéré dans cette série d'enquêtes.

Comme pour ma précédente lecture, j'ai apprécié cet ouvrage, peut-être un tout petit peu moins que le précédent mais ce fut malgré tout une lecture très agréable.

L'histoire était conçue de façon différente. Dans « le Nouveau », nous suivions l'enquête à la recherche du coupable. Ici nous connaissons dès le départ le coupable et nous allons suivre l'enquête méthodique de Kaga Kyoichiro et en parallèle la vie, les choix et les actes des coupables.

Connaissant le coupable et l'enquêteur, il n'y a aucun doute sur l'issue de l'ouvrage. le travail de l'auteur est donc de réussir à nous garder avec lui pendant plus de 200 pages malgré tout. Pour ma part cela a fonctionné dans l'ensemble.

La tension était palpable dans la maison des coupables et Kaga, associé à son cousin Matsumiya dans cette enquête, ne ratait aucun indice et menait à bien son investigation grâce à ses petites cellules grises et sa connaissance aiguisée de l'âme humaine.

Dans ce volume, nous découvrons un peu plus intimement le personnage principal avec la présence de plusieurs membres de sa famille et le rappel de quelques moments de sa vie.

C'est un livre qui se lit très rapidement et à nouveau je sais que je replongerai avec Kaga Kyoichiro pour une nouvelle enquête.

Vous aimez les romans policiers avec une ambiance aussi tendue qu'un élastique qui va vous lâcher entre les doigts ? Keigo Higashino à le mérite d'y arriver dans ce livre. Il faut dire qu'il y met la dose : un sale gosse tendance hikikomori , une mère hyper protectrice, une petite fille innocente qui va « servir de cadavre », un policier fin comme un kitsune, une vieille gâteuse et un père...un père de famille qui... ben qui ne sait plus où il en est.
Les romans japonais, si vous n'êtes pas habitués, sont assez « aseptisés », il faut s'y faire. Mais dans celui là on ressent moins ce côté froid et inhospitalier. Ce que je regrette ? Les raccourcis ou les explications improbables. Si au début vous trouvez le comportement de l'oncle étrange, vous n'allez pas être déçu de la fin ! Je n'en dirai pas plus afin de ne pas dévoiler l'intrigue.
Des questions ? Comment ? Non Gégé, un hikikomori n'est pas un string de cagole japonaise...