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sur 724 notes
Les fantômes du vieux pays est une critique plutôt classique mais cinglante des US. Tout le monde en prend pour son grade : la guerre en Irak, les banlieusards, les nerds et l'inventeur des surgelés. Malheureusement, j'ai trouvé le divertissement inégalement réparti, certains passages paraissent tristement ennuyeux mais seulement par contraste avec ceux qui sont pertinents et mordants. En globalité le style est réjouissant et j'ai corné des pages, signe que j'ai vraiment été touchée.
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Ouf, je l'ai enfin fini. Je suis très mitigée par cette lecture.
Ce roman est troublant. On passe d'un chapitre passionnant à un chapitre descriptif d'une longueur inutile avec des répétitions bien lassantes.
J'ai accroché à cette histoire rocambolesque surtout pour savoir comment l'auteur s'en sortait.
En fait, j'étais tellement lassée que j'ai survolé cette conclusion en pensant que cette surenchère de situations problématiques étaient vraiment inutile.
En tout cas OUF ! et au suivant !



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sLes fantômes du vieux pays
Nathan HILL

Samuel Andresen-Anderson est un professeur d'introduction à la littérature à la vie bien rangée à Chicago.
Il partage son temps entre l'enseignement,les jeux vidéos en ligne et le livre promis à son éditeur depuis plusieurs années.
Une vie assez solitaire puisque c'est ce qu'il est devenu depuis que sa mère Faye l'a abandonné à son père lorsqu'il n'avait que 11 ans.
Sans jamais donner la moindre nouvelle.
Jusqu'à ce que les informations relaient une agression par jet de graviers sur un gouverneur, Sheldon Packer, (qui brigue le poste de président) par une certaine Faye Andresen.
Averti de ce fait divers la solution aux problèmes d'argent de Samuel lui est suggérée par son éditeur : retrouver sa mère et écrire un livre sur cette histoire et si possible à charge.
Samuel va accepter de la rencontrer par l'entremise de son avocat qui lui, aimerait que le fils fasse une belle lettre à décharge pour sa mère.
Mais cette rencontre, cette démarche vont le replonger dans son passé d'enfant puis d'adolescent où son amitié pour Bishop et son amour pour Bethany vont resurgir ainsi que le passé secret de sa mère.
Et pas forcément pour le meilleur !

Un (gros) roman que j'ai beaucoup aimé.
J'ai eu peur de me perdre entre l'alternance des chapitres passé/présent mais pas du tout.
J'ai aimé les détails des personnages et les relations des uns aux autres.
Je me souviens de ma rencontre avec cet auteur au festival America et je ne regrette pas cette lecture.
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Comme quoi, un livre peut-être très bon et très frustrant à la fois. Ce roman, c'est un peu comme une grosse cuillerée de caviar qu'on aurait enveloppée dans du gouda 1er prix (bon, si ça tombe c'est délicieux…). « Les Fantômes du Vieux Pays » aurait vraiment pu être excellent mais j'y ai trouvé de solides longueurs, de loooooongues descriptions et de looooongues mises en contexte qui, même si écrites habilement, me faisait penser annonce commerciale au milieu d'un bon film (ou une tranche de gouda) : La proportion entre les mots lus et la progression de l'histoire est assez déséquilibrée. Je suis assez dur mais j'ai failli abandonner et, à la place, j'ai lu en diagonale quand je n'en pouvais plus. Je n'en suis pas fier. La nuit je me flagelle. le jour je m'écartèle. Malgré tout ça vaut la peine d'aller jusqu' au bout. Bisous
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Nathan Hill, né en 1979 à Cedar Rapids dans l'Iowa, est un écrivain américain. Après un diplôme de journalisme à l'université de l'Iowa il obtient une maîtrise en écriture créative de l'université du Massachusetts. Il travaille un temps comme journaliste, avant d'enseigner à l'université en Floride et au Minnesota avant de publier quelques nouvelles dans diverses revues. Son premier roman qui paraît en 2016, Les Fantômes du vieux pays, vient d'être réédité en poche.
Le gouverneur Packer, candidat à la présidentielle américaine, est agressé en public par une femme d'âge mûr, Faye Andresen-Anderson, vite surnommée par les médias Calamity Packer. C'est la mère de Samuel Anderson, un professeur d'anglais à l'Université de Chicago, qu'elle a abandonné quand il n'était qu'un enfant, fuyant son foyer sans explication. Samuel est bientôt contacté par son éditeur - lequel lui avait versé une avance rondelette pour un roman qu'il n'a jamais écrit – qui menace de le poursuivre en justice. Acculé, le jeune homme lui propose un nouveau projet, un livre révélation sur sa mère, sensé la détruire. A ce stade, Samuel ne sait presque rien d'elle, si ce n'est qu'elle est d'origine Norvégienne (le vieux pays) et se lance dans la reconstitution minutieuse de sa vie. Une entreprise qui s'avèrera pleine de surprises…
On peut avoir des préjugés à condition de reconnaître qu'on a tort quand c'est le cas. Je déteste les gros livres, toujours trop longs à mon goût et je l'ai rabâché cent fois déjà ici, or je l'admets, ce roman de presque mille pages est excellent. Une exception qui confirme ma règle ?
Le bouquin se partage entre le présent (2011) et le passé (1968). de l'agression de Packer à la mystérieuse et secrète période de la vie de Faye au cours de l'été de tous les dangers à Chicago en 1968. Une année chaude pour Windy City, entrée dans l'histoire pour ses émeutes. Petit rappel des faits : Les émeutes de 1968 à Chicago commencèrent après l'assassinat de Martin Luther King le 4 avril 1968, tandis qu'en août de la même année, la ville fut le théâtre de nouvelles émeutes lors de la convention démocrate qui écarta le candidat anti-guerre Eugene McCarthy au profit d'Hubert Humphrey. L'enquête menée par Samuel va lui apprendre, à sa plus grande surprise, que sa mère était au coeur de ces évènements durant cet été et qu'ils la poursuivent jusqu'à ce jour.
Il faut saluer la prouesse de Nathan Hill qui va marier faits historiques et roman dans une intrigue carrément acrobatique mais qui a le mérite d'être crédible. Avec mille pages on a la place pour en raconter et l'écrivain ne s'en prive pas pour peindre une grande fresque sur l'Amérique vue par le petit bout de la lorgnette (bal de promo, abri antiatomique…) et donc très proche de l'Américain moyen. Tout ce qui fait notre époque est dans ce livre : les centres commerciaux et le capitalisme (« Il n'y a rien que le capitalisme ne puisse engloutir. le non-sens, c'est sa langue d'origine. »), les réseaux sociaux, les régimes pour maigrir, les jeux de rôles, les mouvements féministes et contestataires des 60'… Il y est aussi question de la sexualité de l'époque, les rapports entre filles et garçons mais aussi de la guerre du Vietnam puis de celle en Irak. Vous croiserez Allen Ginsberg, Socrate et Platon qui s'invitent au banquet ( !). Voilà un échantillon de la toile de fond.
Quant à l'intrigue proprement dite elle est menée de main de maître, avec finalement peu de personnages, cinq ou six à peu près. Je n'en dis pas plus sur eux car entre 1968 et 2011, les destins des uns et des autres évolueront, se sépareront avant de tous se retrouver et ce, sans manquer d'étonner le lecteur qui n'en revient pas devant tant de virtuosité.
Le roman file à un rythme soutenu, la lecture n'en étant que plus aisée et les passages souriants sont nombreux. J'ai adoré les longues pages avec Laura Pottsdam, une étudiante de Samuel et personnage secondaire, avec sa logique crétine, à hurler de rire (perso, j'ai cru y voir Nabilla « Allô, non mais quoi ? »).
Pour le fond, le livre traite de nos personnalités multiples, celles que l'on montre volontiers aux autres et celles que l'on cache ; ainsi que des choix que l'on doit faire dans la vie, tout l'art résidant dans le moment où les faire.
Un roman que je vous recommande fortement.
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J'ai adoré ce roman foisonnant, abordant de nombreux sujets et qui retrace 50 ans de la vie des Etats-Unis à travers le portrait de Samuel et de sa mère Faye ! Passionnant ! le roman américain de 2017 !
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On peine à croire qu'il s'agit bien du PREMIER roman de Nathan Hill ! « Les fantômes du vieux pays », ou encore « The Nix » en version originale, est en cours de publication en trente langues ! Scoop : la visite de Nathan Hill est annoncée à la Librairie Shakespeare & Co à Paris le 10 Octobre prochain…Vous avez donc encore le temps de vous plonger à corps perdu dans la lecture de ces 700 pages qui foisonnent de personnages et d'anecdotes, tout en abordant une ribambelle de questions fondamentales.
C'est une poignée de gravillons lancée sur un candidat à la présidentielle américaine en 2011 qui déclenche toute l'histoire. Emballement médiatique. La responsable de ce geste inconsidéré est Faye, et elle risque un sacré paquet d'ennuis judiciaires. En plus, il s'avère qu'elle aurait joué un rôle dans les mouvements contestataires qui ont secoué Chicago en 1968 ; vingt ans plus tard, elle a quitté le domicile conjugal, abandonnant son fils Samuel qui ne s'en est jamais remis. Mais qui est vraiment Faye ? Samuel, en commençant des recherches sur le passé de sa mère, se retrouve pris dans un kaléidoscope, dont il sortira lui aussi transformé…
Autant vous dire que l'intrigue m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page, et qu'on ne s'ennuie pas une seconde ! Les personnages principaux et secondaires sont vraiment bien campés, j'ai adoré Pwnage, super-addict aux jeux vidéos, Alice, féministe et aventureuse, Laura, horripilante étudiante ambitieuse et tricheuse…Les innombrables situations, angoissantes ou burlesques, auxquelles nous confronte l'auteur sont autant d'opportunités pour faire émerger des thèmes complexes et récurrents au fil des époques : le pacifisme, l'émancipation féminine, les répressions policières, les collusions entre média et politique, la liberté individuelle, le poids des secrets familiaux – thèmes encore et toujours d'actualité.
Afin de poursuivre la déambulation, suivez le lien :
Lien : http://bit.ly/2eZ8cCm
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Un premier roman lors d'une rentrée littéraire qui en comporte plus de 580, comment le faire sortir du lot et prouver l'intérêt de ne pas passer à côté ? C'est certes le premier que je lis de la sélection mais il m'a été gentiment proposé par Babelio et Gallimard que je remercie énormément car j'ai vraiment passé de grandes heures à découvrir ces 700 pages magiques.
Sur la quatrième de couverture, John Irving est cité pour décréter que "Nathan Hill excelle dans l'art d'être génial".
Et la filiation est évidente dès que l'on rentre dans cette saga familiale qui retrace l'histoire contemporaine de l'Amérique. J'ai tout de suite pensé au Irving de ses débuts, celui de "Le monde selon Garp" ou "Une prière pour Owen" qui m'avait fait tant rire...
Nathan Hill a donc beaucoup d'humour et un sens de la narration remarquable. Les allers-retours dans le passé de la mère de son narrateur et dans son présent plutôt merdique nous attachent à Samuel Anderson.
Abandonné par sa mère à l'âge de 11 ans, Samuel est obligé de reprendre contact avec elle lorsqu'elle est accusée par les médias américains du post 11 septembre, de terrorisme pour avoir attaqué en public un candidat à la présidentielle avec des gravillons...
Prof à l'université et passionné d'un jeu en ligne ("le monde d'Elfscape") auquel il joue même sur son lieu de travail, Samuel doit honorer ses engagements auprès d'un éditeur à qui il a promis un roman depuis des années. La soudaine renommée de sa mère lui permet de promettre un roman scandale sur la vie de celle qui a été surnommée par les médias "Calamity Paker".
Ce prétexte permet à Nathan Hill de retracer l'histoire d'une famille d'immigrés passionnante, au point que les 700 pages passées, on en redemande...
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J'évoquais il y a peu une frénésie de lecture favorisée par une météo pluvieuse m'imposant de longs et réguliers trajets en transports en commun. Pour réduire un peu le rythme (et ne pas me retrouver avec des dizaines de billets à rédiger), j'ai sorti de mes étagères ce pavé qui y dormait depuis plusieurs années, et auquel certains lecteurs avaient de mémoire reproché quelques longueurs…
Je l'ai dévoré…

Alors oui, c'est dense. Mais ça l'est délicieusement, à la manière de ces romans dans lesquels on s'installe, pris dans la richesse d'une trame dont la construction est parfaitement orchestrée, embarqué aux côtés de personnages à l'inverse imparfaits, ce qui les rend d'autant plus palpables et attachants.

Samuel Anderson est professeur littérature dans une petite université de Chicago. Sa vie est empreinte de l'insignifiante morosité qu'exsudent les discrets et les invisibles, de ceux qui se font passivement doubler dans les files d'attente et se sont construits sur leurs seuls regrets. Il n'a ainsi pas fait le deuil d'un amour adolescent qui ne s'est d'ailleurs jamais concrétisé, et s'il a eu un bref succès avec une nouvelle de jeunesse, il a laissé en friche le projet de roman que lui avait commandé un éditeur. Son métier même lui semble dépourvu de sens. A quoi bon faire lire Shakespeare à des étudiants à l'égo surdimensionné qui ne courent qu'après l'argent facile, à qui l'école n'a appris qu'à rester assis derrière un écran en faisant semblant de travailler, et qui préfèrent consacrer leur temps et leurs capacités intellectuelles à inventer de complexes subterfuges pour obtenir leur diplôme en trichant, plutôt que de les gaspiller à lire de vieux auteurs qu'ils jugent inutiles et ennuyeux ?

La réapparition inattendue de sa mère, partie un beau matin une valise à la main pour ne plus jamais donner de nouvelles à son époux et à son fils de dix ans, vient briser sa morne routine. En agressant, lors d'une réunion publique, un gouverneur candidat à la présidence des Etats-Unis, Faye s'est exposée à la vindicte médiatique, et par la même occasion au regard de ce fils abandonné trente ans auparavant. Alors qu'il avait enfin cessé de la chercher en permanence, Samuel se voit contraint de rencontrer celle qu'il était parvenu à réduire à l'état de souvenir endormi et silencieux. Non qu'il ait souhaité ces retrouvailles, mais sommé par son éditeur de rembourser l'avance touchée -et depuis longtemps dépensée- pour un roman inexistant, il lui propose d'écrire un récit sur cette mère défaillante qui fait le buzz.

A partir de cet épisode qui initie et charpente l'intrigue, cette dernière digresse, remonte le temps, traverse à l'occasion un océan, et nous familiarise avec d'autres personnages équitablement pourvus en densité. Il y a Pwnage, roi de la procrastination atteint d'une sévère addiction aux jeux vidéo, refuge qui lui évite affronter la dimension imprévisible et déceptive de la vie mais qui le rend peu à peu obèse et inadapté au monde réel ; il y a les jumeaux Bishop et Bethany, rejetons d'un père richissime dont le premier s'emploie dès son plus jeune âge à expérimenter toutes les insolences pendant que la seconde se consacre au violon ; il y a Laura Pottsdam, l'insupportable étudiante qui a juré de se venger de l'intransigeante intégrité de Samuel…

Et puis il y a Faye, énigme que Nathan Hill s'emploie à dévoiler très progressivement, en explorant les traumatismes a priori anodins et pourtant déterminants de l'enfance avant de nous immerger dans l'effervescence libertaire de l'année 1968.

L'ensemble est plombé de la mélancolie, voire de la souffrance, qui habite les héros, et fait écho au triste constat que dresse l'auteur de l'état de la société dans lequel ils évoluent. Car s'il étrille les faiblesses de ses protagonistes -leurs arrangements fallacieux avec leur conscience, la décorrélation entre leurs actes et leurs principes, leur propension à tomber amoureux de ce qui les rend malheureux…- et semble prendre un malin plaisir à n'évoquer que des relations familiales toxiques, sa plume se fait d'autant plus féroce qu'elle fustige l'iniquité et les absurdités d'un système menant à la déroute et à l'appauvrissement, qu'il soit matériel, moral ou intellectuel.

Il dépeint un monde moderne épuisant et spirituellement débilitant, peuplé d'individus engouffrés dans la course à l'argent, focalisés sur leur soif de possession, suivant les commandements répétitifs, infantilisants et paranoïaques, d'une Amérique hantée par la conviction que les autres sont des ennemis, et qui voudrait leur faire croire qu'il s'agit là d'un principe vital et galvanisant. Les médias participent pour beaucoup à alimenter cette mécanique en rabâchant des informations insipides, faisant du détail un événement et accumulant, dans leur quête de sensationnalisme et de manipulation de l'opinion, spéculations et hypothèses spécieuses. La littérature elle-même n'échappe pas au bulldozer de la marchandisation. Entre les mains de multinationales, l'édition est vouée au profit, à l'utilitaire.

Mais ne vous méprenez pas, "Les fantômes du vieux pays" est aussi et surtout un texte très drôle, par son sens de la formule, son ton grinçant et profondément cynique, mais également par le comique de situation qu'amène la dimension pathétique et subtilement caricaturale dont l'auteur dote ses personnages, insufflant à son texte, même quand le propos est dramatique, une cocasserie fort réjouissante.

J'ai adoré !
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Prix littéraire 2017 du roman étranger du magazine Lire, Les Fantômes du vieux pays est le premier roman de Nathan Hill. Aucun doute qu'il impose dès ce premier ouvrage un style maîtrisé, tant dans cette narration descriptive que dans son approche historique et social de son pays à travers les décennies. Avec ce livre, mieux vaut ne pas s'arrêter à la quatrième de couverture ; composé de 960 pages, évidemment que Les Fantômes du vieux pays est dense et prend son temps pour raconter son histoire.

Avec un roman aussi dense, l'auteur prend le temps d'installer ses décors à travers les décennies et le passé de ses deux personnages principaux, d'inscrire ses protagonistes dans leur environnement, dans leur époque. Avec Nathan Hill, mieux vaut ne pas être récalcitrant face aux longues descriptions qui jalonnent son récit, l'auteur mettant un point d'honneur à donner tous les détails possibles afin de bien visualiser un personnage, un cadre, une anecdote, une pensée, etc… Certaines parties sont donc plus dures à lire que d'autres, suivant l'intérêt que l'on porte pour les sujets abordés.

Et ce roman n'en manque pas, tout est fait pour représenter toute la désillusion de la classe moyenne face à cette époque contemporaine dans laquelle on n'est pas obligé de se surpasser pour survivre. Alors on passe le temps avec les jeux vidéos, la mal-bouffe, les réseaux sociaux, etc… Si ce texte peut sembler aller un peu dans tous les sens, c'est qu'il tente de représenter l'état général de cette société actuelle et ce qui l'a amenée à être ainsi en revenant sur les dernières décennies et ses bouleversements. Certaines parties sont donc longues, trop dans le détail et sans que l'on comprenne si elles ont une réelle utilité dans la quête de vérité de Samuel.
Lien : https://entournantlespages.w..
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