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Episode rétro :on commence par une plongée dans le passé vers l'origine des clefs au (bon !) temps de la guerre d'Indépendance. A noter l'inévitable référence (vu le nom des lieux ) au panthéon lovecraftien (Shub-Niggarauth ,la chèvre aux mille chevreaux,Leng ) .L'origine des clefs s'en trouve éclaircie.Dans le récit au temps présent, la fratrie Locke se trouve aux prises avec un Bode possédé par Zack le diabolique . L'apparition opportune d'une clef temporelle permet aux deux ainés une instructive plongée dans le passé mais les perspectives restent sombres.
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C'est LE tome qui explique l'origine des clés et comme le père des héros et ses amis les ont utilisées, comment Lukas est devenu ce "monstre" meurtrier, Verin amnésique, les liens entre Lukas et la prof de sport ... On sent qu'on approche du dénouement !
Les planches, les vignettes, l'histoire sont toujours aussi soignées !
Ce tome est vraiment éclairant, excellent ...
reste le final !
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"La mort n'est pas la fin de la vie tu sais. 
Ton corps est une serrure. La mort en est la clé. La clé tourne et te voilà libre d'aller où tu veux. de te dédoubler. de te fondre dans le néant ou dans le murmure de l'univers." 

Avis de tempête en cette fin d'année : un vent à décorner les boeufs souffle, des trombes d'eau s'abattent sur la maison... Un temps à ne pas mettre le nez dehors, à se blottir dans son fauteuil et l'ambiance parfaite pour se plonger dans une histoire fantastique à vous couper le souffle et vous glacer le sang.

Imaginez un lieu mystérieux : Keyhouse, la demeure familiale de la famille Locke depuis le 18ème siècle, dans une petite ville du nom de Lovecraft. Une demeure pleine de mystère où se cachent des clés étranges qui n'ouvrent pas simplement des portes... C'est là qu'atterrissent Nina et ses enfants, Tyler, Kinsely et Bode Locke après la mort de leur père, Rendell, assassiné par un fou dangereux. Les trois enfants, chacun à leur manière, tentent de se reconstruire après l'enfer qu'ils ont vécu. Chacun devra faire face à ses propres démons intérieurs et lutter contre un écho venu du passé : Dodge.

Je lis beaucoup de BD mais très peu de comics. Je peux néanmoins dire que « Locke & Key » est une série exceptionnelle de six tomes que j'ai lu en une fois. Et très vite, il m'est apparu que critiquer chacun tome indépendamment conduirait forcément à dévoiler trop d'éléments de l'intrigue et à gâcher la découverte des potentiels futurs lecteurs. J'ai donc opté pour une critique globale de la série.

Je ne connaissais pas Joe Hill, j'ai découvert en lisant « Locke & Key » qui se cachait derrière ce nom de plume et, sans le moindre doute, il n'a rien a envier au grand maître du fantastique qu'est son père. L'intrigue est magnifiquement ficelée, pleine de rebondissements. On baigne en plein dans le fantastique horreur, avec des démons, des êtres aux pouvoir surnaturels. C'est noir, cruel, angoissant. La peur est bien là, tapie dans l'ombre, à chaque page. Mais c'est pourtant tellement réaliste ! Il y a de l'humour (grinçant par moment), de nombreuses références musicales et littéraires et le thème, symbolisé par les clés, est profondément humain : à l'image des enfants Locke, nous devons tous vivre avec des événements que nous voudrions pouvoir modifier, des peurs, des regrets, des blessures à l'âme, qu'il nous faut affronter pour ne pas qu'elles nous dévorent et pour grandir. Tandis que d'autres souhaitent la gloire, la grandeur, quel qu'en soit le prix, d'autres veulent juste se reconstruire. le suspens est maintenu du début à la fin et, plus j'avançais dans ma lecture, plus je me retrouvais face à un cruel dilemme : je n'avais aucune envie de lâcher la lecture, j'étais tellement tenue en haleine que je voulais à tout prix connaître le dénouement et le sort final de nos héros ; mais, en même temps, je voulais faire durer la plaisir de la lecture car je savais qu'une fois arrivée à la fin du sixième volume, ce serait fini... Et quel final ! Tout à fait à la hauteur de l'ensemble de la série !

Pour soutenir cette intrigue magistrale, on peut compter sur le talent de Gabriel Rodriguez, dont le coup de crayon accompagne à la perfection le scénario. le graphisme de cette série de comics est remarquable, tant au niveau des dessins que du découpage des planches. C'est sombre, violent, dynamique et hyper réaliste (oui oui même pour les éléments fantastiques). Les sentiments et les tourments des personnages se lisent sur leur visage, Keyhouse est un véritable bijou d'architecture et certaines scènes en pleine page sont de vrais perles.

Si l'adaptation de la série, dont j'avais vu la première saison, m'avait fait bonne impression, la lecture de la série complète des comics m'a définitivement subjuguée. A lire et découvrir, vraiment !
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Ce tome comprend les 6 épisodes de la minisérie du même nom parue en 2011/2012. Il s'agit du cinquième et avant dernier acte de l'histoire. Il faut absolument avoir commencé par le premier tome : Bienvenue à Lovecraft.

L'histoire se situe bien à Lovecraft, mais en 1775. le site est occupé par l'armée anglaise qui soumet à la pendaison ceux qu'elle soupçonne d'aider les rebelles. Il est question de la grotte située sous la demeure Lovecraft et d'un apprenti serrurier. Puis l'histoire revient au temps présent, avec la situation particulière de Bode Locke. Kinsey Locke a découvert une nouvelle clef dont les effets lui permettent de réaliser l'un des rêves les plus courants de l'humanité. Les enfants Bode et leur mère doivent assister à une nouvelle cérémonie funéraire. le récit fait un nouveau retour en arrière en 1988, pour la représentation de la tempête de William Shakespeare par une troupe comprenant Rendell Locke, Erin Voss, Kim Topher, Ellie Whedon, Mark Cho et Luke Carravaggio. Et il est à nouveau question de la clef Oméga.

C'est toujours un moment délicat quand un récit au long cours basé sur un mystère arrive dans ses derniers développements. le lecteur appréhende toujours quelque peu de tomber sur un deus ex machina, une solution de facilité, ou tout simplement une explication trop convenue, trop banale. Les enjeux sont encore plus élevés quand le lecteur sait que le scénariste a construit un récit très structuré où chaque pièce doit s'emboîter parfaitement. La lecture de ce tome m'a laissé pleinement rassuré et satisfait sur la maîtrise des auteurs, et toujours aussi séduit par la personnalité de leurs personnages.

Il est visible que Joe Hill a construit son récit comme un tout, comme un roman. le lecteur a droit dans ce tome à plusieurs révélations sur les clefs et il voit sous ses yeux des pièces disparates s'assembler comme par magie, avec une précision et une rigueur magistrales. de nombreuses particularités liées aux clefs et à leurs cachettes commencent à faire sens. La particularité physique de Dodge observée par un ancien complice dans La couronne des ombres est expliquée, et les liens logiques entre les différentes époques sont révélés. Ce dernier point permet au lecteur d'apprécier toute la dextérité de Joe Hill car ces révélations s'intègrent d'une manière harmonieuse et naturelle dans la structure du récit.

Au-delà de structure habile du récit, Joe Hill n'oublie jamais que l'âme du récit réside dans la capacité des personnages à exister et à susciter de l'empathie chez les lecteurs. Tyler et Kinsey ont droit à la plus grande place sous les projecteurs pour ce tome et pour l'époque actuelle. Pour le reste, le défi de Joe Hill est d'arriver à donner assez de personnalité à l'équipe de 1988. Mission accomplie, en quelques pages ces personnages acquièrent une personnalité distincte, des motivations personnelles, des rêves et des ambitions. Sur le plan de l'intrigue, le lecteur comprend pourquoi il ne les a pas tous encore rencontrés ; sur le plan émotionnel, il regrette de ne pas pouvoir passer plus de temps parmi eux.

Gabriel Rodriguez est toujours aussi impressionnant dans la maîtrise de son art pictural et dans sa façon de se mettre au service du récit, plutôt que de se mettre en avant. Au fil des pages, le lecteur a l'impression que chaque scène est évidente, qu'elle coule d'elle-même et qu'au final chaque image est évidente, sans être bien remarquable. À la relecture, il apparaît que l'histoire combine des éléments disparates répartis sur 3 époques distinctes et que seule une approche construite des images permet de maintenir une unité visuelle. L'absence de heurts visuels ou de moments de stupéfaction graphique souligne la dextérité de Rodriguez. Ce n'est qu'en relisant ces pages, que j'ai pris conscience de la force délirante de certaines cases : une chèvre agressive, l'impossibilité d'éviter, aux passagers d'un bus, la vision d'horreur du corps écrasé, la magnificence de la représentation théâtrale (une double page), le capital sympathie de Mark Cho, etc. À l'instar des tomes précédents, Gabriel Rodriguez continue à apporter la même attention aux décors, à leurs particularités, à leurs spécificités. Chaque personnage dispose d'une conception graphique unique, de tenues vestimentaires cohérentes avec leur caractère. Enfin quand la violence éclate, elle fait vraiment mal car elle s'applique sur des individus réalistes, avec des conséquences plausibles. Il ne faut pas oublier non plus que Rodriguez a conçu l'apparence de toutes les clefs qui bénéficient chacune d'une forme particulière très travaillée (et même le fait que ces formes soient très travaillées est expliqué de manière logique). Les 18 clefs connus sont répertoriées à la fin de ce volume.

Ce cinquième tome est l'occasion de découvrir l'origine des clefs, la particularité du manoir Lovecraft, et ce qui s'est passé après la représentation de la Tempête en 1988. le suspense ne faiblit pas, les personnages sont toujours aussi attachants. J'attends le dernier tome avec confiance et impatience.
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Waouhhh, comment dire. Les dessins sont toujours aussi percutant! Dès la première page j'étais à nouveau immergée dans l'histoire de Locke and Key. Rodriguez arrive à faire passer toute la folie liée à la possession démoniaque en une image.La première m'a vraiment marquée : ce bras tendu invite le lecteur à entrer dans l'histoire. C'est étonnant l'effet de mouvement que produit ce dessin. C'est un de mes préférés de ce tome.

Et l'histoire me direz-vous ? Eh bien, on apprend tout, ou presque. C'est l'album des révélations, qui permet de tout comprendre. Il répond à toutes les énigmes dévoilées dans les quatre précédents tomes. Il porte bien son nom, c'est le rouage manquant, qui permet de comprendre toute la mécanique de l'histoire Une fois de plus j'ai dévoré ce tome de Locke and Key, j'ai même l'impression de l'avoir lu encore plus vite que les précédents. le début du comics nous fait découvrir les origines des clés, puis toute l'histoire du père de Tyler et Kinsey est dévoilée. J'ai donc ouvert ce tome et je ne l'ai lâché qu'une fois dévoré.

Joe Hill est vraiment impressionnant comme écrivain. Il a tissé sa toile depuis le tome 1, en éparpillant ça et là des informations qui ne prennent tout leur sens que dans Rouages. Il n'y a aucun raté dans l'histoire.

Nous retrouvons dans ce tome les personnages principaux certes, mais le caractère de personnages secondaires est également bien développé, ainsi que les relations entre les différents protagonistes. C'est une des richesses de ce comics, rien n'est survolé. Mon personnage préféré reste tout de même Tyler, dans ce tome on voit un peu ce qu'il y a dans sa tête et cela résume bien le personnage : le bon samaritain qui lutte contre ses penchants sombres.

Au final, encore un très bon tome qui fait le lien manquant entre les tomes précédents. A ne lire que si vous avez lu les tome 1 à 4 autrement vous ne pourrez pas en appréhender toute la richesse. Des illustrations toujours aussi soignées. Seul bémol, pas d'illustrations supplémentaires à la fin comme dans les autres tomes.
Lien : http://www.leslecturesdemari..
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Il m'aura fallu du temps avant de lire le cinquième tome de la série imaginé par Joe Hill et illustré par Rodriguez.

Après tout ce que les jeunes Locke ont vécu, on découvre l'étonnant passé de leur père. Et cela, grâce à la clé du temps.

Dans ce 5ème volume, les origines "du mal" sont dévoilées à la famille Locke. Dodge, lui, reste à l'affût de tout ce qui l'arrange. Il continue de tout faire pour arriver à ses fins.

Bref, un album qui annonce la fin de la série dans le prochain tome. Enfin je me trompe peut être, mais toute épopée a une fin, je me rassure avec cela.
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Cela s'accélère, les personnages de 1988 sont approfondis, on continue d'apprendre des choses, qui aideront à reconstituer ce puzzle….
J'ai particulièrement apprécié le début de l'album, 1775 et les origines des clés (et aussi les origines du mal)
Le dessin est magnifique, je me perds en superlatifs depuis le début de cette série!
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Tyler et Kinsey vont pouvoir aller dans le passé, grâce à la clé du temps, et découvrir la création des clés et l'origine du démon...
Un album très intéressant car il revient aux origines de la découverte de la Porte Noire et de l'arrivée du démon qui a prit possession de Dodge.
Un album qui prépare la conclusion de cette série et qui promet un final passionnant.
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Si le début du premier tome ne m'emballait pas, c'est en attaquant la seconde moitié que j'ai enfin pu percevoir ce que Locke & Key pouvait donner. Depuis, la tension et l'horreur – couvent psychologique – n'ont eu de cesse de monter en crescendo. le tome 5 intitulé « Rouages » ne déroge pas à cette règle. Ici, Joe Hill continue de creuser son univers et de développer ces personnages de façon convaincante et subtile. Les pouvoirs se trouvant dans les clés sont mises en avant, mais ne sont pas nécessairement ce qui fait que l'on apprécie le récit. Il s'agit avant tout de suivre cette famille dans son nouveau cadre de vie, traîner leurs bagages émotionnels et tenter de ne pas tomber en lambeaux. Et on peut dire que depuis le tome 1, chacun des trois enfants Locke en ont fait du chemin. Nous avons, par exemple, l'adolescente Kinsey souhaitant se libérer de ses peurs en risquant de se perde elle-même en court de route. Pourtant, elle a tenu bon et représente un soutien émotionnel pour son grand frère Tyler, qui doit endosser le poids d'être l'homme de la famille. le manoir de Lovecraft est mis en avant par l'ambiance qui transpire de ses murs, et accentue cette ambiance de huis clos. Joe Hill veille à garder les pensées de ses personnages comme un véritable ressort émotionnel pour que le lecteur s'investisse dans l'histoire.

Celui qui incarne le méchant, Dodge, n'est pas en reste et poursuit sa quête avec les moyens dont il dispose. le titre “rouages” vient du fait que l'auteur met en lumière les ancêtres des protagonistes principaux à travers une clé qui permet de voyager dans le temps. On a donc pas mal de réponses, mais aussi beaucoup d'action. Les chapitres se lisent avec attention et une voracité à la hauteur des créatures que l'on voit défiler. le style de Gabriel Rodriguez donne naissance à des décors somptueusement sombres, et à des personnages au design travaillé et très expressif. Les couleurs complètent le tableau où la trame est bien rodée. En conclusion, Locke & Key est sans aucun doute une série indé de comics que l'on se doit d'avoir au moins lu dans sa vie. On reste suspendus aux cases qui nous passent sous les yeux comme si on allait découvrir le secret de l'immortalité. le tome 6 sera le grand final et on a toute confiance en l'imagination de Hill pour nous retourner le cerveau en un claquement de doigts.
Lien : https://lireenbulles.wordpre..
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Avant dernière étape avant ce qu'on attend comme apothéose de cette magnifique série....
Grâce à la clef qui permet de remonter, on découvre enfin l'origine du problème ...ou plutôt les origines....
Tout se met en place de manière si harmonieuse que ça ressemble à de la maestria !!!
Encore une fois, la fiction ne fait pas partie de mes thèmes préférés , mais dans le cas présent , c'est du grand art, et l'auteur sait nous mettre l'eau à la bouche pour sauter de tome en tome...
Il reste la question principale : dans le dernier tome, la famille Locke réussira t elle à déjouer les intentions de Dodge ?
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