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3,8

sur 391 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un huis clos étouffant dans le cercle polaire arctique où les motivations de chacun des protagonistes restent confuses, Caroline Hinault ne parvenant pas toujours à leur donner la dimension qui en ferait de véritables héros.

Pourtant, tout les ingrédients sont là dans le silence où seuls les craquements de la banquise animent l'atmosphère, l'histoire, noire au possible, est bien installée, mais son dénouement est bâclé, quel dommage!

Aucun des personnages n'émerge vraiment, il y a le mort, Igor, les vivants ou morts-vivants pour certains d'entre eux, et cette posture est sans doute la mieux rendue par la prose alerte de Caroline Hinault.

La vie quotidienne dans ce désert blanc, sans autre attente que celle de la longue nuit, puis du retour hypothétique du printemps, avec toutes les opportunités pour un drame, est bien relatée. Mais, cette narration manque un peu de la substance qui aurait pu en faire un grand roman, il s'en est fallu de peu.

Les descriptions de la nature, des animaux, des aurores boréales sont très belles, elles n'adoucissent cependant pas le climat très noir de l'oeuvre et ce n'est certainement pas leur but.

Donc, un roman qui déroute, embarque, puis débarque, selon la sensibilité des lecteurs.
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Un camp militaire sur une presqu'île imaginaire au nord du cercle polaire arctique.
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L'autrice nous propose un huis-clos dans quelques baraquements isolés dans l'immensité glacée.
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Au milieu des installations militaires, un drapeau et trois mecs pour le garder...
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Un quatrième, appelé "le gamin", est héliporté pour remplacer Igor, qui s'est suicidé.
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Hormis le dernier arrivé, les autres sont là depuis des années, supportant entre autres la présence du soleil et sa disparition pendant 6 mois.
En début de livre, c'est très bientôt la nuit.
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Le paysage est beau à couper le soufle, et Caroline Hinault le décrit parfaitement tout comme elle apporte un soin particulier à la description des personnages.
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Loin de toute civilisation, coupés du monde, le comportement des protagonistes est intéressant à observer.
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Grizzly, scientifique idéaliste, écologiste calme et posé, aime la poésie.
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Roq, brut de décoffrage, sans coeur, ne connaît que les rapports de force et élimine chaque animal qui passe à la portée de son fusil.
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Enfin, Piotr, le plus âgé, sur place depuis 20 ans.
Plein de colère et d'énergie, c'est lui le narrateur et je dois reconnaître que dans sa voix réside la force du récit.
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Le roman est puissant, la tension palpable, on ne peut s'empêcher de continuer à lire malgré le malaise qui nous étreint.
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Pour un premier roman, l'autrice frappe très très fort.
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Mais je n'ai pas aimé du tout.
Les souffrances infligées aux animaux, adultes comme bébés, m'ont été insupportables.
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Le fou de la gachette évoqué plus haut ne fait pas dans le détail. Les états d'âme, il ne connaît pas.
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J'espère avoir réussi à être impartiale dans mon retour sur ce roman, parce que je ne vous cache pas que je ressors traumatisée de ma lecture.
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Pas convaincu par le langage rude et très imagé du personnage principal et narrateur de cette histoire. Je l'ai ressenti comme artificiel, trop travaillé. Pas transporté par l'intrigue et le final non plus. Je garde en positif l'ambiance dans ce le lieu hors norme, qui justifie tout de même d'entreprendre cette excursion.
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Un thriller se déroulant au pôle Nord, cela promet une belle lecture d'hiver, me suis-je dit. En réalité, il ne se passe pas grand-chose dans ce coin de banquise perdu gardé par quatre hommes isolés de tout… le doyen, Piotr, un vieux de l'armée, raconte leur quotidien fait de survie, de solitude, d'ennui (« On regarde le temps qui passe ») et de violence plus ou moins contenue. Roq, c'est la brute, la vulgarité qui explose quand on n'a rien d'autre à faire de ses « soirées » (quand c'est la Grande Nuit, le soleil ne se lève plus du tout) que de s'enfiler de la vodka en jouant aux cartes. Grizzly, c'est le scientifique écolo venu pour des prélèvements et analyses, il repartira au printemps. Mais les autres, pourquoi sont-ils venus se perdre au bout du monde ?

J'ai tout de suite deviné l'identité du dernier arrivé, « le gosse » muet, ce qui m'a en partie gâché ma lecture. Et j'aurais pensé qu'elle aurait été dévoilée plus tôt. On sent la tension monter dans ce huis clos glacial malgré tout la fin m'a surprise. Par contre je n'ai pas tout compris, les explications se faisant à demi mots. le style m'a d'ailleurs beaucoup gênée tout au long du roman. Il est à la fois très imagé et familier.
Bref l'ambiance hivernale est là, mais j'ai trouvé que le récit manquait de clarté et de consistance malgré les ébauches de réflexion du narrateur.
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Sur Solak ,presqu'île située au Nord du Cercle Polaire Arctique, se trouve une base militaire, très éloignée du monde des hommes. Y vivent trois hommes mais au début du roman, un quatrième personnage vient les rejoindre, hélitreuillé par l'hélico qui apporte le ravitaillement chaque printemps polaire. Cette nouvelle recrue va venir perturber l'équilibre précaire qui existait entre ces trois hommes qui survivent ensemble sur ce bout de glace. On va découvrir comment ils vont réussir, ou pas, à traverser ensemble cette nuit polaire « La Grande Nuit » qui s'annonce. Comment ils vont cohabiter dans cet espace très resserré de baraquements, cernés par la nuit polaire, isolés dans cette immensité glacée. Ils vont se retrouver face à eux-mêmes, à leur humanité et surtout à leur passé qui va ressurgir. Parmi ces quatre personnages, trois sont des militaires, Piotr, Roq et le gamin qui ont pour mission/punition de « garder le drapeau » tandis que le quatrième personnage, Grizzly, est un scientifique qui effectue des observations climatiques. Qu'ont-ils donc tous fait pour se retrouver ainsi isolés du monde des hommes ?
L'intensité narrative de ce thriller à la langue brute et poétique est intensifiée par l'immensité glacée de la banquise et la nuit polaire. Dans ce huis clos du bout du monde, les personnages, débarrassés des convenances sociales sont mis à nu, face à eux-mêmes et à la nature hostile .Il n'y a plus de faux semblants possibles.
L'intrigue, qui sourd à chaque page et crée une atmosphère lourde et oppressante se révèle dans une fin surprenante que je n'avais pas vu venir.
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Ça commence bien, avec un cadre sévère, des personnages originaux, et le dénouement est surprenant… peut-être un peu trop… Je ne sais pas bien l'expliquer mais il y a quelque chose de trop « voulu » dans cette fin, sans doute pas assez vraisemblable pour moi.
Dommage, mais j'aurai plaisir à lire le suivant.
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L'auteur nous plonge sur une base militaire à Solak, au nord du cercle le polaire. Trois hommes y vivent. Un quatrième les rejoins au début du roman et va perturber l'équilibre fragile entre ces hommes qui survivent dans des conditions extrêmes. Quand la Grande Nuit tombe, l'isolement va les mettre à rude épreuve et révéler leur passé.

Le roman ne dévoile que par bribes comment mais surtout pourquoi ces personnages ont été envoyés dans cette immensité glacée.

Dans un style brut mais poétique, ce thriller est intensifié par ce huis clos polaire. Dépouillés des convenances sociales, les personnages sont mis à nu, face à eux-mêmes et à leur humanité ou leur absence d'humanité. On ressent cette atmosphère lourde et la fin est des plus surprenantes. Malheureusement, on ne ressent pas beaucoup d'empathie pour les personnages et le style d'ecriture m'a un peu perturbé par sa rudesse. C'est un bon roman mais je n'ai pas succombé à son charme froid.
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Les huis-clos ne sont pas les lectures de prédilection mais le résumé me plaisait bien. C'est court, étouffant percutant mais je n'ai pas accroché, les personnages sont loin d'être engageants. J'ai trouvé l'histoire longue à se mettre en place et la fin bâclée. Déçue
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Le roman Solak de Caroline Hinault est une oeuvre intense et captivante qui explore les limites de la nature humaine et les conséquences de l'isolement extrême. Situé dans la
presqu'île de Solak, au nord du cercle polaire, le livre suit l'histoire de trois hommes qui cohabitent dans un environnement hostile et brutal. Grizzly, Roq et Piotr sont trois personnages aux passés troubles, chacun avec leurs propres motivations et leurs propres secrets.

L'arrivée d'un jeune soldat énigmatique aux allures de gamin hélitreuillé juste avant l'hiver arctique et sa grande nuit exacerbe la tension latente qui existait déjà au sein du trio. le jeune soldat est un personnage énigmatique qui suscite la méfiance et l'inquiétude de ses collègues. le roman explore la psychologie de chaque personnage alors que les tensions montent et que la tragédie se rapproche.


Le roman de Caroline Hinault est un exemple parfait de la manière dont la littérature peut être utilisée pour explorer les aspects les plus sombres de la nature humaine. L'isolement et la solitude ont des conséquences énormes sur la psyché humaine, et l'auteur capture cette réalité de manière convaincante. La presqu'île de Solak est un lieu inhospitalier et impitoyable, qui met en évidence la fragilité de l'existence humaine. Les personnages de ce roman sont forcés de faire face à leurs démons intérieurs, et le lecteur est entraîné dans leur voyage psychologique intense.


La prose de Caroline Hinault est remarquablement efficace, mettant en valeur les éléments les plus intenses et les plus émouvants de l'histoire. Les descriptions de l'environnement arctique sont saisissantes, créant une ambiance inquiétante et menaçante qui imprègne tout le roman. Les personnages sont également bien dépeints, chacun avec leur propre personnalité complexe et leurs motivations cachées.

Le lecteur est rapidement entraîné dans leur monde, confronté à leurs dilemmes et leurs choix difficiles.
Le roman de Caroline Hinault est également une réflexion sur la nature de la violence et de la guerre. Les personnages sont tous impliqués d'une manière ou d'une autre dans un conflit armé, et leur présence dans cette région inhospitalière est une conséquence directe de leur participation à ce conflit. La violence est omniprésente dans le roman, et elle est traitée avec une nuance et une profondeur remarquables. Les scènes de violence sont brutales et intenses, mais elles sont également chargées d'une signification émotionnelle qui les rend encore plus impactantes.

En fin de compte, Solak est un roman remarquablement bien écrit qui mérite d'être lu. L'histoire est captivante et les personnages sont bien développés, créant un récit convaincant qui pousse le lecteur à réfléchir à des questions importantes sur la nature humaine et la violence. le roman de Caroline Hinault est une oeuvre puissante qui fait honneur au genre de la fiction et au pouvoir de la littérature pour explorer les aspects les plus sombres de la condition humaine.
Lien : https://legarsquilit.wixsite..
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Le livre nous plonge bien dans son univers de froideur, mais malheureusement, on suscites peu d'intérêt pour les personnages...et il ne se passe pas grand chose de très captivant .Le livre est très bien écrit, mais ne se lit qu'à travers de multiples expressions, ce qui rend le suivi de l'histoire fastidieux...(j'ai 24 ans) Ça ne m'a malheureusement pas plus.





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