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EAN : 9782070614875
112 pages
Gallimard Jeunesse (12/03/2009)
4.5/5   2 notes
Résumé :
Je m'appelle Azhar. Je vis à Marseille avec ma mère et mes sœurs. C'est pas mal ici, mais j'aimerais beaucoup retourner aux Comores pour voir enfin mon père... Tout à l'heure, quand on jouait au foot, la vitrine de l'épicier a été cassée. C'est moi qu'on accuse, bien sûr! Ça tombe mal parce que l'épicier est le père de Nabila, une fille de ma classe que je trouve super jolie...

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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un court roman facile à lire, fluide au niveau de la narration et dont les personnages sont intrigants. Azhar, le petit garçon personnage principal de l'histoire, a tendance à se chercher et à se définir comme un mauvais garçon. Etant de couleur noire, il se croit "moins" que les autres... il voit d'ailleurs toutes les choses négatives ou moins importantes comme des choses " noires". Mais son côté négatif va peu à peu laisser place à un enthousiasme et un regard positif grâce à la présence d'Anne-Marie, son institutrice, mais aussi de Nabila et quelques uns de ces copains. Un atelier "cinéma" va également l'ouvrir aux autres et mettre en avant ses capacités de réflexion, notamment le film West side story", mais aussi ses capacités de lecture. Au fil des pages, le lecteur et Azhar lui même se rendent compte qu'il n'est pas un mauvais bougre.
Un récit léger qui se lit facilement dès la 6e.
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Plongeant dans l'histoire de l'amérique et de ses luttes sociales avec "West Side Story", son amour impossible entre Maria et Tony, et tout cela jouer et chanter sur la musique de Léonard Bernstein, le jeune Azhar est animé d'une nouvelle énergie et trouve des réponses afin d'accepter ce qu'il est, qui il est et aller fièrement de l'avant. L'histoire pose le constat d'un désoeuvrement chez les jeunes, qui n'ont pas les moyens d'être des enfants et du coup, jouent à des jeux de grands qui vont les perdre. Florence Hinckel propose une histoire intéressante avec ce passage initiatique qui peut inspiré tous les jeunes, dans une tranche d'âge où l'on essaie de se resituer sur son identité afin d'être et de pouvoir. C'est sympa, frais et intelligent!
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Ecoute, Azahar, une soustraction, c'est une différence entre deux quantités.
Encore une histoire de différence, je me dis. Je me rappelle son petit discours de l'autre fois. Les Noirs, les Blancs...
-Quand tu poses ta soustraction, tu fais la différence entre deux éléments, tu vois?
[...]
-OK, mais c'est lequel l'élément noir?
- Quoi? Comment ça l'élément noir?
-Ben oui, quoi, l'élément noir. Comment je peux savoir lequel je dois mettre en bas, dans ma soustraction, si je sais pas lequel je dois enlever?
Anne-Marie reste un instant la bouche ouverte. Elle me dit doucement :
-Azhar, le monde n'est pas en noir et blanc...
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Cela fait un déclic en moi.
Le film de ma vie peut se tourner en noir et blanc.
Mais, si je le veux, il peut aussi être en Technicolor.
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