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sur 452 notes
Quoi de mieux qu'un petit Victoria Hislop pour se plonger dans l'Histoire de ce magnifique pays qu'est la Grèce ? Après avoir été chamboulée par L'île des oubliés, je me plonge dans cette saga familiale qu'est le roman Ceux qu'on aime. Un roman encore une fois marquant et débordant d'informations avec un contexte crédible et tellement tangible.

Légèrement abordée pendant les cours d'histoire au lycée, la guerre civile des années 30 en Grèce amène un quotidien extrêmement difficile pour un pays qui sort d'une Guerre mondiale et qui se prépare à la prochaine. Victoria Hislop se met au niveau de la population locale à travers les yeux de Thémis, jeune fille qui voit les gens autour d'elle mourir à cause d'une famine nationale et qui survit comme elle peut. Cette enfance forgera une femme au fort caractère et qui se battra pour son peuple malgré les immenses sacrifices.

Victora Hislop nous offre avec ce roman, un roman fort en émotion et plutôt dramatique. Themis est un personnage très passionnant à suivre et qui vivra des choses particulièrement difficile dans l'espoir de ne plus jamais voir personne mourir de faim. Nous allons traverser L Histoire lors de ce roman qui jalonnera la vie entière de Themis et des membres de sa famille.

J'ai beaucoup appris sur le contexte historique de ce pays que j'aime tant. La plume de Victoria Hislop est tout autant prenante et addictive que dans L'ile des Oubliés. L'autrice sait prendre le temps quand il faut et nous offre des personnages crédibles et attachants. A lire sans hésiter si vous êtes un peu curieux !
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Quand on pense Grèce, on pense vacances, îles, plages, soleil……
Mais là, on entre en plein dans l'histoire de ce pays, de 1930 à nos jours.
Et c'est avec Themis Koralis qu'on découvre le sort de ce pays et de ses habitants.
A l'occupation allemande a succédé la guerre civile entre communistes et conservateurs. Et quand tout pourrait redevenir calme, c'est la junte militaire qui prend le pouvoir.
La haine semble avoir été le mot d'ordre durant toutes ces années.
Les morts ne se comptent plus. Les destructions non plus.
Je ne connaissais pas particulièrement la politique grecque et là, j'avoue que j'ai été édifiée.
C'est passionnant.
Même au sein de la famille Koralis, les tensions sont énormes.
Victoria Hislop a un grand talent. Tout est intéressant. L'histoire de la famille, l'histoire de la Grèce.
J'ai dévoré ces 450 pages complètement captivée.
Une excellente fiction et une belle leçon d'histoire.
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J'ai lu tous les livres de Victoria Hislop, à l'exception de cartes postales De Grèce. Ceux qu'on aime est sans aucun doute, celui qui m'a le moins emballé. J'avais adoré l'île des oubliés, lu à la fin de l'été 2012. Un des rares livres dont je me souviens quand je l'ai lu. Les opus suivants, j'en conserve un bon souvenir sans pour autant qu'ils atteignent le niveau de la fameuse île des oubliés.
En revanche, petite déception avec Ceux qu'on aime. le livre retrace l'histoire de la Grèce à partir des années 30, ce qui est toujours intéressant de faire une p'tite piqûre de rappel historique, mais peut-être justement que la période évoquée est beaucoup trop longue. En conséquence, je trouve que tout reste un peu en surface, qu'on passe assez rapidement d'une situation à une autre, on ne fait qu'effleurer les grands événements de l'histoire de ce pays, par ailleurs riche et mouvementée.
Et cette sensation de survol s'accentue encore dans la dernière partie du livre. Themis revoit un ancien camarade de classe, elle se marie, elle a des enfants, ils sont étudiants puis mariés puis mort en quelques pages. La construction narrative est ultra linéaire, un peu terne, tout ça manque un peu d'envolée, de passion. Ce qui est paradoxal, parce que la vie de Themis (le personnage principal) est tout sauf plate ! Mais Hislop édulcore beaucoup les drames traversées par cette dame, notamment pendant la période où elle est prisonnière. Je trouve que la dureté des conditions de vie n'est pas extraordinairement retranscrit. du coup, malgré toutes les péripéties qui arrivent à Themis, tous les choix qu'elle fait, le lecteur reste un peu à côté, ne parvient pas à entrer totalement et pleinement en empathie avec elle. le récit manque de détails, ne s'attarde pas assez sur les différentes étapes du parcours de vie de Themis ou même sur les différents événements politiques qui secouent la Grèce.
Il y avait sûrement trop de choses à raconter sur une période de temps trop longue, d'où cette sensation de ne jamais vraiment approfondir les sujets, de rester souvent dans une forme de superficialité. L'occupation pendant la guerre, la guerre civile, la dictature des colonels, ça mériterait presque un tome entier pour chacun de ces trois grands marqueurs de l'histoire contemporaine grecque.
Dommage.
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Ce roman nous plonge dans un contexte historique et politique mouvementé au coeur de la Grèce. On va connaître peu à peu l'histoire de Themis, une enfant puis une jeune femme courageuse et engagée qui ne cessera de vouloir un monde meilleur. C'est une histoire emplie de cruauté et de violences. Se battre, se sacrifier pour ceux qu'on aime... Mais à quel prix? le poids du passé est difficile à porter "On ne peut pas changer ce qui est écrit mais on peut aller de l'avant?" Ferait-elle les mêmes choix si c'était à refaire? On parcoure tout au long du livre les changements que va connaître la Grèce et c'est passionnant. On va aussi suivre l'histoire des membres de sa famille, si différents mais une famille reste malgré tout une famille... Un livre à découvrir assurément rien que pour la plume de l'auteure. (...)

Lien : http://auchapitre.canalblog...
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Saga familiale grecque, un peu d'histoire du 20e siècle, famines, guerres et dictatures.

Une grand-mère se souvient de son passé à Athènes. Pour ses petits-enfants, elle déroule le film de sa vie, avec des tremblements de terre, la pauvreté, l'occupation nazie de la Seconde Guerre mondiale, les dictatures et la démocratie.

Une famille déchirée, un grand frère qui fait partie de la police, soucieux de la loi et l'ordre, une soeur qui veut être riche et belle et qui s'amourachera d'un officier allemand et un second frère, épris de liberté, qui s'engagera dans les milices communistes.

Themis fera ses propres choix. Elle partira pour les camps d'entraînement communistes où elle découvrira une vie très dure, les razzias sur les villages, les victimes innocentes. Elle connaîtra la guerre civile et la mort des amies, puis l'emprisonnement et la torture, la défaite des idéaux.

Une histoire pour ne pas oublier le passé, car « Ceux qu'on aime » demeurent vivants tant qu'on se souvient d'eux…
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Un roman ayant pour toile de fond la Grèce contemporaine ?
Chouette alors, me disais-je, voilà qui doit être bien intéressant. Et sur plus de 600 pages, voilà de quoi donner assez d'espace à l'auteur pour pouvoir prendre son temps et nous faire bien comprendre les enjeux personnels des différents protagonistes comme les enjeux historiques de ce qu'ils traversent.

Cet ouvrage suit Thémis et ses proches des années 1930 aux années 1980, et par là évoque l'histoire récente de la Grèce, depuis les conséquences du Traité de Lausanne de 1923 et l'évacuation des Grecs de Turquie jusqu'après la chute de la dictature des colonels et l'arrivée au pouvoir du fondateur du PASOK (parti socialiste grec), Andreas Papandréou.

Je comprends bien que l'auteur a souhaité faire comprendre aux lecteurs les difficultés d'un pays auquel elle est attachée, et a créé dans ce but des personnages représentant les parties en présence, des royalistes aux communistes, des sympathisants nazis à ceux qui "ne s'occupent pas de politique".

Mais les protagonistes m'ont paru caricaturaux, sans parler de leurs échanges à propos de la situation de leur pays au fil du temps, ressassant toujours les mêmes réflexions face aux évènements.

Il ne m'a pas été possible de m'attacher à qui que ce soit, je n'ai pas trouvé de profondeur à ces personnages qui me semblaient réciter ou hurler, selon qu'ils gardaient leur calme ou pas, les redites incessantes que leur inspiraient les calamités auxquelles a été confrontée la Grèce durant cette période, et plaquer les gestes et réactions attendus selon leur orientation politique.
Comme des marionnettes de ventriloque…

Et la plume de Victoria Hislop n'a pas rattrapé quoi que ce soit non plus.

Je devrais me méfier davantage quand je commence
par : "Chouette alors !"...

Un très gros flop pour moi.
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Voici mon retour de lecture sur Ceux qu'on aime de Victoria Hislop.
Athènes, milieu des années 1940.
Récemment libérée de l'occupation allemande, la Grèce fait face à de violentes tensions internes.
Confrontée aux injustices qui touchent ses proches, la jeune Themis décide de s'engager auprès des communistes et se révèle prête à tout, même à donner sa vie, au nom de la liberté.
Arrêtée et envoyée sur l'île de Makronissos, véritable prison à ciel ouvert, Themis rencontre une autre femme, militante tout comme elle, avec qui elle noue une étroite amitié. Lorsque cette dernière est condamnée à mort, Themis prend une décision qui la hantera pendant des années.
Au crépuscule de sa vie, elle lève enfin le voile sur ce passé tourmenté, consciente qu'il faut parfois rouvrir certaines blessures pour guérir.
Ceux que j'aime est une saga historique puissante, que j'ai adoré.
Ce livre attendait depuis un sacré moment dans ma PAL, je ne comprend pas que je ne l'ai pas lu avant car ce fût un réel plaisir de retrouver cette autrice qui a le don de réussir à m'emmener avec elle, de me plonger totalement dans ma lecture.
Nous découvrons Themis en 2016, pendant une fête de famille. Une fois celle ci terminée, la vieille dame relate ses souvenirs à deux de ses petits enfants.
Retour en 1930. Themis Koralis est une enfant, la dernière d'une fratrie de quatre composée de Thanasis, Panis et Margarita. Chez eux, c'est animé car les quatre enfants sont loin d'être complices, et c'est peu dire ! Ils vont avoir des idées politiques opposés, ce qui crée de sacrés tensions entre eux et deux clans vont se dégager : Panis et Themis contre Margarita et Thanasis.
J'ai suivi avec passion l'histoire de Themis et des siens, notamment l'annexion de la Grèce pendant la seconde guerre mondiale.
J'ai été très touchée par certains passages, par la pauvreté extrême des grecs. J'ai appris de nombreuses choses sur leurs courants politiques, leurs conditions de vie en 1939 – 1945.
Cela m'a fasciné même si certains passages sont tristes, évidemment. La violence y étant omniprésente ; il est évident que parfois celle ci crée des dommages collatéraux sur les humains.
Le rythme est un peu lent car tout se met en place peu à peu. Cela ne m'a pas dérangé, au contraire ça permet de bien comprendre tout se qui se déroule. A aucun moment je n'ai été perdue.
J'ai été stupéfaite du caractère très différent de cette fratrie car on dirait vraiment qu'ils ne viennent pas des mêmes parents, qu'ils n'ont pas été éduqués pareil !
J'ai également été surprise de la violence omniprésente dans ce pays à la fin de la seconde guerre mondiale. Ils règlent leur compte mais pas avec bienveillance ! La vache ! Ils y vont fort par moment. C'est choquant.
Themis va vivre des choses terribles et la violence qui règne autour d'elle est insupportable. le comportement de certains de ces compagnons d'infortune, des gardiens, est à vomir !
Comment peut-on infliger de telles horreurs à des êtres humains ?
Malgré tout, la jeune femme réussi à garder espoir et aussi à nous en insuffler à nous lecteur.
Vous l'aurez compris, c'est un roman assez noir autant par rapport à la période décrite que par rapport à l'histoire de la Grèce.
J'ai beaucoup aimé ma lecture. Themis et les siens sont des personnages complexes. J'ai eu un coup de coeur pour sa grand-mère, une femme exceptionnelle.
Bravo pour le travail de recherche car mine de rien Victoria Hislop nous fait découvrir la Grèce de 1930 à 2016.
C'est avec plaisir que je vous invite à découvrir Ceux qu'on aime que je note quatre étoiles et demie :)
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Hymne à la liberté et bel hommage à la Grèce.
J'ai aimé, comme tous les romans de l'auteure.
Merci Victoria Hislop pour ce beau livre
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C'est avec une grande émotion que j'ai lu ce tout dernier roman de Victoria Hislop. Je suis toujours sous le charme de son art de nous raconter si merveilleusement bien des histoires. A chaque fois, je découvre un peu plus sur ce pays que j'affectionne : la Grèce.

Dans ceux qu'on aime, titre empreinté au poète engagé Yannis Ritsos, l'auteur nous invite au coeur d'une famille Athénienne. Suite à l'effondrement de la belle demeure familiale mais délabrée qui était le seul trésor d'Eleftheria Koralis , les enfants et leur maman sont accueillis chez leur grand-mère paternelle. La mère ne peut supporter ce malheur et se laissant aller, sans vie, est internée. Les enfants vont grandir seuls avec cette chaleureuse grand-mère.

C'est Themis, la petite dernière de la fratrie qui se décide un jour à raconter sa vie à ses petits enfants. C'est ainsi que Nikos et Popi vont découvrir une autre grand-mère, celle qu'ils croyaient apolitique fut une combattante communiste, emprisonnée qui a lutté pour ses droits comme bien nombre d'amis et ainsi, le voile va être levé sur bien des secrets sagement gardés.

Nous découvrons les batailles sanglantes qui se succèdent dans cette Grèce des années 40 jusqu'aux dernières émeutes meurtrières lors des manifestations en 1973. Entre guerre civile, dictature des colonels, les conséquences au coeur de la famille Koralis vont être terribles, car cette famille va grandir, vivre et survivre dans la peur, les angoisses obsessionnelles, entre luttes et résignation.

Les quatre frères et soeur vont avoir des opinions politiques différentes, jeunes et assoiffés chacun d'idéaux pour un monde meilleur, ce qui va provoquer des colères, des déchirements. Fort heureusement que la grand-mère pilier inébranlable de ce petit monde parvient toujours à préserver une certaine paix et équilibre.

Un roman coup de coeur !

Un hymne à la liberté, un hommage magnifique à tous ceux qui ont osé la lutte pour leur droit, les droits du peuple, que ce soit en Grèce ces années là. Hier comme aujourd'hui cette histoire résonne aux quatre coins du monde.

Cela me donne l'envie de relire les magnifiques poème de Yannis Ritsos.

Merci à la plateforme Netgalley et aux éditions Les Escales
#CeuxQuonAime #NetGalleyFrance

Ceux qu'on aime de Victoria Hislop
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C'est le premier livre que je lis de Victoria HISLOP, merci à l'enseigne CULTURA d'avoir créé des comités de lecture, qui me font découvrir à chaque fois de bons romans, et celui-ci en est un particulièrement très bon.
Un repas d'anniversaire, celui de Thémis, où toute la famille est au rendez-vous autour de la table, seul vestige d'une vie mouvementée, tumultueuse.
Thémis aimerait laisser quelque chose de mieux qu'une vieille table, c'est alors qu'elle entreprend de raconter à ses petits-enfants une histoire, l'histoire de sa vie, de la toute jeune Thémis à la grand-mère qu'elle est devenue.
C'est une véritable saga familiale avec en fond l'histoire de la Grèce de la seconde guerre mondiale à aujourd'hui.
L'auteure, en véritable spécialiste de l'histoire et la culture hellène, nous conte l'histoire d'une jeune femme dont la vie semée d'embûches, d'amours contrariées, de tortures, de sévices ignobles reviendra à sa famille. Tout cela en nous captivant de bout en bout, nous faisant partager la détresse de l'héroïne, sa détermination et sa renaissance.
J'ignorais tout de l'histoire de la Grèce, de cette Grèce, la Grèce dictatoriale, la Grèce des colonels, la Grèce qui renaît de ses cendres. Je suis sorti abasourdi, horrifié, bouleversé de cette lecture, comment un tel pays où la démocratie est née a t'il pu sombrer dans un tel enfer sur terre. Nous connaissons tous l'holocauste, le ghetto polonais, la terre brûlée en Russie, les exactions des nazis en France et ailleurs. Là nous entrons de plein fouet dans l'histoire d'une nation plus connue récemment pour son surendettement.
Lire ce roman, c'est vibrer à chaque page, sentir un peuple à bout de souffle, pleurer à chaque exaction, vivre une aventure, celle de la jeune Thémis, ressentir dans ses tripes, dans son coeur, le destin de cette jeune héroïne et celui du peuple hellène.
Une seule envie, lire encore Victoria HISLOP.
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