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4,03

sur 3454 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Le best-seller qui ne vaut pas tripette. Il paraît qu'il s'agit d'un page-turner. Pourtant, le style de l'auteur est plat, aussi captivant que celui d'un article qui nous narre les frasques d'une trentenaire dans un magazine féminin. L'écriture manie les images les plus convenues pour décrire les personnages et leurs sentiments (ah ! la beauté des Crétoises, ah ! les hommes de la mer taiseux, ah ! les jeunes résistants héroïques...). Quant à l'intrigue, elle est aussi prévisible que l'huile d'olive dans la cuisine méditerranéenne. Tout cela sent la pacotille.
Une jeune Londonienne part en Crète passer quelques vacances avec un fiancé dans la finance-casse-pieds-inculte. Heureusement, ayant des origines grecques par sa mère, elle le plante là pour aller découvrir le village natal de sa maman qui n'a jamais voulu lui parler de son enfance et de son histoire familiale. En arrivant à Plaka, elle découvre une mystérieuse île désertée depuis quelques décennies, Spinalonga. Ce lieu accueillait les malades de la lèpre que l'on reléguait à cet endroit pour éviter toute contamination avec le reste de la population. Alexis, munie d'une lettre de recommandation maternelle, trouve immédiatement l'aubergiste qui connaissait très bien sa mère et qui va lui conter la saga familiale de 1903 à 1957. La grand-mère institutrice, contaminée par la lèpre et exilée à Spinalonga, les deux filles de la malade – l'une douce, bonne et travailleuse, l'autre de mauvais caractère, orgueilleuse, capricieuse, avide mais très belle – leur destin capricieux qui mènera l'une à la mort et l'autre à la peste et donc sur l'île des oubliés, les amants diaboliques avec un petit fond de vendetta, l'orpheline élevée par la gentille tante, etc.
Quand l'histoire s'achève, on pousse un soupir de soulagement, la cuisine grecque de Victoria Hislop est roborative et, après son menu, on frise l'indigestion.
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Les feux de l'amour chez les lépreux
Maria et Anna sont deux soeurs très belles, mais leur fille l'est tout autant de même que semble-t=il la majorité des personnages de ce roman. La couleur locale, crétoise, est assurée ponctuellement par l'emploi de quelques petits mots en italique (avec tout cela on se croirait tellement en Grèce !). Et l'intrigue qui lorgne vers la tragédie grecque (pourquoi pas ?) donne lieu à un roman à la fois long et superficiel où rien n'est vraiment abordé en profondeur. Les drames sont là pour assurer telle ou telle péripétie, mais jamais une once d'émotion, rien de fouillé...La fin du livre est presque bâclée.
Quant au style il oscille entre l'extrême banalité (bonjour Douglas Kennedy) et des phrases ampoulées...
D'ailleurs à ce propos une question : lorsqu'un traducteur doit traduire des passages maladroitement écrits, doit-il les améliorer ou doit-il rester fidèle à la médiocrité du livre (il me semble qu'il aurait pu rendre deux trois services ici...) ?
Un livre dont le succès m'a donc étonné car ce n'est pas un page turner du tout, il y a certes de l'habileté, mais la littérature est bien loin. Il y avait incontestablement un vrai sujet mais il aurait fallu plus d'aspérités, moins de petites astuces destinées à fabriquer des best-sellers à la chaine...
A titre de comparaison, rêvons à ce que Stefan Zweig aurait pu faire de ce thème puisque l'autrice lorgne un peu vers ce grand auteur. Ici aussi en effet on a une vaste confession, mais tout cela est tellement artificiel...
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ça va pas être possible... Sujet intéressant, mais au 3e "s'engouffrer", moi je jette l'éponge. Y a pas mort d'homme, hein.
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Je suis en cours de lecture... mais j'ai beaucoup de mal. il n'y a qu'une histoire attendue et personnellement j'attends un peu plus de densité, de saveur aussi. La langue n'offre aucune surprise... Je suis à près de deux cents pages, et aucun passage, aucune phrase ni tournure pour enrichir mon cahier de lecture! J'hésite à aller plus avant ... d'autres horizons de lecture m'attendent sur ma commode (M. de Kérangal, Greene, Bobin, Wodehouse...)
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Quelle déception !
Mais légèrement rassurée en voyant que c'était le premier roman de l'auteur…

Un début lent et répétitif avec un renouvellement de questions qui alourdissent la lecture.

L'introduction au récit passé est brutal : « dans les jours suivants, elle lui raconte tout » et boum on passe au passé.

L'histoire raconte la vie de plusieurs personnages, mais tout se mélange dans les mêmes paragraphes… de fait, on navigue entre plusieurs histoires, ce qui parfois m'a fait perdre le fil de l'histoire… Il n'y a pas de consistance au fil conducteur de l'histoire, je trouve.

Alors que l'histoire est expliquée concrètement dans une grosse partie du livre, les évènements se précipitent tout à coup à la fin. Plusieurs évènements se déroulent les uns à la suite des autres, et nous offrent une fin rapide au récit du passé.

Sur la fin, un personnage secondaire revient au premier plan, mais il n'y a aucun intérêt à son retour !

Bref, je n'ai ressenti aucune émotion à ce livre, la lecture n'était pas désagréable grâce à une écriture fluide, mais l'histoire ne m'en laissera aucune empreinte…
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L'île des oubliés aurait pû s'intituler "oubliez-le!", ce roman est navrant.
Quelle déception !
Le style hésite entre l'arlequin et le Marc Lévy en voyage en Crète... sans jamais vraiment se décider malgré plus de 400 pages !
Pour l'adaptation au ciné... Marc Lévy n'a pas une soeur réalisatrice ?

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je n'ai pas aimé du tout !!!!!ne suis pas allée jusqu'au bout
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La lecture de ce livre me laisse un avis très mitigé.

La découverte de l'histoire de Spinalonga, colonie de lépreux de 1903 à 1957 au large de la Crète est passionnante. Car le réel dépasse ici la fiction : comment ne pas compatir avec ces hommes, femmes et enfants, touchés par une maladie alors incurable et condamnés à quitter leurs familles sans espoir de retour? Leur courage et abnégation ne peuvent que susciter notre admiration. Ils sont plutôt bien rendus dans le livre, et c'est une bonne chose que cette souffrance ne soit pas tue ni oubliée.

Par contre, pour le reste j'ai souvent oscillé entre petit rire gêné et franche exaspération.
Le style d'abord, ne m'a pas emballée. Je ne m'attarderai pas trop sur ce point étant donné que je suis tributaire de la traduction, mais j'ai trouvé qu'il y avait de nombreuses lourdeurs.
Le point le plus problématique reste pour moi le traitement des personnages. Je trouve qu'il est tout à fait louable de vouloir mettre en avant des héros du quotidien. Mais à Plaka, les femmes sont simplement destinées à être belles, sans avoir le droit de vieillir (cf. Fotini qui paraît avoir 40 ans alors qu'elle en a 60) et se doivent surtout d'être dévouées à leurs pères et époux aux larges épaules, moustaches tombantes et regards de braises. Leur mérite ne se mesure qu'à leur capacité à consentir concessions et sacrifices. C'est déjà caricatural, mais j'aurais pu encore passer outre. Cependant la différence du traitement réservé à Anna et à Maria respectivement grand-mère et grand- tante de la narratrice m'a profondément agacée.
En effet, Maria, avec ses grands yeux emprunts de naïveté et sa docilité est dès le début presentée comme un modèle de vertu. Ce qui n'est pas le cas de sa soeur, Anna décrite comme une femme impétueuse, au tempérament de leader, aimant séduire et rechignant aux tâches ménagères. J'avoue que je n'aimerais probablement pas l'avoir comme colocataire, mais laissez moi vous dire une chose : le traitement réservé à son personnage est tout bonnement inacceptable.
En gros, nous arbitrons un duel absurde entre deux visions complètement archaïques de la féminité (la "pureté " et le "vice") où on est fortement incités à prendre le parti de l'idéal traditionnel, celui de Maria.
Quant à Alexis et sa mère Sophia, elles restent relativement insipides et n'ont qu'un rôle mineur dans le roman, ce qui ne leur permet malheureusement pas de changer la donne.
Enfin les intrigues amoureuses prennent largement le pas sur ce qui est présenté comme le sujet principal du livre : on n'en sait pas beaucoup plus sur la cohabitation forcée à la léproserie, par contre on connaît tous les états d'âmes de Maria.
Faites- vous donc votre propre avis, mais pour moi cette lecture est à aborder avec des pincettes et une bonne dose de recul critique... je conseille par contre l'édition collector du livre de poche avec un supplément photos, qui permet de se motiver tout au long de la lecture :)
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