Une dernière danse

Une Anglaise rangée file à Grenade avec son amie (beaucoup plus délurée) pour y prendre des cours de salsa. Londres et surtout son mari ne lui suffisent plus.
En Espagne elle retrouve ses origines et peut enfin comprendre les horreurs de la guerre civile grâce à un vieux républicain.
Ca manque de feu, je n'ai pas rencontré ce fameux "duende".

Ce livre m'a gardée à distance tout le long. Je me suis même ennuyée à certains moments, particulièrement lors des descriptions de danses. Peut-être faut-il, pour apprécier, être une adepte? Les mots me semblaient surfaits (Mercedes danse toujours divinement bien et surpasse tout le monde, même quand les évènements la font danser mécaniquement), comme l'intrigue: je trouve un peu trop fort le fait que "par hasard", Sonia retrouve le café dans lequel sa mère a grandi, qu'elle ne sache pas que sa mère venait de Grenade, qu'elle ne sache pas que celle-ci s'appelait Mercedes ni qu'elle dansait, que Miguel se trouve être Javier, l'homme que sa mère a toujours aimé et qui lui est resté fidèle toute une vie... Alors bien sûr on découvre l'atmosphère qui régnait en Espagne durant cette période, bien sûr on comprend toutes les atrocités de la guerre d'Espagne... Mais malheureusement, on ne croit pas à l'histoire de Sonia.

Victoria Hislop est devenue en quelques livres, une auteur à la mode et j'attendais beaucoup de sa « dernière danse » mais au risque de me sentir un peu seule au milieu d'un concert de louanges ; j'avoue avoir été déçue par ce roman qui utilise de très grosses ficelles pour faire naitre l'émotion.
Il y a d'abord Sonia, femme anglaise malheureuse qui se redécouvre et s'épanouit grâce à un voyage en Andalousie. Elle y rencontrera un merveilleux conteur qui lui fera découvrir la sanglante histoire espagnole (l'arrivée au pouvoir de Franco) et plongera le lecteur dans les années noires de la Guerre Civile au travers de la destinée d'une famille de Grenade.
L'histoire est belle et bien documentée mais la mise en place du récit est laborieuse et il y a trop de longueurs pour que l'on puisse la savourer totalement. La fin du roman gagne en intensité mais le dénouement, que l'on pressent bien avant les dernières pages du roman, est cousu de fil blanc et n'a pas l'effet de surprise escompté...

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L'auteur utilise toujours la même recette alliant romanesque et histoire pour relater des évènements réels. Hélas, je n'ai pas réussi à entrer dans cette histoire. Est-ce un filon qui s'épuise ou est-ce tout simplement moi qui n'ai pas aimé ce récit ?

C'est long, long, long... Et prévisible. Et manichéen.

Bref, pas grand intérêt à ce roman. le postulat de base était pourtant intéressant, voir l'évolution des quatre enfants autour de cette auberge aurait pu être itnéressant (d'autant plus que la période traitée est passionnante), mais franchement, Victoria Hislop n'a pris ses sources que d'un seul côté. Il y a les gentils et les méchants, un point c'est tout. Pas de nuances, pas de recul... c'est dommage, le roman aurait gagné en profondeur. Là les personnages sont creux, on ne s'y attache pas vraiment, et j'ai franchement refermé ce livre avec un soupir de soulagement.
Oserai-je l'avouer ? J'en ai même sauté des passages. Mais pour ma défense c'était tout de même la deuxième fois que je le lisais. Et si le moi adolescent l'avait trouvé sympathique, c'était bien la dernière fois que je l'ouvrais. En plus, et c'est dommage, on retrouve quasiment toujours la même trame dans tous les romans de cette auteur. C'est vraiment bête, parce que les lieux et les périodes traitées sont toujours passionnants. Mais la magie du premier (L'île des oubliés, que j'avait énormément aimé pour le coup) ne fonctionne plus.
Alors on s'ennuie.

J'avais vraiment beaucoup aimé L'île des oubliés et le fil des souvenirs mais là j'ai eu un mal fou à entrer dans ce roman et je suis globalement déçue de cette lecture dans laquelle l'auteur mêle encore une fois la petite et la grande Histoire. Si la partie historique est intéressante et bien documentée, Victoria Hislop a recours à de grosses ficelles pour la partie romanesque et c'est dommage. Je suis toujours restée en dehors de cette lecture, la faute peut-être à l'intrigue, très longue à se mettre en place, aux personnages auxquels je n'ai pas réussi à m'attacher une seconde, ou à l'ennui que j'ai ressenti au cours du récit notamment lors des passages, ô combien nombreux sur la danse.

J'avais plutôt un bon souvenir de L'île des oubliés de la même auteure bien que je me souvienne de certaines longueurs.
Ce roman est bien pire à ce niveau ! L'histoire est sympa, mais sans surprise, et la deuxième partie (il y en a 3) m'a paru interminable ! Les amateurs d'Histoire apprécieront peut-être mais ce n'est pas ce que je recherche dans un roman. J'ai réellement hésité à l'abandonner en cours de lecture, mais comme je voulais connaître le dénouement, j'ai lu en diagonale sur 200 pages pour enfin arriver à la 3ème partie. Malgré une jolie écriture, trop de pages et d'informations "inutiles" pour ce livre qui n'en vaut pas vraiment la peine...

Victoria Hislop a désormais l'habitude de nous mêler L Histoire a une histoire familiale.
A Grenade Sonia fait la connaissance de Miguel, un vieux monsieur qui va lui raconter l'histoire du café ou il vit aujourd'hui,et des anciens propriétaires: la famille Ramirez.
Les parents et les quatre enfants ont vécu le drame de la guerre civile espagnole mais
chacun des protagonistes a vécu cette guerre de façon différente,prenant part,subissant ou s'exilant...
Un beau roman.

J'avais adoré L'île des oubliés et c'est donc avec enthousiasme que j'ai commencé ce roman. Un enthousiasme vite refroidi à la lecture de la première partie que j'ai trouvée bien trop longue et sans intérêt. La suite du livre, sur fond de guerre civile espagnole, est bien documentée mais c'est au détriment de l'intrigue qui passe souvent au second plan. On ne sait plus si on est dans un roman ou un livre d'histoire ! le style manque de fluidité à mon goût, le dénouement est cousu de fil blanc et même si la page d'histoire est bien documentée, j'ai trouvé beaucoup trop de longueurs et n'ai jamais réussi à rentrer vraiment dans l'histoire ni à m'attacher aux personnages

Mon sentiment est mitigé quant à ce roman. J'en attendais peut-être trop...
D'abord, j'ai trouvé un peu dommage que Victoria Hislop reprenne le même type de trame que dans «L'île des oubliés». (Je pense qu'elle le fait aussi dans «Le fil des souvenirs», au vu du résumé, mais ne l'ayant pas lu, je ne m'y référerai pas.) On voit deux jeunes femmes désoeuvrées quant à leur relation amoureuse, et toutes deux vont apprendre l'histoire d'une famille. Il m'a semblé que la romancière ne pouvait s'éloigner de cette façon de faire.
[...]
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