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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pour moi, c'est toujours un plaisir de retrouver la bande de la police criminelle de Stockholm. recalé, est la suite logique des quatre précédents opus de la série Dark Secrets avec le psycho criminologue Sébastien Bergman que l'on aime tant détester.
recalé c'est un tueur en série qui se demande "Pourquoi consacrer des années à apprendre quelque chose alors qu'on vous serinait quotidiennement qu'il suffisait de poster quelques films sur YouTube, d'écrire des banalités sur un blog ou de se bourrer et baiser à la télé non seulement pour être connu, mais pour réussir à gagner sa vie?" (p.151). Donc, cet assassin, afin de créer un "buzz" réflexif sur le manque de culture et le nivellement par le bas de l'éducation suédoise se mettra à tuer certaines acteurs de cet état de fait, des stars instantanées et/ou ceux qui leur permettent de le devenir.
Et au-delà de l'enquête sur ces crimes atroces, on suit avec avidité le tournant que prend la vie des membres de l'équipe de Torkel. La solitude, le sentiment d'avoir fait le tour du jardin, les relations qui se font et se défont, vouloir découvrir de nouveaux horizons, vouloir vivre de nouveau la puissance de certaines sensations...
Rien n'est terminé et la porte est grande ouverte pour un sixième opus alors que le mal viendra peut être de l'intérieur de l'équipe.
Si je peux me permettre, je vous conseille de lire cette série dans l'ordre pour ne rien manquer !
T.1: Dark Secrets
T.2: le disciple
T.3: le tombeau
T.4: La fille muette
T.5: recalé
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Suite directe des précédents.
Mêmes personnages, mêmes obsessions.

Ha la Suède,
pays ouvert sur le monde,
sur le sexe,
sur le web,
et sur les téléréalités.

Bref, ouvert à l'imbécilité.

Mais peu importe ce qui guette les imbéciles,
M. Bergman et son équipe d'échangistes est là pour les sauver !

Ce n'est pas mauvais, mais comme je ne me souviens pas de grand chose, sauf du dernier chapitre (!), je n'aurai malheureusement pas le choix que de lire la suite.
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Beaucoup de suspens, un scénario de film avec un tueur en série impitoyable, sur fond de popularité médiatique.

Un jeune retrouvé mort. Dans une école, un bonnet d'âne sur la tête, un papier dans son dos comportant une série de questions indiquant un très faible score. Il est recalé, il sera donc éliminé par le tueur.

Qui est ce jeune homme ? Pourquoi s'en prendre à lui ? C'est une vedette de la télé-réalité et le tueur s'insurge contre la glorification de la médiocrité intellectuelle qu'on trouve dans ces émissions et dans la société en général. Contre ces jeunes deviennent des vedettes fortunées en étalant leur nullité, alors que des scientifiques brillants ne sont connus et appréciés que de leurs collègues…

C'est bien de savoir le motif du crime, mais encore faut-il débusquer le tueur et éviter qu'il ne fasse d'autres victimes. C'est le travail de l'équipe de la criminelle et la trame du polar. Mais le talent des auteurs donne aussi vie aux membres de la brigade où chacun a sa personnalité et ses propres difficultés, des amours, des histoires de famille et des démons intérieurs.

La critique de la société médiatique est intéressante, car ce n'est pas qu'en Suède que sévissent les télé-réalités. J'avoue ne pas les regarder, mais un journaliste notait dernièrement qu'une participante avouait candidement ne jamais avoir lu de livre. Et un jeune homme de manifester son approbation par un rot sonore…

Mais je sens aussi le besoin de rappeler que la télé, ce n'est pas que ça. C'est aussi combien de bons documentaires, d'excellents reportages qui ouvrent sur le monde. Et même dans le créneau divertissement, des téléséries de qualité ça existe… et ce n'est pas pour rien que « Des chiffres et des lettres » ou « Questions pour un champion » survivent au passage du temps.

Il en va de même avec Internet. Si j'ai la curiosité d'utiliser Google ou Wikipédia pour chercher une information, c'est déjà que je m'intéresse au monde. Si le polar que je lis se déroule quelque part en Suède, je peux me demander combien d'habitants dans cette ville, la réponse me vient immédiatement sur le net. Autrefois, j'aurais peut-être pu chercher dans un atlas à la bibliothèque, mais j'aurais probablement abandonné vu la complexité de la chose. Je ne crois pas donc qu'Internet diminue toujours la culture générale. Là où le net est pervers, c'est dans les réseaux sociaux, lorsque ceux-ci sont utilisés non pas pour les contacts entre amis, mais comme source d'informations et d'analyses politiques, où des énoncés d'opinions, répétés et répétés, prennent des allures de vérité, comme ci parce que c'est écrit, ça doit être vrai…

Ceci dit, au risque d'être aussi recalée, ce n'est que mon humble opinion…
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Recalé du duo suédois Hjorthl & Rosenfeldt fait partie de la série Dark Secrets. Depuis quelque années ces auteurs ne cessent de me surprendre et cette dernière histoire risque de ne pas passer inaperçu par les amoureux des polars nordiques. Un meurtrier s'attaque à des participants de téléréalité, il laisse la chance à sa victime de répondre à un test de 60 questions et pour avoir la vie sauve répondre correctement à 20 questions sinon la victime est recalée. Ici dans ce récit on parle du nivellement par le bas, de l'école Suédoise moins performante qu'autrefois, de l'insignifiance des bloggeurs et de la téléréalité qui font montre d'une superficialité facile et contagieuse. Un Breivik de la culture et du bon gout veut montrer la voie à suivre. Une super de bonne histoire et je sens que cette saga tire à sa fin et pourtant j'en veut encore. Bravo
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recalé, le cinquième tome des enquêtes de l'équipe de la Criminelle menée par Torkel Höglund, m'a une fois de plus emballée. le duo d'écrivains Michael Hjorth et Hans Rosenfeldt se surpassent à chaque fois par l'originalité de le leurs intrigues et leur maîtrise de narration.
Cette fois-ci, il s'agit de pister un tueur en série qui s'est donné comme mission de débarrasser la Suède des idiots peuplant la sphère publique : influenceurs sur les réseaux sociaux, candidats de téléréalités, blogueurs de tout acabit, bref de l'engeance ignare qui encombre les médias. L'intello justicier doté du pseudo Sven Caton, sûr de son bon droit, donnera du fil à retordre à nos enquêteurs, eux-mêmes aux prises avec de multiples problèmes personnels.
Et pour finir, Hjorth et Rosenfeldt frappent encore dans le mille. Je n'aurai d'autre choix que de lire le suivant, Justice divine, même rebutée, il faut le dire, par une traduction des plus médiocres qui tord parfois la syntaxe à en faire ravaler sa langue. Cependant, dans la balance du plaisir de lecture, ces quelques accrocs sont bien vite mis de côté.

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Une première victime, rendue populaire par sa participation à une émission de téléréalité, est retrouvée le crâne perforé par un pistolet d'abattage, attachée nue dans une salle de classe avec un bonnet d'âne et un test de culture générale agrafé sur son dos. le test est raté.

D'autres ne vont pas tarder à subir cette mise à mort. le meurtrier qui se fait appeler Caton est une énigme et un défi pour Sebastian Bergman, profiler pour la brigade criminelle de Stockholm.

Nous retrouvons autour de lui l'équipe d'enquêteurs des volumes précédents. Bergman, malgré son talent, atteint un sommet d'ignominie qui va lui faire perdre son crédit et sa place dans l'équipe ! Les autres personnages sont égaux à eux-mêmes mais leur vie ne se simplifie pas pour autant. Vanja quant à elle n'est pas franchement professionnelle ici ni même adulte !

J'ai une fois de plus apprécié l'écriture de HJORTH et ROSENFELDT. Ils savent mêler habilement l'enquête et ses détours avec la vie des membres de cette équipe, cette vie privé qui influe tant sur leur comportement professionnel !
Je conseille de lire les volumes dans l'ordre ? l'évolution des enquêteurs ayant une très grande part dans chaque livre.

CHALLENGE MAUVAIS GENRES 2020
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De très bonne facture.
J'avais lu La fille muette mais je ne me souvenais plus de l'équipe Torkel, hormis l'électron libre, le déplaisant Sebastian.
La vie privée des enquêteurs tient autant de place que le tueur en série, les deux à égalité avec une critique épicée de la télé-réalité et des médias, que je partage. de là à tuer pour faire valoir son point de vue, il y a un abîme infranchissable pour vous et moi. Qui sait néanmoins, si un jour, un tueur ne sera pas l'invité d'une émission à sensation.
Cela dit, je m'en tiendrai à ces deux enquêtes ; cette brigade me paraît trop filer un mauvais coton.


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Je dis souvent que je n'aime pas beaucoup les polars nordiques, et pourtant j'en lis quand même assez souvent, comme on mange régulièrement un plat qu'on n'apprévie pas vraiment, comme par exemple les boulettes de viande de chez Ikéa...Ah non, quand même pas les boulettes de viande de chez Ikéa, pourquoi pas leur hot dog végan tant qu'à faire !
Donc je suis tombé sur ce livre d'un auteur que je ne connaissais pas par hasard, et la quatrième de couverture m'a attiré : un sérial killer qui assassine les candidats des émissions de réalité, c'est tentant, non ?
Le roman appartient au genre maintenant de plus en plus fréquent du police procedural racontant les enquêtes d'une équipe de policiers récurrente, qui peut donner d'assez belles réussites. Dans ces livres-là d'ailleurs, on finit par s'intéresser autant, sinon plus, à la vie privée des enquêteurs qu'aux détails et à la résolution de l'affaire, d'autant que ces romans forment souvent une suite chronologique.
Justement, là, j'ai eu un problème, parce qu'on a beau vous dire que les livres peuvent être lus indépendamment les uns des autres, ce n'est pas tout à fait vrai. Or, comme je le disais, je ne connaissais pas l'auteur et la série, et j'ai donc commencé par le cinquième opus ; et c'est assez désagréable, parce que les personnages sont intéressants (*) mais on les rencontre dans des situations qui trouvent leur origine dans un volume antérieur ; et j'ai passé beaucoup de temps à me demander pourquoi A est séparé de sa femme, ce qui s'est exactement passé entre C et D, quel événement horrible s'est produit durant la nuit de noces de E et F...
Le malheur, c'est que je me suis pris d'intérêt, voire d'amitié, pour ces personnages, et me trouve de ce fait condamné à lire maintenant les six autres tomes de la série (eh oui, il y en a sept en tout, mais cela ne me décourage pas. Après tout, j'ai bien lu à la suite les douze premiers volumes de la série des Walt Longmire, de Craig Johnson ; si vous ne la connaissez pas, je vous la recommande ; on y trouve beaucoup plus de Cheyennes que dans les polars nordiques)
Quant à l'intrigue du livre, elle n'est pas mal du tout.
Nous avons un serial killer, mais il n'est trop énervant, contrairement à certains tueurs en série dotés de pouvoirs quasi-surhumains, comme Hannibal Lecter, que je n'ai jamais pu supporter, et tant sa personnalité que ses motivations sont très originaux.
Et il tue des candidats à des émissions de télé-réalité, supportant mal de voir des individus relativement nuls glorifiés pour des exploits grotesques (si tu me lis, Nabila, pardonne-moi!).
De prime abord, l'idée paraît judicieuses. Et puis on se dit que c'est injuste de s'en prendre ainsi à de pauvres gamins qui n'ont eu d'autres tort que de vouloir améliorer leur vie en participant à ces émissions, et qu'il vaudrait beaucoup mieux s'en prendre aux vrais responsables, producteurs, réalisateurs, animateurs.
Spoilerai-je (un peu) en révélant que le serial killer parvient à la même conclusion, mais qu'il y met plus de temps que moi ? Oui, je l'ai fait. Mais franchement, cela ne nuit pas au suspense.
Mais sérieusement lisez ce livre ; c'est un bon divertissement ; et si vous êtes courageux, essayez peut-être avant de lire la série dans l'ordre chronologique (vous le trouverez dans la notice de l'auteur sur Wikipédia). Sans garantie de ma part pour les tomes précédents, mais il n'y a pas de raison qu'ils soient mauvais.

PS. L'horrible illustration de couverture est sans rapport avec le contenu du livre

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5ième tome de la série "Dark Secrets".

Enquête classique qui tourne autour d'un tueur en série qui se promène en camping-car à travers la suède pour tuer des icones en plastiques, star de télé-réalité, qui remporte toute gloire, devant les intellectuels, qui selon le meurtrier, devrait être plus encensé et admiré que les acteurs monsieurs et madame tout le monde.

Encore une fois, le plaisir ici tourne autour de l'équipe criminelle de Stockholm ( et non juste autour de Sébastian, nommé protagoniste selon les quatrième de couverture ) qui forme une petite famille avec chacun leur histoire. Il est là le vrai plaisir !

À lire ? Oui, si vous avez aimé les quatres premiers tomes !
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Je remercie Babelio et sa masse critique pour la lecture de ce livre.

Je commencerai par préciser qu'il est mieux d'avoir lu les précédents opus avant de lire celui-ci. J'ai personnellement lu le premier tome et j'ai vite remarqué qu'entre le premier et le cinquième livre, il y a eu des développements dans la vie des enquêteurs. Si l'enquête n'a aucun lien avec les précédentes, nos policiers ont continué leur vie et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y a eu quelques rebondissements depuis.

Hjorth et Rosenfeldt nous livrent là une histoire qui fait écho à une situation de notre temps : la mise en avant et la starification des personnages de téléréalité. En effet, on a de plus en plus l'impression que passer dans une émission de téléréalité est un moyen attractif pour se faire remarquer, être connu, célèbre et donc, bien gagner sa vie. Quelle place tiennent encore les connaissances et le savoir face à toute cette superficialité et ces faux-semblants ? Quelle part les médias jouent-ils dans cette mise en avant de personnages aussi creux ? J'avoue que ce sont des questions que je me suis déjà posées et il était intéressant de voir comment les deux auteurs se sont servis de cela pour créer un assassin qui exécuteraient ceux qui ne possèdent pas suffisamment de culture.

» La société vénérait la superficialité et la bêtise. Savoir des choses, c'était snob. Travailler, c'était pénible. Débile. Inutile si les connaissances ne procuraient pas des avantages économiques immédiats, ou une quelconque cerise sur le gâteau de la vie. On ne louait pas le talent, puisque la connaissance n'était ni désirable, ni prestigieuse. On n'accordait pas d'attention aux succès s'ils ne se produisaient pas sur un terrain de sport. «

Alors, autant d'un côté c'était assez jouissif de voir des personnes aussi vides prendre conscience qu'un statut de star ne rend pas intouchable, autant de l'autre le lecteur se sent vite en désaccord avec les motivations de l'assassin. En effet, tout le monde n'est pas fait pour les études et l'intelligence prend de nombreuses formes. Il y a ceux qui font de longues études et accumulent les diplômes et d'autres qui préfèrent apprendre un métier et ont de l'or dans les mains. C'est une donnée essentielle qui manque au tueur. Les apprentissages évoluent, on tient de plus en plus compte des différences de chaque personne et c'est ce qui donne des milliers, voire des millions de parcours différents là où avant tout le monde devait se conformer à un seul modèle d'apprentissage. Malgré cela et le fait qu'il pète complètement les plombs sur la fin, j'ai quand même apprécié d'avoir un assassin raffiné et intelligent, qui porte la connaissance en haute estime.

A côté de cela, les vies respectives de nos inspecteurs et de Sebastian Bergman n'aident pas à la cohésion du groupe. Sebastian essaie de construire une relation avec Vania, qui a appris la vérité et se sent seule face à tous les mensonges ; Billy n'est pas heureux dans son mariage et se découvre un nouveau passe-temps ; c'est compliqué entre Torkel et Ursula. Bref, rien ne tient dans les relations mais ils font quand même en sorte de rester professionnels pour le bien de l'enquête. Et quoiqu'on puisse penser d'eux d'un point de vue personnel, ils restent très efficaces dans leur travail et c'est un groupe qui fonctionne.

En conclusion, Hjorth & Rosenfeldt nous livrent là un cinquième opus bien dans l'ère du temps, qui fait réfléchir avec ses réflexions pertinentes sur notre monde actuel et sans temps mort. La fin promet même un sixième tome qui risque d'en faire voir encore plus de toutes les couleurs à nos enquêteurs !
Lien : https://worldofvoz.com/2019/..
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