L'Assassin royal, tome 4 : Le Poison de la vengeance

1ere fois où je ne mets pas de note, je m'explique.
J'ai pris du plaisir à la lecture mais, l'éditeur ayant eu la bonne idée de découper le 3eme tome en 3, on se trouve avec une énorme introduction qui malheureusement n'apporte pas grand chose car ce n'est pas son but et la lecture du tome 5 (suite et non fin du 3) me confirme tout le bien que je pense de cette série et tout le mal de la ligne éditoriale.
Ça sera mon seul coup de gueule car malheureusement toute l'oeuvre de Robin hobb est éditée comme ça.

Pour revenir à l'oeuvre, je suis surpris de la tournure qui quitte complètement les pirates mais je prends plaisir de l'évolution de l'intrigue plus interne.

Impossible de vous parler de ce tome 4 (dans ce découpage en poche, équivalent au début de la deuxième intégrale) sans revenir sur les derniers événements du tome 3 et donc sans spoiler. Si vous n'êtes pas encore arrivé jusque là, je vous invite plutôt à lire ma chronique au sujet du tout premier tome ; sinon, à vos risques et périls…
Pour celles et ceux qui restent, la chronique sera courte car j'ai l'impression d'avoir déjà beaucoup dit pour les volumes précédents et à part répéter que c'est extrêmement bien écrit, notamment dans la construction des personnages… Retenez ceci : il FAUT lire L'Assassin Royal.

Le tome précédent se terminait sur la mort de Fitz, le principal héros. le Poison de la vengeance reprend quelques jours plus tard sur un chapitre bien étrange… puisque le lecteur semble découvrir la scène à travers les yeux d'un loup, aidé par son chef de meute. Évidemment, on le comprend très vite – même si la lecture du tome précédent remonte à plusieurs années… – le loup n'est autre que Fitz qui utilise l'art du Vif. Mais comment, pourquoi n'est-il pas mort ?
Les pages se tournent et les pièces du puzzle s'assemblent alors que notre héros retrouve ses esprits. Burrich et Umbre apportent quelques réponses à nos questions en expliquant leur rôle respectif dans la résurrection de Fitz. Fitz qui doit encaisser la nouvelle et accepter de se cacher car dans les Six-Duchés, tout le monde le croit mort. Fitz qui hésite un très long moment à rester loup, car tout est plus simple dans la peau d'un animal, seul le présent compte : trouver à manger et se reposer dans un lieu sûr. S'abandonner au Vif est tentant. Les passages introspectifs offerts par Robin Hobb sont poignants ; Fitz est définitivement un héros que l'on peut toucher du doigt, palpable, terriblement humain, criant d'authenticité, bourré d'émotions.

Alors plusieurs centaines de pages défilent sans qu'il ne se passe grand chose. Ce tome 4 (dans ce découpage là) est un volume passerelle qui prend son temps. le temps que Fitz retrouve ses forces et ses esprits.
Il y a bien quelques passages plus actifs avec quelques rencontres malheureuses et quelques tentatives un peu trop présomptueuses car Fitz finit par prendre la route, bien décider à se venger du Prince Royal et à rendre justice au prince Vérité, le seul et véritable successeur du roi Subtil. Mais que de solitude, que de souffrances pour ce pauvre Fitz… et quand on discerne une lueur d'espoir à l'horizon, Robin Hobb semble prendre un malin plaisir à rapidement l'éteindre !

Si vous vous lancez dans ce Poison de la vengeance (et donc dans ce découpage francophone), je ne peux que vous conseiller d'avoir le tome suivant à portée de main car les deux volumes sont intimement liés. S'arrêter ici est un peu trop abrupt et carrément frustrant. Je sais ce qu'il me reste à faire dans les prochaines semaines.
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Après la fin spectaculaire du tome 3, je ne pouvais faire autrement que d'enchaîner avec l'écoute du suivant. Mince alors, Fitz mort et enterré !!! Une saga de 13 tomes sur Fitz, cela ne se peut !

Et effectivement, le subterfuge mis en place par Umbre et Burrick, en se servant de drogues et du lien de Vif existant entre Fitz et Oeil-de-nuit, son loup, va fonctionner. Ils vont "ressusciter" Fitz... mais mon dieu, quel résultat ! J'avais le coeur tout brassé de constater ce qu'il était devenu ! Les mises en garde au sujet du Vif que Burrick faisaient à Fitz quand celui-ci était enfant résonnaient fort en moi. Les discussions entre Umbre et Burrick en présence d'un Fitz "absent" m'ont mis la larme à l'oeil, je l'avoue.

Et quand enfin, Fitz redevient à peu près lui-même, il ne trouve rien de mieux à faire que de se fâcher avec ces deux hommes, les deux seuls qui tiennent à lui et qui connaissent la vérité quant à sa "mort". Mais Fitz n'a qu'une idée en tête, se venger, aller tuer Royal. Il part donc sur les chemins, enfin plus exactement à côté des chemins, car il doit progresser à couvert car il fait route avec Oeil-de-nuit. Direction Gué-de-Négoce, en Bauge, là où Royal a établi sa cour.

Ce long trajet, plein de dangers car n'oublions pas qu'il traîne encore partout des forgisés, va nous faire découvrir l'état lamentable dans lequel s'enfoncent les Six-Duchés. le Duché de Cerf est exsangue, dévasté d'un côté par les attaques incessantes des Pirates Rouges, et pillé de l'autre par Royal qui a rapatrié en Bauge toutes les richesses existantes.

Un Fitz de plus en plus seul, qui chemin faisant s'exerce de plus en plus à la pratique de l'Art, celle du Vif lui étant innée. Cette magie de l'Art recèle encore bien des surprises à notre pauvre Fitz, qu'il va souvent apprendre à ses dépens. Il ne nous reste plus qu'à prier pour qu'il apprenne de ses erreurs...

On quitte Fitz dans ce tome 4 alors que Robin Hobb l'écartèle avec une alternative : assouvir sa vengeance ou rejoindre Vérité par delà le royaume des Montagnes.

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J'avais hâte de savoir ce qu'il allait advenir de ce héros auquel je commence à m'attacher. On l'avait laisser à la suite d'un gros chamboulement dans La nef du crépuscule et le tome 4, le poison de la vengeance devait repartir sur de nouvelles bases. Et Robin Hobb n'hésite pas.

Je ne reparlerais pas du style, c'est toujours un ton distant, détaché, plutôt lent et descriptif et qui, une fois plongé dans le rythme, se dévore.

Il a été fait le reproche ça et là, d'une coupe « bizarre » à cette édition VF (Le poison de la vengeance n'est que le premier tiers de la VO). Et pourtant, j'ai presque l'impression que Robin Hobb a anticipé des éditions poches ou autres qui segmenteraient son roman tant cette petite « chute » de la fin de le poison de la vengeance colle bien à cette édition.

La suite sur le blog…
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je suis de retour dans cette saga fantastico-médiévale-fantasy qui est toujours aussi agréable à lire, dans ce volume on est plutôt dans une transition entre la fuite d'un fitzChevalierie plus mort que vif qui a eu lieu dans le tome précédent et son futur chemin.

Au début du roman Fitz doit réapprendre a vivre, a redevenir lui-même, et ensuite il commencer a concocter un plan pour se venger de ceux qui ont voulu (et failli) le tuer.

Du coup cela rend cette partie la un peu moins dynamique voir un peu longuette par moment, pour l'histoire cette partie est plus que nécessaire mais on va dire qu'elle manque d'action par moment (surtout dans le début), mais la seconde partie nous remets dans l'action et nous laisse présager un assez bon T5.

Une saga que j'avais peur de commencer et maintenant, je suis complètement accro ! J'essaie de ne pas trop aller vite, même si clairement, j'en ai pour un moment avec tous les tomes à lire pour cette saga et celle associée. Mais c'est quand même dur de résister.

Et puis vu, comment s'est terminé le tome 3, c'était dur de résister, on a laissé Fitz dans une situation compliquée alors je voulais savoir ce que tout cela allait donner.

Burrick va tout faire pour le remettre sur pied, ce qui ne va pas être facile. Il doit surtout faire de Fitz, une nouvelle personne. Fitz doit dire adieu à son ancienne vie, à ses amis, car tout le monde le croit mort suite au tome 3, très peu savent la vérité et c'est mieux pour lui et pour eux.

Sauf que voilà, Fitz est brisé après tout ce qui s'est passé, le titre parle pour lui-même, il n'a qu'une seule idée en tête se venger de Royal et de tout ce qu'il a fait à lui et au royaume des 6 duchés.

Ce tome est très compliqué pour Fitz qui pour une fois est le seul maître à bord. Dans les tomes précédents, il y avait toujours quelqu'un qui lui donnait ses instructions et qu'il l'aidait. Mais là, il est seul pour accomplir sa vengeance.

On en apprend beaucoup sur le vif qui n'est pas mal vu par tout le monde. On en apprend beaucoup sur le vif qui n'est pas mal vu par tout le monde. On voit les personnages différemment surtout Fitz au vu que ce qu'il a subi.

Bref, un tome différent des autres, avec beaucoup moins d'action, plus d'explications, et plus centrées sur Fitz et Royal. On est plus posé pour comprendre diverses choses, mais aussi pour en apprendre sur Fitz, ses pensées, ses doutes, ses conflits intérieurs. C'est la vengeance qui prime pour ce tome-ci.
Lien : http://toutelalecturedesev.b..

vu la fin du tome précédent, j'attendais beaucoup de celui-ci peut être un peu trop...

Ce tome est un peu intermédiaire ; on s attend à une fin saisissante mais il ouvre plutôt de nouveaux sujets à explorer pour la suite.
Et ce Fitz tient bon malgré toutes les mésaventures !
En route pour le tome 5 !

Au vu de la fin du troisième tome et du titre de cette suite, je m'attendais à roman rempli d'action. Finalement, ce volume est totalement différent : l'auteur se concentre sur Fitz et sur ses sentiments face à tout ce qui lui arrive depuis un certain temps.

Forcément, ce tome introspectif est beaucoup plus calme quoique finalement, on ne s'ennuie pas, loin de là et on en apprend beaucoup plus sur Fitz que lors des 3 premiers tomes réunis.

Là encore, on a le droit à un très bon tome de la part de Robin Hobb. Cette fois-ci, on apprend (on s'en doutait un petit peu) que FitzChevalerie n'est pas mort. Après avoir séjourné quelques temps dans le corps de son animal de lien, Oeil-de-Nuit (et presque fusionné avec), on assiste l'évolution de son état et des choix qu'il aura à faire devant son - apparente - liberté totale d'action.


Plus intime et plus centré sur le personnage principal que d'autres tomes, ce quatrième opus est idéal pour mieux apprécier notre propre identification à Fitz, tout en permettant le développement de l'intrigue principale dans sa quête pour assassiner celui qu'il considère comme le responsable de tous ses maux : Royal.


Mais cela étant dit, n'oublions pas non plus la quête du roi-servant Vérité, toujours porté disparu...