Cesse de te languir. Tu empoisonnes le plaisir d'aujourd'hui à toujours tendre vers demain.
Mourir est toujours moins pénible et plus facile que vivre ! Et pourtant, jour après jour, nous ne choisissons pas de mourir, parce que, tout bien considéré, la mort n'est pas le contraire de la vie, mais le contraire du libre arbitre. C'est à la mort qu'on parvient quand il n'y a plus de choix possible.
Le plaisir qu'on n'attend pas est toujours le plus plaisant.
Cesse de te languir. Tu empoisonnes le plaisir d'aujourd'hui à toujours tendre vers demain. [...] Nous allons bien, toi et moi ; demain arrivera bien assez vite.
Un fardeau partagé n'est pas seulement plus léger ; il peut aussi créer un lien entre ceux qui se le répartissent. De cette façon, nul n'est obligé de le porter seul.
Un matin, on s'aperçoit que les feuilles des bouleaux se sont veinées de jaune et que les aulnes ont viré au rouge dans le courant de la nuit. Quelques jours encore et il ne reste plus que des branches aux doigts nus qui se tendent vers un ciel bleu et glacé. Les persistants courbent le dos pour résister à l'hiver prochain, puis la neige arrive, cache-misère immaculé.
La chaleur d'un accueil sincère est l'un des plus grands réconforts de la vie.
A quoi bon s'inquiéter de ce qui n'est pas encore arrivé ?
Le silence peut poser toutes les questions, alors que la langue a tendance à ne poser que les mauvaises.
Appartenir à une famille ou, plus largement, à une communauté, c'est avoir des devoirs et des responsabilités, c'est être tenu par les règles du groupe.