Le Soldat chamane, Tome 2 : Le cavalier rêveur

Jamère a réussi son initiation, mais la vie à l'école est loin d'être un long fleuve tranquille ! Les brutes sévissent et Gord et le lieutenant Tibre en savent quelque chose. Heureusement, Jamère trouve quelque réconfort dans l'amitié de Spic, et aussi dans celle de sa cousine Epinie. En plus, les rêves étranges se poursuivent, et bientôt il se passe quelque chose de grave et d'inattendu : la peste ocellionne !

On est toujours dans la mise en place de l'histoire avec ce second tome, et toutes les histoires et les magouilles de l'école reflètent bien les travers de la société gernienne. Jamère ne semble pas très courageux pour le moment, on sent qu'il se cherche, qu'il réfléchit et qu'il est pris dans des principes et valeurs assez contradictoires. Et que cette histoire de peste va servir de déclencheur…

Une excellente suite : Jamère poursuit ses études au sein de l'académie de cavalerie.
Reflet de la société, les différences de traitement entre les nouveaux et les anciens nobles deviennent de plus en plus flagrantes, et les tensions augmentent.
J'ai beaucoup aimé la rencontre avec la cousine de Jamère, Epinie, adepte du spiritisme, qui essaie de résister face à l'avenir que sa mère lui prévoit : un mariage arrangé avec un noble de l'ancienne noblesse. On reparle d'ailleurs de la femme arbre ...
J'ai hâte de continuer cette série avec un avenir très ouvert ... que réserve-t-il aux protagonistes?

Second opus de cette série où nous retrouvons Jamère, jeune homme pré-destiné à devenir militaire dans la prestigieuse cavalla royale, continue ses études en première année...
L'école militaire accueille tous les 2ème fils des nobles, de l'ancienne noblesse, mais également ceux nouvellement anoblis par le roi pour leur courage et leur dévouement lors des batailles contre les Nomades.
Et voilà le problème... le directeur favorise nettement ceux de l'ancienne noblesse et fait vivre à la dure ceux de la noblesse tout fraîche...
Notre jeune futur cavalier se retrouve souvent dans une posture où la rigueur de son éducation bataille avec des convictions plus personnelles...
Et en toile de fond, la femme-arbre hante ses rêves...

Comme dans le premier tome, je trouve quelques longueurs dans les descriptions et les actions un peu lentes...
J'ai également du mal avec le personnage principal auquel je trouve qu'il manque beaucoup de charisme et volonté. Il est facilement manipulable et manipulé...

2ème tome de cette saga (qui correspond à la 2ème moitié du premier tome anglais).
Cette fois-ci nous suivons notre héros pendant son apprentissage à l'académie de cavalerie, ou les rivalités entre les nouveaux et les anciens nobles nous font découvrir un peu plus la politique de cet univers.
Malgré un côté vu et revu propre au roman d'apprentissage, rappelant beaucoup Harry Potter, ce passage reste intéressant, grâce notamment à la fluidité de l'écriture de son auteure. Sur la fin du roman on retourne un peu sur le côté chamane, qui renouvèle un peu l'intérêt.
Vivement la suite !

Après mes difficultés avec le premier tome, celui-ci est une sorte de soulagement. Nous découvrons l'ouest, la capitale et, véritablement, la société Gernienne. Pour la première fois, et c'est appréciable, la narration arrête de se focaliser sur le personnage principal et nous fait comprendre toute la complexité de la société. L'éducateur en moi a apprécié la façon dont est dépeinte cette institution. Elle est pleine de défauts et montre une pédagogie caricaturale (comme Poudlard, hein), mais elle permet aussi de comprendre la distance entre Jamere et les autres. Ce tome est aussi celui à travers lequel la déchirure entre la part Gernienne et la part magique du soldat se confirme et le façonne.
Ceci étant dit, même si nous comprenons que la politique est plus complexe que ce que laissait comprendre le premier tome, il n'y a pas de quoi sauter au plafond. Jamere est trop pur. Il apparaît presque comme une victime expiatoire, il est l'innocent contre lequel tout s'acharne. Nous sommes dans une tragédie grecque et son destin implacable. Il pourrait être acteur, mais il n'est qu'un jouet ballotté par des forces qui le dépassent. Un jouet particulièrement idiot d'ailleurs, puisqu'il prend un malin plaisir à refuser toutes les évidences.

Un second tome qui suit les tribulations du héros lors de sa formation dans une école militaire où fait rage la compétition entre 'anciens nobles' et 'nouveaux nobles'. Les personnages, et notamment celui de Nevare, y sont approfondis et gagnent une dimension très humaine avec leurs forces et leurs failles, ce que j'ai trouvé particulièrement appréciable. Dans ce deuxième opus, l'intrigue est plus palpitante que dans le premier et les difficultés se succèdent pour le personnage principal. J'ai passé un très bon moment dans ce monde sorti de l'imagination de la talentueuse Robin Hobb, comme c'est si souvent le cas.

Deuxième volume : toujours consacré à l'apprentissage du métier des armes pourJamère. Ce type de formation en école militaire se retrouve dans d'innombrables romans et entraîne des situations assez convenues ? Etant foncièrement antimilitariste cela ne m'enchante pas et décidément je n'accroche pas à ce personnage mollasson que même sa dissociation schizophrénique avec sa personnalité nocturne ne me rend pas sympathique.

Le découpage choisi par Pygmalion est vraiment horrible... Mais bon, voilà la deuxième partie du premier tome et enfin, ENFIN, il se passe quelque chose. Moins de lourdeurs dans le style, des personnages qui prennent un peu d'épaisseur, une histoire qui avance.
A voir la suite ce que cela peut donner...

J'avais relativement apprécié le premier tome étant donné les quelques originalités apportées dans cette série par ailleurs assez classique de « big commercial fantasy » (les réflexions sur le colonialisme, un peuple dont la culture est assez proche des indiens d'Amérique du Nord…) Malheureusement le second tome m'a un peu déçu. L'essentiel de l'intrigue tourne encore autour de la peste et se conclut exactement de la même manière par la mort d'un certain nombre de personnages, au point que je m'interroge sur la facilité de se complaire dans la description de la souffrance qui apparaît souvent dans ce genre (cf L'épée de vérité de Terry Goodkind). Quelques bonne idées comme la transformation physique du personnage principal qui devient obèse suite à la maladie et doit subir le jugement de ses proches. Malgré tout, l'intrigue fait du surplace et semble pâtir du manque d'inspiration de l'auteur.
Lien : https://lecteurazerty.com/20..

J'ai déjà lu deux trilogies de cette auteure, spécialisée dans la fantasy. Celle-ci se démarque par son arrière-plan : pas d'univers "médiéval" ici, mais une transposition en fantasy du 19ème siècle américain, avec d'un côté ses familles de vieille noblesse (oui, il y a tout de même un roi, une cour et tout le tralala) et de l'autre ses territoires reculés, habités par des indigènes qui résistent la colonisation. Nevare, son héros, par naissance destiné à être officier car il est le second fils d'un nouveau noble de la Frontière, se trouve possédé par un esprit indigène. La plus grande partie du roman se déroule alors qu'il débute sa formation militaire dans une prestigieuse académie de la capitale ; il aura, avec ses amis, à résister à de nombreuses chausses-trappes tendues par les cadets issus de l'ancienne noblesse. La fin du roman le voit échapper de peu à la mort, alors qu'atteint d'une sorte de peste répandue par des indigènes désireux de se débarrasser des occupants, il doit à nouveau "traverser le pont" entre les deux mondes, le sien et celui , spirituel, des natifs. Comme Orphée, il ramènera avec lui plusieurs âmes sur le point d'être annihilées. J'ai lu très vite ces six cents pages serrées, dans un anglais pas toujours facile car Robin Hobb est assez subtile.