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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai ouvert le premier tome de l'assassin royal il y a 3 ans en été 2018, une très belle découverte qui m'a conduit à dévorer les tomes de l'auteure se déroulant dans cet univers. Son cycle les aventuriers de la mer fut un très beau coup de coeur et c'est donc avec beaucoup de plaisir que je me suis plongé dans les cités des anciens curieux d'en apprendre plus sur le désert des pluies et ses habitants. Ce quatrième cycle dans l'ordre chronologique dans l'univers phare de l'auteure ne m'a sur ce point pas déçu.

En effet durant ce voyage vers la mystérieuse cité de Kelsingra l'auteure mène de nouveau sa barque avec brio, que cela soit sur le développement de son univers ou celui de ses différents protagonistes le tout étant dans l'ensemble très plaisant à découvrir. On n'a dans cette première partie guère le temps de s'ennuyer entre les risques du voyage et les intérêts personnels des personnages principaux même si j'ai au fil de ma lecture commencer à en trouver certains plutôt agaçants.

Dans ce premier intégrale nous faisons la connaissance de toute une petite troupe d'adolescents du désert fortement marqué par le désert des pluies qui n'auraient pas dû survivre selon les usages de la région ces enfants étant normalement noyés à la naissance. Ces derniers sont chargés de déplacer et de s'occuper des dragons nés déformés à la mémoire défaillante vers la cité mythique de Kelsingra. Un voyage dangereux et plein d'enjeux dans lequel s'embarquera également une jeune femme marchande de Terrilville s'échappant ainsi d'un mariage aux allures de prison et d'un mari détestable. Elle sera accompagnée bien malgré lui de son ami d'enfance et secrétaire de son mari. Pour accompagner tout ce petit monde, le capitaine de la vivenef Mataf et son équipage mène l'expédition en espérant tirer profit de toutes les opportunités qu'aura à offrir ce voyage tout aussi dangereux que ambitieux.

Si le tout se laisse lire tout seul grâce à la plume toujours aussi fluide de Robin Hobb et que j'ai dans l'ensemble passé un agréable moment de lecture, je dois tout de même dire que je fus un peu déçu de celle-ci. Après avoir déjà lu trois cycles de l'auteure il est difficile de ne pas faire de comparaison et j'ai très rapidement compris que je n'aurais pas de coup de coeur pour cette saga comme pour les aventuriers de la mer ni le même attachement émotionnel que j'ai pu avoir pour certains personnages dans l'assassin Royal. J'ai trouvé en effet les interactions entre les différents personnages bien que travaillés beaucoup moins percutantes que dans ces précédents cycles et je ne me suis guère attaché à eux. D'ailleurs 3 mois après ma lecture j'ai déjà oublié le nom de certains des personnages principaux.

Si j'ai donc passé un chouette moment avec la lecture du début de ce cycle ayant aimé me replonger dans cet univers ainsi que le voyage plein de rebondissements, c'est néanmoins le début de cycle qui m'a le moins intéressé de l'auteure. Une première impression qui s'est confirmé pour moi par la suite à la lecture des tomes suivants.
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Petite brique qui nous transporte dans un univers riche. J'essaye de lire les cycles de Robin Hobb dans un certain ordre.

Ce cycle prend la suite direct des Aventuriers de la Mer et du 2 cycle de Fitz. Autant, si il n'est pas nécessaire d'avoir lu le 2e cycle de Fitz, il me paraît plus judicieux d'avoir lu Les Aventuriers de la mer.

Les mystères autour des vivenefs et des serpents sont éclaircis et Tintaglia veille aux grains. Avec l'aide des Marchands, elle aide les vieux serpents à s'encoconner. Mais, hélas, trop vieux et avec un encoconnage trop longs, ce qui sort de ces oeufs sont des dragons malingres et non-autonomes. Très vitre, les Marchands et dragons arrivent à un accord : aider les dragons à retrouver une antique cité, la Cité des Anciens de Kelsingra. Commence alors un véritable périple où un équipage remonte le fleuve acide du Désert des Pluies à bord de la vivenef gabare, le Mataf.

Contenu riche, très riche et très bien amenée. Robin Hobb nous emmène dans un univers saisissant. Elle approfondit celui du Désert des Pluies avec sa société arboricole, sa jungle luxuriante et son fleuve acide. Les gardiens des dragons sont surtout des jeunes très marqués par le Désert des pluies. Ce petit groupe doit évoluer et Robin Hobb nous dépeint un microcosme humain très réaliste : bonne camaraderie, tensions sexuelles avec le peu de jeunes filles, le rôle du meneur qui est rapidement pris, etc. Des réactions humaines et vraisemblables. C'est également l'occasion pour l'auteure de creuser l'aspect dragonique : leur état d'esprit, leur forme, leur vision des choses, leur rapport au monde et notamment à leurs gardiens.

Cette intégrale est polyphonique. On suit surtout cinq personnages. Il y a tout d'abord Alise, jeune marchande Terrivillienne naïve et érudite, coincée dans un mariage de raison. Elle est accompagnée de Sédric, contraint et forcé. Il y a également le capitaine de la gabare, Leftrin, bourru et au passé trouble mais au grand sens de l'honneur. Il y a ensuite Thymara, adolescente particulièrement marquée par le Désert des Pluies qui aurait dû être abandonnée à la naissance selon les coutumes de son peuple, esprit libre avec un grand goût pour l'indépendance. Elle est la gardienne de Sintara, 3e personnage, dragon femelle orgueilleuse.
Ces personnages principaux évoluent avec différents autres personnages secondaires, offrant un cocktail très riche de personnalités humaines. La fine psychologue qu'est Robin Hobb parvient à faire évoluer lesdits personnages doucement, naturellement, au cours de ces 1100 pages.

En somme, Les Cités des Anciens est un univers de fantasy très bien travaillé avec une aventure palpitante.

Challenge Pavés 2021
Challenge Multi-auteures SFFF 2021
Challenge Féminin
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Challenge Séries 2021
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Ce quatrième cycle de la très prolifique Robin Hobb débute au Désert des Pluies où une armada de dragons s'apprête à éclore de leurs cocons pour repeupler les cieux. Mais à la vive déception des observateurs humains et de la dragonne Tintaglia, les créatures qui émergent de ces cocons ne sont que des avortons, des caricatures de dragons, handicapés à la fois physiquement et mentalement, et incapables de subvenir à leurs propres besoins. Soumis à leur contrat avec Tintaglia, les humains se voient forcés de chasser pour les nourrir et assurer leur survie. Mais une vingtaine de dragons, même infirmes, ça bâfre comme cent et leur présence devient vite un poids insupportable pour les habitants du Désert des Pluies. La solution ? Monter une expédition pour retrouver la cité perdue de Kelsingra et se débarrasser ainsi des encombrants lézards. Les dragons seront accompagnés dans leur périple par la vivenef Mataf du capitaine Leftrin et par un groupe de jeunes gens désignés comme gardiens. Ces garçons et ces jeunes filles présentent tous de lourds handicaps physiques et leur statut d'indésirable en fait des victimes de choix pour cette mission suicidaire. Débute alors une périlleuse odyssée qui entraînera notre petit groupe d'hommes et de dragons au-delà des frontières du monde connu.

Quand il y en a plus, il y en a encore ! Votre estomac crie famine après la lecture des « Aventuriers de la mer » et des aventures de Fitzounnet ? Rassérénez-vous : avec « Les Cités des Anciens », Robin Hobb vous embarque encore une fois dans une aventure de longue durée, riche en péripéties et en personnages attachants, avec ça et là quelques petites longueurs, car, décidément, on ne se refait pas. Suite directe des « Aventuriers de la mer », ce joli pavé de 1100 pages (soit l'équivalent des deux premiers tomes en VO) se dévore comme un rien et c'est un vrai plaisir de voir l'univers de Hobb s'élargir et se complexifier à chaque nouveau cycle. Avec cette nouvelle saga, nous avons l'occasion de découvrir plus en détails le Désert des Pluies, ce monde étrange et périlleux où la Nature meurtrière menace à chaque instant de dévorer ses habitants. de nombreuses richesses se cachent dans ses marais, fruits du travail des mystérieux Anciens, mais les enfants y naissent difformes ou couverts d'écailles et les adultes y meurent jeunes rongés par la maladie ou la malnutrition. Par conséquent, ses habitants sont d'une autre trempe que les distingués Marchands de Terrilville : plus solides, plus rugueux et bien plus dangereux…

Quelques vieille connaissances viennent nous faire coucou ça et là, comme Malta et Selden, mais les nouvelles têtes sont à l'honneur. Les nouveaux protagonistes sont plutôt réussis, attachants et intéressants, notamment le petit groupe de jeunes gens qui accompagnent l'expédition. Les dragons, quant à eux, sont des personnages à part entière avec des personnalités bien définies et très contrastées allant de l'imbécilité bonhomme à l'arrogance la plus meurtrière. Ils sont aussi intéressants, voire davantage, que leurs homologues humains et différent beaucoup de l'image de marque habituelle de ces créatures en fantasy. Comme dit plus haut, quelques petites longueurs sont à déplorer, ainsi que le côté assez fleur bleue des (trop) nombreuses romances. Peu d'humour et de second degré, mais c'est une caractéristique récurrente chez les oeuvres de Hobb. le tout n'en reste pas moins très agréable à lire et nous offre un roman d'aventure et d'exploration fort bien mené qui devrait combler les amateurs d'exotisme. Il ne me reste plus qu'à prendre mon mal en patience en attendant la sortie du prochain intégral en espérant qu'il sera aussi ventripotent et jouissif que ce premier tome !

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On dira ce qu'on veut de Dame Fortune - oui elle fait des coups de pute et elle gouverne mon monde - elle génère de l'impromptu agréable.
Je voulais lire le deuxième tome de la mer éclatée d'Abercrombie mais il n'était pas dans le carton de livres à lire. Il y avait celui-là par contre que j'ai pris du bout des doigts. Je n'avais pas prévu de le lire. Déjà parce qu'il m'avait été offert en clôture d'un épisode de vie bien dégueulasse (j'attache autant d'importance aux bouquins qu'à ma vie qu'ils rattachent) et ensuite parce que j'avais emprunté le premier tome, trouvé en anglais, à sa sortie il y a dix ans et je n'avais pas dépassé le premier chapitre car putain je croyais lire un livre de dragons et je n'y comprenais rien.

En fait à l'époque je connaissais juste l'assassin royal et rien de l'univers autour.
Forcément, une fois qu'on a lu les aventuriers de la mer, ça se lit vachement (non c'est un dragon !) plus tout seul.
Alors oui une première partie d'integrale avalée d'un coup ça tâche un peu et j'ai pesté au bout d'un moment des atermoiements sentimentaux des différents personnages mais sinon la magie de Robin Hobb s'est écoulée toute seule.
Il suffisait de monter sur un bateau, le Mataf est très bien, et de se laisser porter par le paysage.
Renaissance, espoirs, aventures, petites et grandes trahisons... Au bout d'un moment on se sent à la maison. Et dans l'une de ses pièces, il y a cet imaginaire là, facile d'un premier abord et pourtant porté des fruits mûrs et pourris du monde, mû cependant d'un optimisme certain pour que le roulis ne soit pas trop difficile.

Voilà. Robin, am home.
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Dans cette histoire nous suivons de nouveaux personnages tout en restant dans l'univers de la Citadelle des Ombres. Elle se situe après la deuxième époque de l'assassin royal.

J'ai eu énormément de mal à me mettre dans l'histoire sur la première partie du récit malgré le fait que ce soit très riche.
La deuxième partie par contre, je l'ai dévorée. Elle s'est lue plutôt très vite et j'ai beaucoup aimé l'évolution des personnages et de leurs relations, que ce soit entre eux ou avec les dragons.

Comme dans les tomes précédents, l'univers est extrêmement riche, j'ai aimé certains personnages et haïe d'autres.

Finalement j'ai beaucoup aimé malgré mon début de lecture laborieux et j'ai commencé le deuxième tome!
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