Critique pour les tomes 7 et 8
J'ai enfin trouvé le courage de me lancer dans la lecture des deux derniers tomes des Cités des Anciens. Non par désintérêt, bien au contraire, le courage qu'il me fallait était celui de terminer une saga qui me passionne et de devoir dire au revoir à ses protagonistes et à son univers. C'est donc avec beaucoup d'émotion que je me suis lancée dans la suite des aventures des dragons et de leurs gardiens, à la recherche de leur splendeur passée et de leurs souvenirs perdus.
Je ne suis peut-être pas objective quand je parle de
Robin Hobb, mais cet univers qu'elle a créé et que j'ai découvert il y a bien des années avec L'Assassin royal est tout simplement magique. C'est un monde magnifique, avec ses qualités et ses défauts, très complexe dans ses jeux marchands et politiques, peuplé d'humains et de créatures passionnantes, comme ces dragons, seigneurs des mers, des cieux et des terres...
Dans Les Cités des Anciens,
Robin Hobb nous parle plus en profondeur de ces créatures fascinantes que sont les dragons, et de toute la magie qui les entoure. Depuis le premier tome, nous avons suivi la quête d'une espèce en voie d'extinction qui cherche désespérément à redevenir les créatures magnifiques, puissantes et redoutées qu'elles étaient jadis, à retrouver à la fois leur splendeur, mais également leur fierté et leur mémoire. Et j'ai trouvé cette histoire extraordinaire, malgré ses défauts évidents et souvent relevés par d'autres lecteurs (longueurs dans le récit, répétitions...). Je suis tout à fait consciente des lacunes de cette saga de
Robin Hobb, mais je n'en ai pas été moins emportée et envoûtée pour autant.
À tous les amoureux de
Robin Hobb, à tous les amoureux des dragons, je recommande sans hésiter ces 8 tomes de pur bonheur.