Verlaine, avant centre nous raconte l'histoire de
Jean-Louis Crimon. On découvre au fil de la lecture du roman qu'il ne s'agit pas d'une fiction mais bien des souvenirs d'enfance de l'auteur. L'enfant est tiraillé entre son
amour du football et sa passion pour l'écriture: il se rêve écrivain ou footballeur. En effet, le choix n'est pas des plus faciles avec une mère
amoureuse des mots, un père fan de football et une arrière grand-tante un rien bigote. Son père exerce le beau métier de jardinier et, avec son fils, il joue au football. Les arbres se transforment alors en attaquants, défenseurs et aussi en but ! Les passages relatifs au foot ne sont pas trop longs et assez espacés. Les souvenirs d'enfance, de football et de poésie alternent et se répondent agréablement tout au long du livre créant un rythme.
Lorsque j'ai eu ce livre entre les mains, j'ai lu la 4è de couverture et je me suis dit qu'il s'adressait certainement plus particulièrement aux mordus de foot (ce qui n'est absolument pas mon cas) mais j'ai fait confiance à l'auteur et je ne l'ai pas regretté. Il y a de très beaux passages, pleins de poésie.
Pour conclure, je dirai que
Verlaine, avant-centre devrait plaire à la plupart d'entre vous.
Amoureux de football comme de littérature !