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Guillaume Le Pennec (Traducteur)
EAN : 9782290232644
416 pages
J'ai lu (09/06/2021)
3.79/5   14 notes
Résumé :
Il y a un an, Evvie a perdu son époux dans un accident. Ce que tous ignorent, c'est qu'elle était sur le point de le quitter. Evvie n'a dit mot à personne de son projet, pas même à son meilleur ami Andy. Seule dans sa grande maison du Maine, avec son petit salaire de transcriptrice audio, elle a du mal à joindre les deux bouts. Aussi, quand Andy lui suggère de prendre un locataire, Evvie accepte. L'argent sera le bienvenu, et la présence d'un colocataire lui changer... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Dans toute la petite ville du Maine, on plaint Evvie, dont le mari (formidable), jeune médecin aimé de tous ,est décédé , il y a un an. Et Evvie a réellement du mal à "remonter la pente" , mais pas pour les raisons que l'on croit. Pas parce qu'elle l'aimait à la folie et qu'il lui manque . Parce qu'il ne lui manque pas du tout ! Non, en vérité, Evvie était précisemment en train de charger sa voiture pour le quitter quand il y a eu ce fatal appel. Et depuis, Evvie culpabilise sans pouvoir se confier à personne.
Dean est un sportif professionnel qui n'arrive plus à exercer son métier pour des raisons que personne (même lui) ne comprend et il a besoin de s'éloigner de New York. aussi quand leur ami commun , Andy, demande à Evvie si elle serait partante de lui louer un appartement dans sa grande maison, elle accepte.
Et ces deux-là, ( proprio' et locataire ), qui seront obligés de se cotoyer à cause de l'entrée commune, , vont apprendre à se connaître, s'entraider, s'apprivoiser ,et plus si affinités...

C'est, en même temps qu' être une histoire d'amour , une histoire de reconstructions personnelles : ils vont mal quand l'histoire commence et vont devoir aller mieux à la fin. Et du coup, le rythme est assez lent (on ne résout pas un problème psychologique en un claquement de doigt ), mais comme la plume est sympathique et dynamique, on ne s'ennuie pas une seconde. Evvie est (bien) entourée : par son père déjà, puis par Andy le meilleur ami. et ses filles . Pour le reste , c'est plus compliqué...sa mère est "présente " quand ça l'arrange, et ses beaux-parents pleurent toujours leur fils. Quand aux raisons pour lesquelles elle n'aimait pas son mari, tout en n'en parlant à personne, je vous laisse les découvrir et comprendre pourquoi c'est compliqué, et pourquoi Evvie a vraiment besoin de se reconstruire, de parler, puis d'oublier.
C'est un roman sur le deuil qui aborde cet angle sur une facette que la lectrice n'a pas l'habitude de lire. Très originale...
J'ai aimé Dean, et Andy, qui , en personnages secondaires occupent bien l'espace et les pensées de Evvie.
Et j'ai aimé Evvie, qui en a quand même un peu bavé dans sa vie, qui essaie de faire pour le mieux, de faire plaisir, quitte à s'oublier elle-même, quitte à souffrir sans faire de bruit. Sa relation à son mari était complexe, invisible aux autres, et l'air de rien, l'auteure en dit beaucoup...

Une histoire très touchante, profonde et légére à la fois.
Et une comédie romantique fort agréable et originale.
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Un immense merci aux éditions J'ai lu pour l'envoie de cette belle histoire.

Lorsque j'ai découvert le synopsis de ce roman, ma curiosité a de suite était piquée. Et je n'ai pas été déçue. J'ai découvert une histoire touchante, drôle par moment et bouleversante à d'autre. Cette lecture m'a émue, elle m'a fait vivre tout un tas de jolies émotions et j'en ressors conquise.

Ici le lecteur va faire la connaissance de Evvie Drake, qui a prit la décision de quitter son mari avec qui elle n'est pas heureuse. le soir où elle décide de quitter le domicile conjugal, son mari décède dans un accident. Evvie se retrouve donc veuve, seule avec un immense sentiment de culpabilité qui la ronge petit à petit. Pour venir à bout de ses difficultés financières, Evvie accepte de louer l'appartement de sa maison à Dean, un sportif célèbre et déchu et accessoirement ami d'enfance de Andy, qui lui est le meilleur ami d'Evvie.

Des les premières pages, j'ai de suite accroché, comme si entre Evvie et moi le courant passait. Comme si elle et moi étions amies depuis toujours. Je me suis donc plongée avec délice dans son histoire. Je l'ai accompagné au fil des saisons, spectatrice omnisciente de son histoire. Je comprends son sentiment de culpabilité mais si j'avais pu la rassurer lui dire qu'elle n'a rien à se reprocher, que ce n'est pas parce qu'elle comptait quitter son mari que cela fait d'elle une mauvaise personne ou un monstre.

Vous l'aurez compris je me suis fortement attachée à Evvie. Tout les sentiments et émotions qu'elle éprouve font vrai, font humain. La peine de la perte, l'amour qui petit à petit s'éteint, la culpabilité… font d'elle une personne et non un personnage qui est loin d'être parfait.

Pour répondre à la question que peut être vous vous poserez, Ce n'est pas une histoire triste, loin de la, c'est l'histoire d'un nouveau départ, d'espoir, de résilience et de seconde chance. Seconde chance personnifié en Dean, ce sportif déchu dont la carrière s'est arrêtée du jour au lendemain. Son besoin de partir loin de son quotidien morne, loin des journalistes prêts à tout pour un scoop, pour une photo…

J'ai aussi beaucoup aimé Dean, que j'ai trouvé tout aussi touchant que Evvie, mais de façon différente. J'ai aimé son caractère et son humour. Un vrai gentil comme j'aime. Un brin moqueur, et énigmatique, il apporte un souffle d'air frai a Evvie, et surtout, j'ai aimé l'amitié qui naît entre eux.

La relation qui se développe entre eux prend le temps de s'installer, petit à petit au fil des chapitres et des saisons qui s'écoule tout au long de ce roman. Elle n'est pas le ont d'orgue de l'histoire mais est important pour l'évolution des personnages dans le récit et j'ai adoré ça. Vous connaissez mon amour pour les slow-bien, et du coup ici j'ai été totalement comblé. L'amitié puis la romance entre Dean et Evvie est touchante, pleine de douceur et de tendresse.

Si j'ai aimé leurs relation, j'ai encore plus aimé que Linda Holmes centre vraiment son récit sur l'évolution des personnages, sur leurs resiliences, leurs espoirs, leurs déceptions et surtout sur cette deuxième chance qui s'offre à eux.

L'autrice m'a surprise par ses choix et ses rebondissement à la fin de l'histoire. Ce qui rends la fin grandiose et parfaite pour cette histoire.

J'ai aimé le style et la plume de l'autrice, que j'ai trouvé douce, déliée et fluide. A travers ses mots j'ai ressenti toutes les émotions d'Evvie. Elle m'a littéralement subjuguée.

Pour conclure j'ai passé un merveilleux moment avec Evvie et Dean. Je n'avais tout simplement pas envie de leurs dire au revoir. Cette histoire est un petit bijoux que je ne peux que vous conseiller !
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Il y a quelques mois, lors de la présentation du programme à venir, j'ai été conquise par le pitch sur Evvie Drake repart de zéro. Il faut dire qu'il est question de colocation entre deux personnages, et c'est le genre de schéma que j'aime particulièrement. D'ailleurs, en toute honnêteté, je ne me serais pas arrêtée devant la couverture d'Evvie Drake repart de zéro de Linda Holmes si je n'avais pas déjà été convaincue. C'est triste, car c'est le premier truc que l'on voit. Alors si comme moi, vous n'êtes pas hyper fan de celle-ci, passez au delà car Evvie Drake repart de zéro était vraiment une lecture super et en vaut la peine !

Avant d'entrer dans le vif du sujet, de quoi ça parle ! Comme son nom l'indique, nous suivons Evvie Drake. La jeune femme s'apprêtais à quitter son mari lorsque celui-ci, victime d'un accident décède. La voilà veuve, avec en plus une énorme culpabilité sur les épaules. Pour s'en sortir financièrement, Evvie loue l'appartement à un ancien sportif célèbre que lui a présenté son meilleur ami. Tout deux passent un marché : ne pas parler base-ball et ne pas aborder le sujet du mari. Mais la cohabitation va aboutir sur toute autre chose...

Lorsque j'ai commencé ma lecture de Evvie Drake repart de zéro, j'avoue avoir de suite eu un bon feeling. J'ai trouvé le style de l'autrice, Linda Holmes assez fluide et plutôt agréable. Je me suis aisément laissée embarquer par l'histoire et surtout ses personnages.

Evvie est une héroïne attachante. Elle voulait quitter son mari, sans jamais oser le faire. Jusqu'au jour où, avec sa petite valise elle s'apprête à faire le saut. Partagée entre la peine, même si l'amour n'était plus là, et la culpabilité de voir ses proches au fond du trou suite à cette perte alors qu'elle voulait le quitter, Evvie s'enlise dans cette spirale infernale de désespoir. Elle ne sort plus, s'alimente tout juste et surtout, se voit comme un monstre de ne pas pleurer son mari décédé. Autant de sentiments qui font qu'on ne peut s'attacher à elle et vouloir qu'elle prenne un nouveau départ.

Mais pas d'inquiétudes, Evvie Drake repart de zéro n'est absolument pas un roman triste ou déprimant. Bien au contraire. Il y règne de l'espoir, de l'amitié et des nouvelles rencontres porteuses de secondes chances. Et c'est là qu'intervient Dean. Dean, l'ami d'Andy. Ce sportif de haut niveau dont la carrière s'est arrêtée brutalement. Souhaitant faire une pause dans son quotidien de New-Yorkais et surtout des journalises en veux tu en voilà, il accepte de louer l'appartement d'Evvie. J'ai de suite apprécier ce personnage. Tantôt mystérieux, tantôt taquin, il ne manque d'humour et surtout se montre très à l'écoute. C'est un personnage à classer dans la catégorie "gentils garçons" et c'est assez agréable d'en croiser de temps en temps. Je me suis rapidement attaché à lui aussi.

La relation entre nos deux personnages n'est pas centrale à l'histoire. Dans le sens où on sent qu'elle arrive, petit-à-petit, au fil du temps qui passe, mais elle n'est pas sur le devant de la scène et encore moins trop rapide. Pour le coup, j'ai vraiment trouvé ça super car, non seulement cela parait plus réaliste, d'autant qu'Evvie est veuve, mais en plus, ils apprennent à se connaître et ça, c'est cool. Et puis personnellement, je suis plus fan des slow-burn que des coups de foudre réglés en quelques chapitres. La romance est touchante, sincère et douce. J'ai beaucoup aimé les voir s'apprivoiser, se découvrir et surtout, tomber sous le charme l'un de l'autre comme ça, s'en vraiment le vouloir.

Comme je vous le disais, la romance n'est pas ultra centrale. Non ici, c'est plus une histoire de seconde chance, d'avenir, de désillusions. A travers Dean, l'autrice parle de sport, de carrière de haut niveau qui s'écroule d'un coup, de pression médiatique mais aussi de nouveau départ. Et c'est également le cas pour Evvie qui, jusqu'à maintenant suivait plus ou moins son mari dans les grandes décisions et ne se faisait pas plaisir à elle. J'ai aimé voir évoluer les personnages dans leur décision et leurs choix. Avec Dean, elle se rend compte qu'il est désormais tant de faire ses propres expériences et de vivre enfin pour elle.

Les rebondissements à la fin du roman m'ont surprise. L'autrice tire son épingle du jeu quand on s'y attend le moins et nous propose une fin à la hauteur de nos attentes. Je n'ai pas vu les pages défiler et j'avoue que je n'aurais pas dit non à quelques chapitres de plus, car on s'attache tellement facilement à Dean et Evvie, qu'on ne veut plus les quitter.

En conclusion, j'ai passé un super moment de lecture avec Evvie Drake repart de zéro. Une histoire comme je les aime, qui donne le sourire et nous laisse espérer que chacun peut avoir son happy-end en se donnant les moyens d'y parvenir. J'ai beaucoup aimé ce couple, mignon à souhait et très réaliste.
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Cela fait un an que le mari d'Evvie est mort dans un accident et que toute la ville la plaint de vivre un si grand malheur. Sauf que si Evvie est si malheureuse, ce n'est pas à cause de la mort de son mari mais à cause de sa culpabilité : elle avait prévu de le quitter le jour de l'accident et pour ne pas entacher l'image de son mari, elle n'ose en parler à personne.
Elle finit par louer un appartement attenant à sa maison à Dean, un joueur de baseball en fin de carrière, qui a besoin de se mettre au vert.
Ils passent un pacte : elle ne lui parle pas baseball, il ne lui parle pas de son mari.
J'ai beaucoup aimé ce roman. C'est une histoire toute douce, il n'y a pas beaucoup d'action ni de rebondissements, rien de grandiloquent...et ça fait du bien.
L'histoire se déroule sur un long laps de temps, Evvie et Dean apprennent à se connaître, à se parler et à guérir. On parle de reconstruction, mais pas suite à un deuil, et c'est toute l'originalité du roman. Evvie ne pleure pas son mari, elle est juste enferrée dans les apparences. Dean, doit lui aussi panser ses blessures.
Je me suis attachée aux personnages, on a vraiment le temps de les voir évoluer, petit à petit.
Un récit émouvant, tout en douceur. Je ne me suis pas ennuyée, j'ai passé un très bon moment.
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Je serai brève sur mon avis à vous transmettre concernant cette lecture. Je l'ai aimée et moins aimée parfois. le résumé était très tentant. Une jeune veuve qui a vécu une vie douloureuse avec son mari et un sportif sur le déclin. Une rencontre qui aurait pu créer une alchimie entre les deux personnages mais qui ne m'a pas du tout convaincue.
Evvie sur le point de quitter le domicile conjugal est contacté par l'hôpital où son mari travaille pour lui dire que ce dernier a eu un accident de la route. Deux ans plus tard, elle vit toujours dans cette grande demeure seule, se morfondant sur sa vie. Son meilleur ami lui conseille de louer l'appartenant attenant à la maison à un son ami Dean un ancien joueur de base-ball. La cohabitation se déroule bien. Et chacun a établi ses règles. Dean ne parlera pas du mari d'Evvie et cette dernière à interdiction de parler de base-ball. le compromis semble équitable.
Mais au fur et à mesure de l'histoire, chacun se confie à l'autre. Leur amitié va vite se transformer en attirance.
Je suis un peu déçue de cette lecture. Je trouve que le secret d'Evvie est bien trop vite dévoilée dans le premier tiers du roman. le lecteur s'attend à un drame qui n'en ai finalement pas un. Dean s'habitue bien trop rapidement à son nouveau statut. On a l'impression que cela ne lui fait rien d'avoir perdu son emploi et d'être devenu la risée du monde sportif.
La romance ne m'a pas chavirée pour un sous. J'ai trouvé l'histoire correct mais sans plus. Dommage car ke résumé semblait prometteur.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Elle se massa le visage avec un lait démaquillant, en espérant qu'il n'était pas de ceux qui utilisaient des billes en plastiques nocives pour les dauphins, les tortues ou autres. Après quoi, elle opta pour une crème hydratante qui se vantait d'être "revitalisante". Elle n'était pas encore passée à l'anti-âge, supposant que "revitalisante" visait les femmes entre trente et quarante ans tandis que l'anti-âge s'imposait entre quarante et soixante-dix ans. Puis, une fois passé les soixante-dix ans, vous pouviez envoyer chier tout le monde.
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Marco courut vers lui pour cogner son torse contre le sien dans un geste parfaitement capté par Charlotte Penney, collégienne assise au premier rang près de la première base. Charlotte publia sa vidéo sur Twitter, reprise par sa cousine Brenda puis par Steve, le petit-ami de celle-ci, suivi du père de Steve Rick, puis par Michael McCasey, ancien colocataire universitaire de Rick et journaliste sportif d'un tout petit site d'info, puis par Walt Willette, journaliste sportif d'un très gros site d'info. Le tout en moins de quatre minutes.
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Vous seriez étonnée de savoir combien de gens me racontent qu'ils ont surmonté un cancer, un divorce ou l'incendie de leur maison mais qu'au moment où ils ont perdu leurs clés ils se sont retrouvés sans café sous la main ou avec un de leurs chaussons dévoré par le chien, ils se sont effondrés. La fameuse goutte qui fait déborder le vase.
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L'un de mes médecins me disait : " Votre tête, c'est la maison dans laquelle vous vivez , donc à vous de l'entretenir."
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Pleurer laissait des traces : ça vous faisait gonfler le visage et les mouchoirs s'accumulaient pour vous trahir. Mais Evvie avait toujours pensé que les larmes sous la douche constituaient une technique de super-espion. La souffrance restait entre soi et les carreaux de douche , tout ce qui faisait mal se transformait en eau, puis l'eau était évacuée.
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