Les soeurs Carmines, tome 3 : Dolorine à l'école

Ces trois soeurs déjantées vont me manquer.

Ariel Holz n'a pas son pareil pour créer des personnages aussi loufoques, qu'extravagants. Et la benjamine de la famille, au doux prénom de Dolorine, n'a rien à envier à ses soeurs. Lorsqu'elle débarque au pensionnat, l'imprévu est au rendez-vous. Accompagnée de son fidèle Monsieur Nyx et de sa répartie légendaire, elle va prendre part aux mystères qui entourent l'école et se mettre dans le pétrin.

Depuis le début, je trouve le personnage de Dolorine drôle et plaisant, bien qu'assez compliqué à cerner. Difficile de savoir si sous cette bouille d'ange, totalement inoffensive ne se cache pas un vrai démon. D'ailleurs, les intentions meurtrières que semblent lui chuchoter Monsieur Nyx à l'oreille émanent t-elles vraiment de ce tas de chaussettes rapiécées ?...
Ce tome va nous permettre de faire plus ample connaissance avec cette petite poupée, bien présente dans le premier tome aux côtés de Merry, mais plutôt effacée dans le second. Ici, le comique est amené par les gribouillages de Dolorine tout au long du livre, et la tenue de son journal intime, qui n'est plus si intime que ça d'ailleurs ;)

Cet ultime tome se termine de manière rocambolesque, entre boulons, fantômes et créatures démoniaques. Comme dans les deux précédents tomes, l'action monte crescendo, jusqu'à l'explosion finale. Cet univers à la fois sombre et drôle, mais non manichéen pour autant, laisse une grande place à l'imagination du lecteur.

Le second tome restera de loin mon préféré, mais je relirais la trilogie complète avec plaisir si l'occasion se présente.

Avec ce troisième tome, Ariel Holzl propose de poursuivre l'aventure des soeurs Carmines auprès de Dolorine, qui avait déjà partagé le devant de la scène avec Merry dans le Complot des Corbeaux mais à qui Tristabelle n'a pas laissé de place dans Belle de Gris. Une fois de plus, l'auteur surprend en changeant le style de la narration pour l'adapter à l'héroïne du tome. le ton est donc certes plus léger mais il n'est pas trop enfantin pour autant, bien que clairement plus naïf. Dolorine regarde les horreurs de son quotidien avec candeur, et son insouciance est exacerbée par les réflexions terribles de sa peluche Monsieur Nyx. Malgré les encouragements de ce dernier, Dolorine a toujours à coeur de faire le bien, notamment pour aider les fantômes qui l'entourent.

Comme le titre l'indique, Dolorine va rejoindre le pensionnat où ont étudié ses soeurs. La jeune fille se retrouve entourée d'enfants de son âge issu∙e∙s des familles nobles de Grisaille, qui semblent l'accueillir parmi eux avec plaisir… ce qu'elle trouve suspect. Mais il faut dire que Dolorine n'est pas habituée aux vivants, elle, c'est avec les morts qu'elle aime sympathiser. le problème c'est qu'il n'y a aucun fantôme, dans le pensionnat ! Et selon les rumeurs, il devrait y en avoir plus d'un, vu les tragiques accidents qui surviennent chaque année. La jeune fille se lance donc dans une enquête dangereuse pour retrouver les spectres censés se trouver là, comme dans tout vieux bâtiment qui se respecte. À travers un discours toujours très drôle, plein de jeux de mots savoureux et de digressions enfantines, l'auteur aborde encore une fois des sujets des plus intéressants, comme l'acceptation de la mort ou la difficulté à trouver sa place. Dolorine est un personnage extrêmement attachant, bienveillant et bourré d'humour, surtout lorsque c'est involontaire. Son incompréhension des mots ou des situations provoque des scènes aussi cocasses qu'hilarantes, et elle se sort souvent de situations terribles avec une chance insolente provoquée par son insouciance. Et c'est délicieux !

La mise en page et les illustrations de Melchior Ascaride sont un bonus très appréciable qui rendent le roman encore plus agréable à feuilleter. Nous retrouvons bien sûr les pages du journal secret de la jeune héroïne, mais elle n'est pas la seule dont nous découvrons la plume. L'objet livre participe activement à l'immersion en proposant un graphisme travaillé, des pages faussement cornées ou déchirées, des ratures et bien sûr les adorables dessins de Dolorine. Sans parler du glossaire de fin, à mourir de rire ! C'est donc un sans-faute pour Dolorine à l'École, qui est un nouveau coup de coeur. L'auteur prend le risque de sortir de Grisaille et de changer le ton du récit et cela fonctionne à merveille, clôturant les aventures des trois soeurs en fanfare. Mais il semble évident que nous n'avons pas fini de nous promener à Grisaille, et c'est tant mieux !
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On m'avait prévenu que ce tome était très différent des autres et c'est vrai. Rien que le titre m'a fait rire. Ça m'a rappelé les livres "martine...". Vous voyez où je veux en venir? Je me suis bien demandée quel délire il allait inventer. Je n'ai pas été déçue.


Dolorine entre à l'école pour la première fois. Ses soeurs y sont toutes les deux allées. Au vue de la description, on s'inquiète pour Dolorine mais avec Monsieur Nyx, on s'attend à bien des choses. Sauf que rien ne se passe comme on le pense. C'est tout l'art de Ariel holzl : nous surprendre. Et là, c'est le top du top.


Dolorine va vite se poser les bonnes questions malgré sa naïveté avec les humains. Elle n'est aussi pas douée pour grand chose mais possède une chance telle que certaines scènes font rire alors qu'elles sont importantes. J'adore aussi lorsque Dolorine parle à Monsieur Nyx. Seul le lecteur sait qui est réellement cette peluche.


La fin de ce roman est juste incroyable. Je me demande si Ariel Holzl ne serait pas fan de Muse et s'il n'a pas particulièrement apprécié l'un de leur clip au vu d'une scène. Quand je l'ai lu, je n'ai pu m'empêcher d'y penser. le pire, c'est qu'on devrait s'inquiéter au vu du nombre de morts mais justement, c'est l'idée de la saga de se moquer de la mort.


En bref, j'ai adoré cette saga qui est malheureusement terminée. J'espère pouvoir rencontrer l'auteur aux halliennales.
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De retour à Grisaille pour une nouvelle aventure, et non des moindres ! C'est aux côtés de l'avant-dernière de la fratrie que se déroule ce tome, à la hauteur des deux précédents : sombre, hilarant et complètement farfelu. Dolorine Carmine fait sa rentrée, et déjà une chose la dérange au pensionnat : l'absence totale de fantôme. Cela est impossible, normalement il y a des fantômes partout ! Et quand ses camarades se mettent à la prendre pour leur chef, à l'accepter comme ça, dès le début, elle se dit que c'est louche, mais elle se dit aussi que finalement, ce n'est pas si compliqué de se faire des amis...

Bien évidemment, rien ne se passera comme il faut lors de cette première année d'école et l'histoire va nous entraîner très rapidement dans un enchaînement d'évènements rocambolesques, jusqu'à un final sur fond de... Mais allez donc le découvrir, je vous le promets, cela vaut le détour !
Dolorine Carmine est très attachante, naïve et maladroite mais sa façon de penser m'a plusieurs fois fait rire. Sa peluche, Monsieur Nyx, est tout aussi étrange, et je n'ai toujours pas réussi à savoir s'il a vraiment sa volonté propre ou si tout se passe dans l'esprit de la jeune fille. Les autres personnages de ce tome sont plutôt sympathiques, bien que certaines camarades de Dolorine soient de vraies petites pestes. Comme toujours, chaque personnage, chaque action sert l'intrigue générale, rien n'est laissé au hasard, l'auteur sait ce qu'il veut nous raconter, où il veut nous mener, et tout fonctionne merveilleusement bien. L'humour noir, toujours aussi présent, est réellement rafraîchissant, c'est vraiment un univers fun à parcourir de temps en temps. Bien que l'intrigue ne soit pas d'une folle complexité, certains passages et certains messages étaient plutôt touchants et on se laisse embarquer avec une très grande facilité.

Bien que je sois contente d'avoir terminé la saga, j'en garderai un très bon souvenir. J'ai été touchée par ces trois soeurs aux personnalités aussi différentes qu'exubérantes, à leurs histoires farfelues, et surtout par l'univers créé par l'auteur, par Grisaille et ses méandres, les jeux de mots, l'ironie, l'humour noir qui suinte de ces pages. C'est drôle, frais, piquant, idéal pour se changer les idées sans prise de tête. Une très belle découverte qui me donne envie de lire d'autres livres de Ariel Holzl !

Voilà le dernier tome de l'excellente saga "Les Soeurs Carmines" d'Ariel Holzl que l'on termine avec regret. Je l'attendais avec impatience et je n'ai pas été déçue : je recommande cette série tout particulièrement à un public "young adult" pour son univers fantastique proche de Tim Burton ou Terry Pratchett.

Après "Le Complot des Corbeaux" avec la cadette Merryvère et "Belle de Gris" avec l'ainée Tristabelle, cette trilogie originale pleine d'humour noir se clôture avec les aventures de la benjamine Dolorine à l'école... et de Monsieur Nyx, son inséparable poupée machiavélique (qui ressemble plutôt... à un tas de chaussettes !)

C'est la rentrée des classes pour Dolorine : une bonne occasion de se faire de nouveaux ennemis ! Elle quitte sa famille pour aller vivre dans un mystérieux manoir-pensionnat dirigé par la vieille sorcière Mme Bogartine. C'est une directrice un peu particulière qui aime beaucoup (vraiment beaucoup !) les enfants.... enfin, jusqu'à ce qu' elle disparaisse brutalement ! Quant à son institutrice, Miss Elizabeth, elle travaille après la classe dans son laboratoire interdit aux élèves où elle se livre à d'étranges expériences... sur les ectoplasmes !

La structure narrative est composée de 24 chapitres courts, ce qui donne un rythme trépidant à l'intrigue. Alors que le deuxième opus était vraiment centré sur la narcissique Tristabelle ("évidemment !"), dans ce troisième tome on retrouve Merryvère et Tristabelle qui viennent au secours de leur petite soeur Dolorine dans les derniers chapitres. On retrouve un peu l'équilibre du premier tome où les 3 personnages apparaissaient sans monopoliser la parole.

L'atmosphère "steampunk" glauque et sinistre de la petite ville de Grisaille devient de plus en plus invivable au fil des pages puisque les zombies rapiécés décident d'entrer en guerre contre les habitants. L'univers loufoque très déjanté et l'humour noir irrésistible me plaisent toujours autant.

Il m'est très difficile de dire lequel des trois romans j'ai le plus apprécié : j'avoue que j'ai quand même un petit coup de coeur pour ce dernier opus grâce au personnage très émouvant de Dolorine, à la fois ingénue, forte et sage à la fois malgré son jeune âge.

J'ai eu le plaisir de découvrir cette série en version audio grâce aux éditions @Voolume et @NetGalleyFrance que je tiens à remercier chaleureusement pour cette belle découverte.

J'ai passé un très bon moment d'écoute grâce à la narratrice Adélaïde Poulard qui prête sa voix aux différents personnages avec beaucoup de talent. J'ai vraiment craqué pour la voix enfantine pleine d'innocence de Dolorine qui incarne parfaitement ce personnage candide si attachant. Son flux narratif assez rapide s'adapte très bien à l'âge de ce personnage plein de vitalité.

En attendant, j'espère, les aventures du dernier né de la famille, Bébé Drame, je vous recommande vivement l'écoute de cette saga : je trouve que ce livre audio (et les deux autres !) donne vraiment une plus-value à l'intrigue pleine de rebondissements en lui donnant beaucoup de dynamisme.

L'écoute est vraiment très agréable et permet une meilleure compréhension de l'intrigue générale. Dommage que le glossaire n'apparaisse qu'à la fin du dernier tome. Il serait plus pertinent de le trouver au début du premier tome pour se familiariser avec les néologismes employés.

Alors, n'hésitez pas à découvrir cette sinistre petite ville de Grisaille, où il n'y a décidément pas de "morte saison" et où "on tue le temps avant qu'il ne nous tue" !

Dernier tome de la saga des incroyables soeurs Carmines avec, pour moi, la meilleure des trois Dolorine la petite miss nécromant et sa peluche démoniaque.

Et ce roman remplit ses promesses : Dolorine arrive dans un pensionnat où tous les fantômes ont disparu et une classe aux personnalités, disons, bien louche.

La trame est vraiment fun, les personnages prenants, avec l'ambiance assez particulière de Grisaille (gothique et humour mortel).

Bref, une saga à découvrir !

Après être tombée sous le charme des soeurs Carmines et de leur univers dans les deux premiers tomes de la saga, j'en termine aujourd'hui avec Grisaille et la jeune Dolorine, qui quitte les siens pour faire sa rentrée des classes dans un pensionnat pour le moins inquiétant. Une nouvelle histoire abracadabrante dans ce monde au croisement entre ceux de Neil Gaiman et Tim Burton. Une lecture “jeunesse” qui a du chien, c'est le moins que l'on puisse dire.

Je me suis lancée dans ce dernier volume avec enthousiasme, anticipant le plaisir de retrouver la petite Dolorine et sa peluche toujours de mauvais conseil, j'ai nommé Monsieur Nyx. Dans la droite lignée de ses prédécesseurs, Dolorine à l'école nous entraîne au pensionnat de Mme Boggartine, où la fillette va faire sa première rentrée. Mais oh, stupeur ! Il n'y a aucun fantôme à l'école et, pour Dolorine qui s'est toujours sentie plus à l'aise avec eux qu'avec les humains, il y a là matière à enquêter.

Le ton est donné, c'est le même que pour les tomes précédents, humour noir à gogo. Et pourtant, tout le talent d'Ariel Holzl réside dans la manière dont il a su donner une personnalité originale et prégnante à chacune de ses trois héroïnes, tout en conservant un ton décalé toujours convaincant. On aurait pu croire qu'avec une petite fille naïve, cela fonctionnerait moins bien. Que nenni ! L'innocence de Dolorine fait des merveilles, elle est à la fois drôle et touchante.

Le charme gothique de l'univers et la personnalité de l'héroïne font donc le job. Malheureusement, c'est plus du côté de l'intrigue que le bât blesse. Car Dolorine est une petite fille, on ne peut pas lui faire faire n'importe quoi. de ce fait, malgré le côté aventureux de la fillette, le scénario reste très jeunesse, même s'il aborde la thématique importante de l'esclavage (de zombies, mais quand même). Je n'ai pas été si emballée que ça par les péripéties de Dolorine à l'école, et il m'a fallu attendre la fin du roman pour être vraiment prise dans l'histoire.

Malgré cela, je garderai un excellent souvenir de cette saga. le cynisme et l'humour noir d'Ariel Holzl m'ont beaucoup plu. C'est frais, décalé, et on sent bien à quel point l'auteur s'éclate avec cette histoire. Une saga à recommander aux plus jeunes comme à tous les autres, pour le plaisir de la découverte et d'un très bon moment de lecture. Et n'oubliez pas qu'à Grisaille, c'est toujours la morte saison ! ;)
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Aaaaah (soupir d'aise), voilà j'ai fini la trilogie des soeurs Carmines et mon sourire persistant en dit long. Partons pour un "avis groupé". Si, comme moi, grand lectrice d'imaginaire, vous en avez plus qu'assez des héroïnes gnangnans ou badasses rousses obligatoirement, si vous cherchez quelque chose de plus original et captivant je vous propose : Les soeurs Carmines de Ariel Holzl, Scorpi de Roxane Dambre, Ivy Wilde de Helen Harper. Catégorie légère, certes mais pas simpliste et qu'est-ce qu'on s'amuse...Les héroïnes sont drôles, plus ou moins décalées et extravagantes mais toutes tellement attachantes. Dans Scorpi les autres personnages sont également particulièrement réussis. Alors faites votre choix !

J'avais tellement hâte de lire le tome consacré à Dolorine, la plus farfelue du trio… L'avant dernière des Carmine va à l'école dans un pensionnat, elle quitte sa famille mais heureusement Mr Nyx l'accompagne dans cette nouvelle aventure.
Arrivée là c'est la stupeur : Dolorine ne trouve aucun fantôme et même Mr Nyx n'interagit plus avec elle. Déterminée à découvrir le fin mot de l'histoire, Dolorine va tenter pour résoudre l'énigme, quitte à se mettre en danger.
Ce tome est génial et drôle surtout! J'ai adoré découvrir Dolorine et j'ai apprécié d'avoir des petits moments pour suivre Merryvère et Tristabelle.

Et voilà le dernier tome de la très bonne série des Soeurs Carmines !

Comme l'indique le titre, ce volume est centré sur la dernière des trois soeurs avec son entrée au pensionnat. Pour une petite fille habituée à la compagnie des morts, difficile de socialiser avec des enfants de son âge, d'autant plus qu'ils ont un comportement étrange à son égard...
Entre manigances macabres, disparition de fantômes, attaque de fées et révolution zombie, pas le temps de s'ennuyer !

J'ai trouvé ce tome plus "jeunesse" que les deux précédents, puisque l'auteur s'est adapté à son personnage principal. Et même si j'ai tout vu venir, ou presque, la lecture n'en a pas moins été agréable. Certains passages peuvent se lire à plusieurs niveaux de lecture et les plus grands riront de la naïveté de la petite Carmine.

En somme j'ai bien apprécié ce dernier tome, et j'adorerais
et j'espère que l'auteur continuera de nous enchanter avec d'autres histoires à Grisailles qui déborde encore de potentiel à exploiter !