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Citations sur L'Odyssée (173)

... il assomma la bête d'une bûche de chêne qu'il n'avait pas fendue, et l'âme s'envola.
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Mais sitôt que parut, dans son berceau de brume, l'Aurore aux doigts de roses, attelant les chevaux et montant sur le char aux brillantes couleurs, il poussaient hors du porche et de l'entrée sonore ; un coup pour démarrer : ils volaient de grand coeur, vers les blés de la plaine ; là, d'une seule traite, on acheva la route, tant les bêtes avaient de vitesse et de fond.
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- Ah voilà que s'accomplit ce qu'on m'avait prédit! Que par les mains d'Ulysse je perdrais la vue ! ...
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jadis tu n’étais pas un sot
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Comme un chanteur, qui sait manier la cithare, tend aisément la corde neuve sur la clef et fixe à chaque bout le boyau bien tordu, Ulysse alors tendit, sans effort, le grand arc, puis sa main droite prit et fit vibrer la corde, qui chanta bel et clair, comme un cri d’hirondelle.
Pour tous les prétendants, ce fut la grande angoisse : ils changeaient de couleur, quand, d’un grand coup de foudre, Zeus marqua ses arrêts. (…) Il prit la flèche ailée qu’il avait, toute nue, déposée sur sa table ; les autres reposaient dans le creux du carquois, – celles dont tâteraient bientôt les Achéens. Il l’ajusta sur l’arc, prit la corde et l’encoche et, sans quitter son siège, il tira droit au but…
D’un trou à l’autre trou, passant toutes les haches, la flèche à lourde pointe sortit à l’autre bout.
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Je suis Ulysse, fils de Laërte, dont les ruses
sont fameuses partout, et dont la gloire touche au ciel.
J'habite dans la claire Ithaque ; une montagne
la domine, le Nérite aux bois tremblants ; des îles
en nombre tout autour se pressent, qui ont nom
Doulichion, Samé, Zante la forestière ;
Ithaque est basse, et la dernière dans la mer
vers les ombres ; les autres au-delà, vers l'orient ;
c'est une île rocheuse, une nourrice de guerriers,
et moi, je ne connais rien de plus beau que cette terre.
[Chant IX, trad. Philippe Jaccottet]
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En sortant de la cour, près des portes, se trouve un grand
jardin de quatre arpents tout entouré de murs.
Là de grands arbres ont poussé avec richesse,
des poiriers, des pommiers aux fruits brillants, des grenadiers,
des figuiers doux, des oliviers en pleine force.
Ni l'été ni l'hiver les fruits ne font défaut,
toute l'année les arbres donnent, et sans relâche
un doux Zéphir fait bourgeonner les uns, mûrir les autres.
La poire vieillit sur la poire, la pomme sur la pomme,
la grappe sur la grappe, et les figues l'une sur l'autre.
Là fut aussi plantée une vigne opulente
dont une part, sur une terrasse exposée,
sèche au soleil ; en ce lieu déjà, on vendange,
en cet autre on foule les grappes ; devant, des ceps
perdent leurs fleurs, d'autres commencent à rougir.
Après le dernier rang de ceps, de belles plates-bandes
donnent toutes les plantes et verdoient en toute saison.
En ce jardin deux sources coulent ; l'une arrose
le clos entier, et l'autre, sous le seuil, s'en va
vers la haute demeure, où puisent les gens de la ville.

Ulysse l'endurant contemplait, immobile.
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(...)
Elle dit, puis pria ses suivantes bouclées :
"Suivantes, demeurez ! Où vous fait fuir la vue d'un homme !
Dois-je penser qu'en lui vous ayez vu un ennemi ?
Il n'y a pas, il n'y aura jamais au monde
un homme qui aborde à ce pays des Phéaciens
pour y porter la ruine : car ils sont trop chers aux dieux.
Nous vivons à l'écart au sein de la mer démontée,
au bout du monde, et sans fréquenter d'autres hommes.
Mais celui-ci n'est qu'un naufragé malheureux :
il nous faut l'accueillir ; car les mendiants, les étrangers
viennent de Zeus, et le moindre don leur fait joie.
Mais allons ! donnez-lui un châle propre, une tunique,
lavez-le dans le fleuve en un lieu abrité du vent !"
À ces mots, s'arrêtant, elles se renvoyèrent l'ordre
et menèrent Ulysse à l'abri, comme l'ordonnait
Nausicaa, fille du généreux Alcinoos.
(...)
[Chant VI, trad. Philippe Jaccottet]
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Elle dit, et moi je voulais serrer dans mes bras
l'âme de ma mère morte. Trois fois je m'élançai, mon cœur me poussait; trois fois, comme une ombre ou un songe, elle s'envola entre mes mains.
À chaque fois ma douleur devenait plus vive. Je
lui dis ces paroles ailées:
-Ma mère, pourquoi ne pas m'attendre quand
je veux t'embrasser?
Je dis et ma noble mère répondit:
- Hélas, mon enfant, le plus malheureux de tous les hommes! C'est la loi pour tous les mortels à leur mort: les nerfs ne soutiennent plus les chairs ni les os; le feu les consume et l'âme s'envole comme un songe. Mais retourne vers la lumière et souviens-toi de ces choses pour les redire à Pénélope.
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Muse, dis-moi l'homme inventif, qui erra si longtemps,
Lorsqu'il eut renversé les murs de la Sainte Ilion,
Qui visita bien des cités, connut bien des usages,
Et eut à endurer bien des souffrances sur les mers,
Tandis qu'il luttait pour sa vie et le retour des siens.
Mais malgrés son désir, il ne parvint à les sauver,
Car de leur propre aveuglement ils furent les victimes :
Ces fous avaient mangés les boeuf du fils d'Hypérion,
Si bien que le Soleil leur ravit l'heur du retour.
À nous aussi, fille de Zeus, conte un peu ces exploits.
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