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3,69

sur 1140 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Rob est notre anti-héros, le narrateur et de son propre aveu "l'heureux propriétaire d'un magasin de disques en faillite" à Londres dans les années 90. Il vend du vinyle, des enregistrements "Haute Fidélité" à l'ère du CD.

A 35 ans, Rob vient encore de se faire larguer parce qu'il vivait encore avec une femme absolutely out of his league, une jolie avocate: Laura dont il n'était même pas vraiment amoureux. It's a man's world. Ca égratigne son ego de loser. Pendant que Rob se complait dans son rôle de victime de la minorité de femmes qui lui plaisent, ça ne l'empêche pas de traiter toutes les autres comme un véritable mufle (toute ressemblance avec des coaches en séduction qui se sentent opprimés par le féminisme serait bien sûr fortuite "si ce n'est toi, c'est donc ton frère ou bien quelqu'un des tiens car vous ne m'épargnez guère vous, vos bergers et vos chiens" le loup tenait à peu près ce langage dans le loup et l'agneau de Jean de la Fontaine.)

Il retrace ses ruptures sordides. Rob est aux hommes, ce que Bridget Jones est aux femmes, et l'auteur de ce chef d'oeuvre Nick Hornby à la littérature: la lose intégrale. Mais ce que j'en pense, on s'en fiche, puisqu'il a fait l'objet d'une adaptation cinématographique.

On est supposé trouver toute cette bassesse et cette mesquinerie, absence d'honneur extrêmement drôle. Je suis bien sûre que ce personnage médiocre est représentatif de la plupart des hommes comme l'est Bridget de la plupart des femmes et ça me ruine le moral.
Un malheur n'arrive jamais seul, c'est un catalogue de références de pop culture suranné dont je me moque éperdument ( je suis seulement allé en chercher une: l'actrice de la série "la loi de los Angeles")

Comme je suis cogné la moitié de ce livre de m... je me fais la joie de partager les meilleurs moments.


Rob compte le nombre des ses partenaires sexuelles pour s'en enorgueillir.

Rob s'enorgueillit de coucher avec la chanteuse de country américaine quand il sait que l'ex de cette chanteuse est une vedette. C'est son jackpot! I fucked someone who fucked someone famous! C'est pathétique, c'est consternant.

"Quand j'ai vu Laura [...] j'ai su que je voulais qu'elle revienne. Mais c'est sûrement parce qu'elle m'a rejeté[...] si je peux me persuader qu'elle veut un tout petit peu de moi, je ne voudrais pas d'elle et je pourrai continuer à chercher quelqu'un d'autre"

Eh ouais, pendant que certaines personnes un peu dégourdies comme moi (non, je ne suis pas modeste, mais je ne suis pas la seule a avoir vécu ça) se sont aperçues à l'âge avancé de treize ans et dont ils ont tiré la leçon pour éviter de blesser ou d'utiliser quelqu'un juste pour satisfaire leur ego, d'autres continuent ad vitam aeternam.
Bon le gars c'est pas Hitler hein, (bam et un point godwin, un!) mais ça, c'est le comportement humain ordinaire qui m'énerve. Une fois, il se trouve que j'ai parlé de ça dans une salle d'embarquement avec un artiste musical connu.

Tu connais ce type de mécanismes par coeur pour éviter de faire toi-même du mal de la sorte, tu n'oses pas le soupçonner chez l'autre parce que tu crois qu'il fait pareil que toi "nan mais c'est pas vrai, il peut être en train de faire ça à son âge, être assez con pour me prendre pour un con" puis tu vois bien que oui, et là tu dois résister à la tentation de le prendre à ce petit jeu que t'as limite inventé.
On nous appris que les gens n'étaient pas tout méchant et ou tout gentil, il y a des dégradés de gris mais au final on s'aperçoit qu'il y a un gris très clair pour quatre gris très foncés. Les pauvres, ils font ce qu'il peuvent même quand il te veulent du bien, ils te font du mal sans faire exprès.

J'ai déjà entendu un ex me dire: " en fait, elle me plaisait, je jouais franc jeu et je m'apercevais qu'elle me prenait pour un con avec ses "suis-moi, je te fuis" feindre l'indifférence... et je me suis dit t'inquiète toi, je vais t'en faire baver"

Bref des Rob y en a partout, le plus dur c'est de résister à la tentation de leur en faire baver. Je suis tombée sur la vidéo de CR7 qui a fait chuter l'action coca cola en préconisant de boire de l'eau et une autre vidéo sur Nicholas Winton qui a sauvé des centaines d'enfants Juifs et j'ai décidé d'arrêter cette lecture et d'essayer de niveler par le haut pour incarner le changement. Bye Rob!
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C'est la deuxième fois que je lis un roman de Nick Hornby. Ma première expérience avec cet auteur c'était avec Vous descendez ?. Mon avis était défavorable. Il en est de même pour ce roman que j'ai failli abandonner en cours de route...

D'une part, l'univers de la musique et du disque ne m'ont pas plu.

D'autre part, le personnage central, Rob est autocentré, c'est vraiment pesant, il fait une sorte d'introspection sur les ruptures qu'il a connues.

Comme l'histoire se déroule dans le milieu de la musique, il y a de multiples références quand on ne les connaît pas, on est un peu perdu.

Le seul point positif ce sont les touches d'humour distillées dans le récit.
Lien : http://lilasviolet.blogspot...
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Rob, la trentaine, disquaire à Londres, est le type même de l'adolescent qui n'est pas parvenu à intégrer l'âge adulte. Cela est manifeste tant dans sa vie professionnelle (il végète dans son magasin de disques où les clients se font rares), que dans ses relations de couple qu'il ne veut pas voir évoluer. On suit alors son quotidien, ses rapports avec ses collègues, sa relation avec Laura, sa petite amie, qui, elle est bien passée dans l'âge adulte et avec ses parents.

Mon avis : L'écriture est assez surprenante à prime abord, et même assez drôle. On a l'impression de rentrer dans la tête du personnage et de suivre ses états d'âme depuis son adolescence jusqu'à son quotidien de disquaire. Assez rapidement, j'ai crû avoir affaire avec une sorte de chick-lit masculin (dit-on cock-lit ?), ce qui ne me gênait pas puisque j'aime assez une bonne chick-lit de temps en temps... sauf que... très vite je me suis ennuyée. Rob est sans cesse dans la plainte, voire dans la complainte. En effet, il est resté ado et ne sait absolument pas se prendre en charge, ce qui devient très vite lassant, et inintéressant. Il ne cherche pas à faire évoluer sa vie alors qu'il en rêve en entretient des relations immatures avec tous ses contacts. Au final, je n'ai pas trouvé un grand intérêt à ce roman qui pourtant offrait des débuts prometteurs.
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Là non plus je ne comprends pas les bonnes critiques que ce livre suscite. Car enfin un roman ne peut se résumer à un catalogue de chansons et d'albums anglo-saxons des années 70. Car enfin un roman ne peut se contenter d'une histoire aussi plate. Car enfin un roman ne peut se satisfaire d'un narrateur aussi détestable, autocentré, égoïste que celui que Nick Hornby a imaginé et qui fait passer tous les hommes pour des connards. En parcourant les critiques des lecteurs, je me suis arrêté sur l'une d'entre elles qui espérait en gros que les hommes n'étaient pas ainsi faits. C'est dire ! Eh bien, mis à part quelques exceptions qui ne méritent pas qu'on en parle (et c'est pourtant ce qui est raconté dans ce bouquin), je ne le pense pas, non, et ne pense pas être naïf non plus. Ce narrateur, obsédé par ses disques et son ego, ne représente que lui-même et il n'est pas utile de lire sa bien pauvre histoire.
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Je n'ai pas fini ce bouquin !
Il m'est littéralement tombé des mains... C'est plutôt pas trop mal écrit, ce n'est pas le reproche que je lui ferai, plutôt l'histoire en soi. le personnage... Narcissique, avec des questions à la con, faisant le compte de ses déboires amoureux et repartant à la recherche de ses amours d'ado...
Pffff
Il est d'un ennui crasse ce mec, et il n'a pas manqué de me faire lâcher le livre !
Critique complète ici : http://3bouquins.over-blog.com/article-haute-fidelite-56261541.html
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A ce point je n'ai pas pû le rester longtemps !
Abandon
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