1922. Abdullah et sa soeur Pari vivent à Shadbagh, un petit village pauvre de l'Afghanistan. Orphelins de mère, ils ont vite une belle-mère et un demi-frère. Et dans une famille pauvre, ça fait beaucoup de bouches à nourir. A partir de leur séparation - jusqu'en 2010-, Abdullah se jure de ne pas ménager sa peine pour retrouver sa soeur.
Entre temps, le narrateur fait des gros plans sur les différents acteurs directs de cette histoire, nous permettant d'accéder à leurs pensées les plus inavouables. Puis le temps passe, l'histoire s'emballe dans l'Afghanistan des talibans, puis on croise des personnages occidentaux venus par altruisme, mais pas seulement, dans ce pays ravagé.
Une fois encore, Khaled Hosseini prouve qu'il est un super ambassadeur de la culture persane et un conteur hors-pair capable de vous emmener lojin grâce à son récit, et des personnages "vrais. Et c'est ainsi que les pages défilent et qu'on les enchaîne à une vitesse qu'on ne voit pas toujours passer.
Ici c'est grâce à un conte dans le conte, sur l'amour parental inconditionnel, le sacrifice et la douleur nécessaire et inévitable qui nous fait grandir et aussi le temps qui passe et emporte les souvenirs que repose Ainsi résonne l'écho infini des montagnes.
Au final, s'il est vrai qu'une fois de plus Khaled Hosseini dresse de superbes portraits d'Afghans qui vivent le conflit autrement que par le prisme du journal de 20h, ce n'est pas l'histoire que j'attendais.
J'admets que les parallèles entre ces destins d'Orientaux et d'Occidentaux donnent une portée plus universelle et une réflexion sur ce que fait l'humanité de chacun plus profonde dans ce roman-là. L'auteur le mondre avec brio, même si on n'a pas connu la guerre, certaines épreuves marquent profondément les individus et, paradoxalement, c'est dans la souffrance, les regrets et le sentiment de culpabilité qu'ils se rejoignent. Mais j'ai trouvé que cela faisait trop d"histoires menées en parallèle, pas toujours abouties, et encore une fois, ce n'est pas ce que j'attendais.
Pour être tout à fait juste vis-à-vis de ce roman, je pense que ma déception s'explique par le fait que j'avais été complètement bouleversée et emportée par Mille soleils splendides, et je n'ai pas retrouvé ce souffle.
C'est unjuste, car on ne devrait pas jugé un roman par rapport à un autre (même s'il est du même auteur), et pourtant...
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Challenge Globe-trotteurs 2019
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Ce livre est un roman fleuve. La première erreur a ne pas commettre, c'est de s'attacher au personnage présentés au tout début (erreur que j'ai commise). Car contrairement à d'autres récits, ici, le personnage central, c'est l'Afghanistan, et non les différents personnages qui vont et viennent.
Au début, nous sommes dans les années 1950, dans un village afghan. Abdullah vit avec sa petite soeur Pari, son père, sa belle mère et son demi-frère. Un jour, son père décide d'emmener Pari et Abdullah à Kaboul, la capitale. le but de se voyage : faire adopter Pari par Mr et Mme Whadati, les employeurs de Nazir, le frère de la belle-mère. C'est un déchirement pour le frère et la soeur d'être séparé de la sorte.
Ensuite, l'intrigue continue par l'histoire de la belle mère, de sa jeunesse à son mariage avec le père d'Abdullah et Pari. Puis, la narration s'intéresse à la vie de Nazir, etc.
Ce roman est construit sur la polyphonie. Plusieurs narrateurs ayant de vague lien les uns avec les autres, qui nous décrivent leur vie. Ainsi, nous voyageons dans le temps et l'espace à chaque chapitre : l'Afghanistan, la France, la Grèce, les Etats-Unis, de 1950 à nos jours.
C'est assez perturbant, surtout que, ce qui m'intéressait dans ce livre, c'est de savoir comment le frère et la soeur allaient se retrouver, comment ils allaient vivre l'un sans l'autre, mais cette trame narrative se perd avec d'autres fils conducteurs. le seul lien avec tous ces personnages, c'est l'Afghanistan. A travers les différents protagonistes, c'est l'histoire de se pays qui se dessine : la période prospère des années 50, le début de l'islamisation, la guerre avec l'Iran, l'occupation par les troupes américaines. Nous voyons le destin d'afghans qui sont restés pendant les guerres, ceux qui se sont expatriés. le décalage qu'il existe entre les deux. Les expatriés ont l'impression d'être étrangers dans leurs propres pays etc.
Nous retrouvons des thématiques communes à chaque personnage, comme celui de la famille, du handicap, de la culpabilité.
C'est un roman très riche, où l'on apprend beaucoup, ou l'on ressent des choses. L'écriture nous transporte. Mais je n'y ai pas accroché, car au moment ou l'on s'attache à un personnage, hop, il disparaît. de plus, il est trop long, il y a des détails qu'on aurait pu se passer, sans compromettre le déroulement de la narration.
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Je n'ai pas adoré ce roman, trop long, des intrigues diffuses, trop de blabla. On apprend quand même des choses sur l'Afghanistan, l'histoire centrale du frère et de la soeur séparés est attachante, mais les autres personnages sont moins intéressants. L'ouvrage aurait gagné à être plus resserré.
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Un peu déçue par ce livre.
J'ai eu l impression d un fouillis ou certains passages n avaient que peu d intérêts (fille avec coup de hache dans le tête, l enfant seul dans une énorme maison découvrant peu à peu qui est son père, la soeur ne pouvant plus marcher et qui décide de mettre fin à sa vie)... Bref un certain nombre d'histoires annexes que j'ai du mal à associer au livre...
Du coup, difficile de s'attacher au livre ou de rentrer vraiment dans l'histoire car on est très distants des personnages principaux et de leur histoire.
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Les 2 premiers livres de K.Hosseini m'avaient beaucoup plu ; je suis d'autant plus déçu alors que je viens de terminer celui-ci !
La structure du récit fait qu'on se perd un peu en route ; des personnages apparaissent puis disparaissent sans avoir fait beaucoup avancer l'histoire ...
J'ai eu de plus en plus de mal à rester accroché à partir des 2/3 du livre ....
Dommage !
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Quelle attente !!! Et quelle déception ! Ce dernier roman aurait pu avoir le souffle et la qualité des 2 premiers. D'ailleurs, dès le début, on a ce sentiment mais très vite on passe d'une histoire à une autre, d'un continent à un autre. On n'arrive pas à s'attacher aux personnages, à leur histoire.
Vraiment décevant surtout quand on connait la plume de l'écrivain.
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