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4,1

sur 1459 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
1922. Abdullah et sa soeur Pari vivent à Shadbagh, un petit village pauvre de l'Afghanistan. Orphelins de mère, ils ont vite une belle-mère et un demi-frère. Et dans une famille pauvre, ça fait beaucoup de bouches à nourir. A partir de leur séparation - jusqu'en 2010-, Abdullah se jure de ne pas ménager sa peine pour retrouver sa soeur.

Entre temps, le narrateur fait des gros plans sur les différents acteurs directs de cette histoire, nous permettant d'accéder à leurs pensées les plus inavouables. Puis le temps passe, l'histoire s'emballe dans l'Afghanistan des talibans, puis on croise des personnages occidentaux venus par altruisme, mais pas seulement, dans ce pays ravagé.

Une fois encore, Khaled Hosseini prouve qu'il est un super ambassadeur de la culture persane et un conteur hors-pair capable de vous emmener lojin grâce à son récit, et des personnages "vrais. Et c'est ainsi que les pages défilent et qu'on les enchaîne à une vitesse qu'on ne voit pas toujours passer.
Ici c'est grâce à un conte dans le conte, sur l'amour parental inconditionnel, le sacrifice et la douleur nécessaire et inévitable qui nous fait grandir et aussi le temps qui passe et emporte les souvenirs que repose Ainsi résonne l'écho infini des montagnes.

Au final, s'il est vrai qu'une fois de plus Khaled Hosseini dresse de superbes portraits d'Afghans qui vivent le conflit autrement que par le prisme du journal de 20h, ce n'est pas l'histoire que j'attendais.
J'admets que les parallèles entre ces destins d'Orientaux et d'Occidentaux donnent une portée plus universelle et une réflexion sur ce que fait l'humanité de chacun plus profonde dans ce roman-là. L'auteur le mondre avec brio, même si on n'a pas connu la guerre, certaines épreuves marquent profondément les individus et, paradoxalement, c'est dans la souffrance, les regrets et le sentiment de culpabilité qu'ils se rejoignent. Mais j'ai trouvé que cela faisait trop d"histoires menées en parallèle, pas toujours abouties, et encore une fois, ce n'est pas ce que j'attendais.

Pour être tout à fait juste vis-à-vis de ce roman, je pense que ma déception s'explique par le fait que j'avais été complètement bouleversée et emportée par Mille soleils splendides, et je n'ai pas retrouvé ce souffle.
C'est unjuste, car on ne devrait pas jugé un roman par rapport à un autre (même s'il est du même auteur), et pourtant...


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L'Afghanistan des années 50, le Paris des années 70, la Grèce de la seconde moitié du 20ème siècle et le San Francisco des années 80 à 2000, il y a tout cela dans le nouveau roman de Khaled Hosseini. Des destins que se séparent, se croisent, se réunissent. Des vies de souffrance et d'espoir, un monde en plein bouleversement. Un roman riche et foisonnant mais qui aurait selon moi mérité plus de concision et moins de pathos.

J'ai aimé découvrir l'histoire et l'évolution de l'Afghanistan au fil des dernières décennies. La pauvreté absolue des paysans, « la reconversion » des seigneurs de guerre ayant résisté à l'invasion russe en barons de la drogue, l'exil de la diaspora et le rôle majeur tenu par les ONG dans la reconstruction du pays après les ravages perpétrés par les talibans. J'ai aimé aussi, au moins au départ, les changements permanents d'époque et de personnages, le fait que chaque pièce du puzzle mis en place par l'auteur s'emboîte peu à peu avec une certaine logique.

Ce qui m'a gêné, c'est une désagréable impression de remplissage, surtout vers la fin. Si vous passez ici souvent, vous savez que j'aime la forme courte. Rien de tel qu'un auteur qui gratte son texte jusqu'à l'os pour voir ce qu'il a dans le ventre. Ici, le grattage est inexistant et le texte bien trop « grassouillet ». On pourrait l'élaguer à la tronçonneuse de 150 pages sans que cela pose de problème, bien au contraire. le long chapitre consacré au chirurgien esthétique grec par exemple aurait pu passer à la trappe et celui qui met en scène le fils du baron de la drogue pourrait largement être condensé. du coup, alors que ma lecture a été fort agréable au début, mon intérêt a beaucoup baissé en avançant dans le récit et j'ai eu du mal à en voir le bout. L'autre gros souci, c'est cette volonté de jouer sur la corde sensible de manière un peu artificielle. Pourquoi la gamine afghane attaquée à la hache par son oncle ? Pourquoi le suicide de la mère de Pari et la mort soudaine de son mari ? Pourquoi l'amie du chirurgien esthétique au visage dévoré par les chiens ? Je déteste le mélo pour le mélo, je n'aime pas que l'on cherche à me tirer les larmes en dramatisant à outrance.

Tout ça pour dire que je ressors de ce loooong roman fort mitigé. Content d'avoir découvert cet auteur dont tout le monde parle mais persuadé aussi que « Les cerfs-volants de Kaboul » doit être bien meilleur. du coup, c'est une certitude, je n'en ai pas terminé avec Khaled Hosseini.


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Ce livre est un roman fleuve. La première erreur a ne pas commettre, c'est de s'attacher au personnage présentés au tout début (erreur que j'ai commise). Car contrairement à d'autres récits, ici, le personnage central, c'est l'Afghanistan, et non les différents personnages qui vont et viennent.

Au début, nous sommes dans les années 1950, dans un village afghan. Abdullah vit avec sa petite soeur Pari, son père, sa belle mère et son demi-frère. Un jour, son père décide d'emmener Pari et Abdullah à Kaboul, la capitale. le but de se voyage : faire adopter Pari par Mr et Mme Whadati, les employeurs de Nazir, le frère de la belle-mère. C'est un déchirement pour le frère et la soeur d'être séparé de la sorte.
Ensuite, l'intrigue continue par l'histoire de la belle mère, de sa jeunesse à son mariage avec le père d'Abdullah et Pari. Puis, la narration s'intéresse à la vie de Nazir, etc.

Ce roman est construit sur la polyphonie. Plusieurs narrateurs ayant de vague lien les uns avec les autres, qui nous décrivent leur vie. Ainsi, nous voyageons dans le temps et l'espace à chaque chapitre : l'Afghanistan, la France, la Grèce, les Etats-Unis, de 1950 à nos jours.

C'est assez perturbant, surtout que, ce qui m'intéressait dans ce livre, c'est de savoir comment le frère et la soeur allaient se retrouver, comment ils allaient vivre l'un sans l'autre, mais cette trame narrative se perd avec d'autres fils conducteurs. le seul lien avec tous ces personnages, c'est l'Afghanistan. A travers les différents protagonistes, c'est l'histoire de se pays qui se dessine : la période prospère des années 50, le début de l'islamisation, la guerre avec l'Iran, l'occupation par les troupes américaines. Nous voyons le destin d'afghans qui sont restés pendant les guerres, ceux qui se sont expatriés. le décalage qu'il existe entre les deux. Les expatriés ont l'impression d'être étrangers dans leurs propres pays etc.

Nous retrouvons des thématiques communes à chaque personnage, comme celui de la famille, du handicap, de la culpabilité.

C'est un roman très riche, où l'on apprend beaucoup, ou l'on ressent des choses. L'écriture nous transporte. Mais je n'y ai pas accroché, car au moment ou l'on s'attache à un personnage, hop, il disparaît. de plus, il est trop long, il y a des détails qu'on aurait pu se passer, sans compromettre le déroulement de la narration.
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Dans les pays pauvres, il n'est pas rare qu'on sépare les enfants de leur famille quand on ne peut plus les nourrir ni subvenir à leurs besoins. C'est ce qui arrive à Pari, séparée de son frère Abdullah alors qu'elle a à peine 4 ans, qui se retrouve placée dans une riche famille de Kaboul. La fillette grandira en oubliant ses racines, persuadée d'être la fille de ses parents adoptifs, même si elle a parfois des sortes de flashs et comme un manque…


De son côté, le frère ne la retrouvera pas, même si sa vie s'est comme écroulée le jour où ils ont été séparés. L'auteur nous fait voyager du petit village afghan pauvre des enfants dans les années 50, à Kaboul, puis à travers le monde, en Californie, à Paris ou sur une petite ile grecque, suivant tour à tour le frère et la soeur, mais aussi d'autres personnages. Et c'est d'ailleurs un des points qui fait que je n'ai pas trop accroché à ce roman, m'attendant à découvrir comme dans les deux précédents ouvrages de Khaled Hosseini l'Afghanistan et ses coutumes. Certes, on vit avec Pari la montée de la violence et de l'intégrisme dans Kaboul, la guerre et ses conséquences atroces, mais à mon goût, sans y être vraiment. Et surtout, les différents narrateurs de cette histoire étalée sur plus de cinquante ans diluent le récit, que j'ai trouvé loooong, vraiment trop long. Il y a de plus de très nombreux personnages secondaires qui à mon sens n'ajoutent pas grand-chose au fond de l'histoire et ne font qu'alourdir le récit, à tel point qu'on ne sait parfois plus vraiment de qui il s'agit.


Une grosse déception…
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Je n'ai pas adoré ce roman, trop long, des intrigues diffuses, trop de blabla. On apprend quand même des choses sur l'Afghanistan, l'histoire centrale du frère et de la soeur séparés est attachante, mais les autres personnages sont moins intéressants. L'ouvrage aurait gagné à être plus resserré.
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Afghanistan, les années 1950. Dans un petit village, Abdullah âgé de dix ans veille avec amour sur sa soeur Pari âgée de trois ans. Ils vivent avec leur père Saboor, sa seconde épouse et leur demi-frère dans la pauvreté.

Le roman s'ouvre un conte que Saboor raconte à Abdullah et à Pari. Il met en scène un homme qui opère le choix de se séparer de son enfant afin que ce dernier connaisse une vie où la faim et la misère soient exclues. Sans qu'ils n'en savent rien, ce conte va modifier à jamais les destinées des deux enfants. Si l'histoire débute dans les années 1950, elle se poursuit dans le temps de façon non linéaire. Tous les personnages ont un lien avec l'Afghanistan , pays qui sera meurtri par la guerre. Les personnages évoluent en Afghanistan mais aussi en France, en Grèce ou aux Etats-Unis. On les suit dans leurs décisions, dans leurs actes accomplis ou manqués, dans leurs remords. Tous portent un poids. Autant de vies où l'exil, l'attachement au pays, les origines (ou ses recherches), les buts convoités les poussent à suivre une voie plutôt qu'une autre.

Si Khaled Hosseini parvient à montrer différentes facettes de la nature humaine, les changements et leurs impacts en Afghanistan, j'ai trouvé ses personnages souvent proches des clichés et on frôle à plusieurs reprises (toujours à mon goût) le mélo (avec les personnages qui forcent la compassion du lecteur). Dire que j'ai aimé ou été enthousiasmée par cette lecture serait mentir car je n'ai pas ou très peu ressenti d'émotions. Trop de détails inutiles, l'aspect prévisible de certaines situations nuisent à l'ensemble. de plus, si l'écriture est agréable, je m'attendais à un style plus travaillé....

Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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J'avais adoré le magnifique et émouvant "Les cerfs-volants de Kaboul" et bien aimé "Mille soleils splendides". Ce dernier livre m'a beaucoup déçu. On y distingue la volonté de l'auteur de compter une histoire de l'Afghanistan à travers les regards très différents de ses personnages. Mais l'ensemble donne une impression de décousu, de brouillon et la fresque est poussive. Comme souvent, il semblerait que Khaled Hosseini ait écrit les livres qu'il portait en lui et est victime du syndrome de répétition. Dommage car quelques-unes des pages rappellent ses talents de conteur qui m'avaient tant enchanté!
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Un peu déçue par ce livre.
J'ai eu l impression d un fouillis ou certains passages n avaient que peu d intérêts (fille avec coup de hache dans le tête, l enfant seul dans une énorme maison découvrant peu à peu qui est son père, la soeur ne pouvant plus marcher et qui décide de mettre fin à sa vie)... Bref un certain nombre d'histoires annexes que j'ai du mal à associer au livre...
Du coup, difficile de s'attacher au livre ou de rentrer vraiment dans l'histoire car on est très distants des personnages principaux et de leur histoire.
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Les 2 premiers livres de K.Hosseini m'avaient beaucoup plu ; je suis d'autant plus déçu alors que je viens de terminer celui-ci !
La structure du récit fait qu'on se perd un peu en route ; des personnages apparaissent puis disparaissent sans avoir fait beaucoup avancer l'histoire ...
J'ai eu de plus en plus de mal à rester accroché à partir des 2/3 du livre ....
Dommage !
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Quelle attente !!! Et quelle déception ! Ce dernier roman aurait pu avoir le souffle et la qualité des 2 premiers. D'ailleurs, dès le début, on a ce sentiment mais très vite on passe d'une histoire à une autre, d'un continent à un autre. On n'arrive pas à s'attacher aux personnages, à leur histoire.

Vraiment décevant surtout quand on connait la plume de l'écrivain.
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