Le Boiseleur tome 2 : L'esprit d'atelier

Tous mes remerciements à Babelio qui m'a proposé la lecture de ces deux beaux albums dans le cadre de la masse critique privilégiée et aux Editions Soleil qui me les ont envoyés.

Ce sont deux beaux ouvrages, très esthétiques, tant par leur présentation que la qualité du papier et, bien sûr, leur contenu.

Ce deuxième tome, L'esprit d'atelier, m'a paru moins séduisant que le premier dans lequel jouait sans doute l'effet découverte du jeune héros que l'on suit sur les deux tomes.

Il m'a semblé que l'histoire tournait un peu en rond, le nouveau maître d'Illian racontant son propre vécu. Les personnages m'ont semblé nettement moins attachants, hormis Illian qui fait preuve d'une pure naïveté et qui pourrait vite devenir une victime.

J'ai trouvé que la mise en scène du duel entre les deux élèves des deux ateliers manquait de punch et même de crédibilité. L'épilogue a été réalisée après la disparition D Hubert. On comprend qu'elle soit assez brève alors qu'il était prévu un troisième album sur Flora, l'amour d'Illian.

Les dessins restent de belle qualité, mais il m'ont semblé moins travaillés que dans le premier tome, notamment les visages.

L'ensemble reste une belle oeuvre que j'ai eu le plaisir de découvrir grâce à Babelio, merci encore pour ces beaux cadeaux.

Il était une deuxième (& dernière fois avec le regretté Hubert au scénario) : Illian, notre artisan sculpteur...
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/!\ Attention, je spoile forcément sur le premier opus !
Enfin indépendant de son patron, le jeune homme est retourné vivre chez ses parents à la campagne et fabrique tranquillou des meubles, toujours secrètement amoureux de Flora. Tullio, maître sculpteur à Belizonde, a eu vent de son talent par-delà les mers, et réussit à le persuader de tenter sa chance dans la célèbre cité d'artistes. Illian rejoint leur atelier prestigieux, qui compte déjà quelques apprentis prometteurs. Il doit relever un défi, ça sent le piège.
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L'histoire est aussi manichéenne que dans le premier opus, avec des méchants prêts à tout pour éliminer la concurrence.
Les décors sont toujours somptueux, et certaines thématiques chères à Hubert sont intéressantes : l'égalité homme-femme, les amours homosexuelles...
En revanche, je suis dubitative sur les mérites du dépassement de soi jusqu'à l'épuisement - pour la gloire du 'patron' ?
Hep, Illian, te laisse pas burn-outer, tu peux faire une grève TOTAL(e) mardi 18/10, rejoins-nous devant la Pref ! ✊😉
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Merci à Babelio & à l'éditeur pour cette MCS alléchante... mais décevante.
Lire plutôt 'Peau d'homme', 'L'Ile aux femmes' (albums co-écrits avec Zanzim).

L'objet livre est toujours aussi beau que le premier, cependant je dois avouer avoir été moins emballé par le texte de celui-ci.

le premier tome évoquant la jeunesse de l'apprenti Illian et évoquant une sorte de conte avec une touche d'écologie et nous faisant réfléchir sur le consumérisme, j'ai trouvé le second tome un cran en-dessous.

Ici un sculpteur très renommé de la ville de Bélizonde part à la recherche d'Illian car il a bien noté le talent de celui-ci pour la sculpture sur bois, il se rend donc à Bélizonde et part s'entrainer pour un concours de sculpture mais sur glaise.

Illian va devoir s'entrainer sur ce nouveau matériau et faire face à la jalousie de certains élèves de Zénia et Tullio.

La partie évoquant le fait que le nom d'artiste de Tullio et Zenia soit en fait les 2 artistes mais seul l'homme est reconnu à cette époque, une femme de pouvant pas sculpter.

Une petite déception aussi pour moi avec l'épilogue proposé.

le Boiseleur tome 2 : L'esprit d'atelier

J'avais vraiment beaucoup aimé le tome 1, et je me suis précipitée à la bibliothèque pour lire le second. "L'esprit d'atelier", quel beau titre...
Les illustrations sont toujours aussi poétiques. J'ai apprécié le début de l'histoire, voir comment Flora réagit à l'absence d'Illian. Pourtant, dès que notre héros pose le pied à Bélizonde, l'histoire devient étrange, presque mystique. Je n'ai jamais été fan de Michel-Ange, Léonard de Vinci, Donatello et des autres sculpteurs de l'ancien temps, et l'histoire s'en inspire franchement.
Je n'ai pas ressenti de compassion pour Tullio et Zenia. Ils sont profiteurs et hypocrites. Et fin, la fin... Alors... Comment dire... Pourri est le seul mot qui me vient à l'esprit. Une déception...

Sur ce, bonne lecture !

J'ai été un peu plus perplexe avec ce deuxième volume. Toujours aussi beau, là n'est pas la question mais je ne vois plus la pertinence avec ce qui se veut être un conte. Il n'y a pas vraiment de morale derrière ou, du moins, je ne la vois pas. L'histoire, qui plus est, est plutôt cousu de fils blancs, on devine très vite quelle sera l'issu du duel des ateliers... Dommage également qu'il n'y a pas eu l'ambition d'aller au bout de la trilogie. Forcément c'est un peu avorté. Je reste donc sur le premier tome qui au final aurait pu se suffire à lui-même. Mais ce second volet rester un très bel objet à feuilleter.