Un joli polar plein de bêtes, et en particulier d'oiseaux, et voilà Coeur de piaf!
Mais qui a donc trucidé le vétérinaire Perronet?
Rocky, le grand éclectus rouge, pourra-t-il répéter entièrement ce qu'il a entendu?
Coeur de piaf le bien titré, va son chemin entre les déboires sentimentaux du lieutenant Yann Gray, le quai de la Megisserie et ses bestioles et les mémères gâteuses de leurs compagnons à poil ou à plumes.
Comme le calibre 6,35 de l'arme du crime, ce polar vétérinaire ne sort pas l'artillerie lourde... On est dans une agréable promenade plutôt que dans un marathon policier!
Il n'empêche que l'enquête est astucieusement menée et agrémentée d'une humanité de tous les âges, et c'est bien vivifiant.
Et comme le lieutenant Yann Gray n'en est pas, avec Coeur de piaf, à sa première investigation, je ne manquerai pas de rechercher les autres!
Encore de belles lectures en perspective!
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Le gros Georges pourtant a cassé l'ambiance. Quand il a tendu son index boudiné au grand éclectus. (Le même réflexe que la secrétaire, mais moins judicieux: pas dans la même cage !)
Sans doute appâté par cette chair plantureuse qui le
changeait de l'éternel os de seiche, le pe rroquet a crocheté d'un coup de bec rapide l'index georgien.
Surpris, blessé (dans son orgueil plus que dans son doigt), Georges a retiré in extremis l'objet du désir d'entre les barreaux. Il se le suçait encore en reprenant ses travaux de policier scientifique, vexé, en jetant par intermittence un œil vengeur vers la cage.
D'après Sarclet, le vétérinaire avait reçu trois balles
dans la poitrine.