J'aime beaucoup ce que fait
Laird Hunt depuis
Les bonnes gens, à savoir revenir sur des points marquants de l'histoire des USA au travers de parcours de femmes, en général victimes des carcans de la société raciste et sexiste WASP, fondement de la société américaine. Esclavage, lynchage de noirs, guerre de sécession, et ici, dans l'Amérique puritaine des premières colonies, à l'époque des sorcières de Salem.
C'est assez rare que je résume mon point de vue à une phrase laconique mais, là, je dirais que je n'ai pas accroché au style « conte de fées ». C'est bien écrit et intelligemment construit, certes, mais le thème (des femmes s'émancipant des contraintes) me paraît mériter un traitement plus radical et moins évanescent, c'est en tous cas comme ça que je l'ai ressenti. Goody est parti dans les bois cueillir des baies sauvages, elle se perd en poursuivant un lapin, ah non, pardon, des oiseaux, la nuit tombe et on entend les hurlements des (grands méchants) loups. Au fil des rencontres, elle va chercher des restant d'hommes au fond d'un puits lumineux (en apnée intégrale sans problème), faire un tour dans les nuages à bord d'un bateau magique, etc.
Non, franchement, c'est raté, pas pour moi, je préfère relire
Peter Pan 😉