Étant une fan de
Carole Martinez et
Hubert Haddad, les textes oniriques, mystiques, magiques et flous ne me dérangent absolument pas . Mais je peux concevoir que ce genre ne plaise pas à tout le monde !
Dans la maison au coeur de la forêt profonde, est un conte (revisité), avec tous les codes que l'on connaît, où des zones d'ombre demeurent. En effet, en refermant ce roman, je n'ai pas eu les réponses à toutes mes questions, mais ce n'est pas très grave finalement, car la fin a su me surprendre, et
Laird Hunt, auteur que je découvre, m'a totalement plongée dans son univers ! Un récit féministe, qui prend son temps, où il ne fait pas bon d'être un homme 🙃, et où rêve et réalité se côtoient.
Nous sommes en Nouvelle-Angleterre, dans une époque lointaine et indéfinie. Goody, une jeune femme, part cueillir des baies dans les bois, laissant son mari et son fils à la maison. En voulant rentrer chez elle, elle se perd. Elle tombe alors sur Capitaine Jane, une femme qui guide les âmes perdues de la forêt. Elle l'emmène alors chez Eliza, où elle pourra se reposer, panser ses plaies et se restaurer. Mais Goody n'a qu'une idée en tête, retrouver son mari, « son homme » (la répétition de « mon homme » m'a d'ailleurs un peu agacée 😆), et son fils. Mais ce retour sera semé d'embûches. Seraient-ce les bois qui l'empêchent de rentrer, les loups,ou bien Mamie Machin et Red Boy ?
Un texte surprenant, clivant, mais qui
reste à découvrir!