En voyant toutes ces appréciations positives, je me faisais une joie de lire ce classique de la Science-Fiction. Hé bien, après être arrivé vers la moitié, je n'ai pu résister à l'envie d'abréger ma lecture. Je n'ai jamais réussi à entrer dans l'histoire. À chaque fois que je me motivais, au bout de dix lignes j'avais déjà perdu le fil conducteur.
À un moment il faut choisir. Soit on se torture à aller jusqu'au bout, soit on décide de passer à autre chose. J'estime que le temps est trop précieux pour être gâché. Ça faisait bien que je n'avais pas abandonné un livre.
Jetons un pavé dans la mare et voyons pourquoi je suis passé à côté du sujet. S
i les premières pages sont accessibles et compréhensibles, dès qu'on a quitté le laboratoire, j'ai été complètement lâché.
Il est vrai que sur la fin de la visite du directeur je commençais déjà par m'ennuyer. Pour les personnes qui liront ma critique et qui n'ont pas lu ce roman, je vais essayer d'expliquer un peu l'histoire.
Il est question ici de génétique où des instituts placés un peu partout dans le monde. le principe est de créer artificiellement des êtres humains. Ils sont classés par ordres sociaux : alpha, bêta, gamma, epsilon. D'atroces expérimentations sont effectuées afin de modifier l'aspect humain et son cerveau. On suit les explications du directeur à un groupe d'élèves.
Jusque-là, ça va. On dénote une certaine satyre et un humour noir, non vraiment déplaisant. Mais une fois la visite guidée, on est lâché avec un spécimen qui découvre son monde. C'est à ce moment-là que je n'ai plus rien compris.
Il a été question de sport – un mélange de golf et un autre dont le nom m'a échappé –, de musique où ladite personne assiste à un concert. Ce dernier passage, j'ai plutôt apprécié de voir les sentiments personnages.
Sur le thème de la génétique – et seulement sur ce point –, j'ai trouvé quelques similitudes avec la trilogie de Frenkenstein de
Dean Koontz. Je recommande d'ailleurs cette trilogie, davantage orienté vers le fantastique. Ici la torpeur m'a gagné.